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Critiques de Jean Dardi (180)
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Kids

Bonjour,

Voici “Kids” de Jean Dardi. Bien que terriblement sombre, j’ai adoré ce thriller. Nous retrouvons avec plaisir le commandant de police Stéphanie Derochelle, alias la Louve, confrontée à des disparitions d’enfants. L’enquête, complexe, pourra apparaître très douloureuse pour le lecteur. Apprêtez-vous à plonger dans les méandres du darknet où d’ignobles pédophiles, pléonasme assumé, proposent selon une tarification croissante l’innommable et l’indicible. Le personnage principal est à la fois très attachant, déterminé et tenace devant l’horreur. Stephanie porte en elle des blessures profondes qui la rendent plus forte, battante et acharnée dans son travail. N’espérez pas un quelconque répit dans votre lecture. Le suspense omniprésent, les rebondissements incessants et le final explosif et inattendu vous couperont le souffle. L’ intrigue machiavélique, maîtrisée et parfaitement documentée vous oppressera tout au long des pages. Vous toucherez du doigt l’ horreur du dark web, vous plongerez en apnée dans l’insoutenable et l’impensable. L’atmosphère glauque, anxiogène et étouffante vous prendra en otage tout au long du livre. Voilà un thriller extrêmement dur, d’une rare intensité, porté d’une main de maître par la plume brillante de l’auteur. Un gros coup de cœur !

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Le voleur d'âmes

Bonjour,

Voici « Le Voleur d'Âmes » de Jean Dardi. J’ai adoré ce thriller machiavélique sombre et poignant déroulant une intrigue haletante. Préparez-vous à suivre le commandant de police Stéphanie Derochelle alias « La louve » dans une enquête complexe. Douze fillettes disparaissent, un seul corps est découvert. La psychologie des personnages principaux est parfaitement analysée. La louve est une femme charismatique et attachante au passé douloureux et torturé. Le psychopathe implacable est monstrueux à souhait . J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture percutante, incisive et ciselée de l’auteur qui nous embarque avec brio dans cette histoire addictive et parfaitement maîtrisée. L’atmosphère est oppressante, inquiétante et anxiogène. Terreur, désespoir et souffrance jouent les protagonistes d’un excellent thriller, bouleversant et glaçant. Voici une héroïne que j’ai hâte de retrouver dans « Kids ».

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Pardon

Un thriller pur et dur dans la tradition.

Véritable "page-turner" (bon là,  j'avoue j'ai placé un mot que je n'aime pas tellement, mais "Véritable livre dont ont tourne les pages très vite" faut dire que c'est pas top).

 Bref, ce qu'il faut retenir de tout ça c'est que Jean Dardi a fait les choses bien, une efficacité redoutable. Pas de risque que le lecteur s'endorme, ça c'est sûr.

Début des années 60 (1960 Je précise), des prostituées sont assassinées et...Enfin, vous verrez, mais bon, on est plus près de la boucherie que de la dentelle...

1986, une jeune femme disparaît.

De nos jours, le cauchemar recommence.

On assassine.

Avec la même arme.

Et ce mot, griffonné, que l'on retrouve sur les victimes : Pardon...

Cinquante ans après,  le même tueur ?

C'est ce que devront découvrir le commissaire Giovanni Dell'Orso et son équipe.

Dardi tranche dans le vif, ça saigne.

Dans ce genre de roman,  dans la façon dont il est écrit, la difficulté  pour l'auteur c'est de maintenir la pression  sur le lecteur qui croit avoir tout compris.

Là, par une enquête menée à cent à l'heure, le pari est réussi.

Bon, j'avoue qu'un ou deux trucs m'ont chagriné, mais bon l'habitude de mener des enquêtes au fil de mes lectures de polars a aiguisé mon sens de l'analyse.

L'auteur pris dans le feu de l'action ne pense peut-être pas à tout, mais le lecteur, lui, confortablement installé dans son fauteuil ou au bord de sa piscine (Moi, c'est la première version...) il décortique, il a le temps, lui...

N'en déplaise Monsieur Dardi, vous avez fait du très bon boulot, et je vais même vous faire un aveu, il y a de fortes chances pour que je découvre vos autres ouvrages.

Quand à vous amis lecteurs(rices) vous cherchez un bon polar ? Ben voilà,  c'est trouvé.

 
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Le voleur d'âmes

Ce livre était une bonne lecture qui embarque facilement ! On plonge dans une histoire macabre avec une enquête sur des meurtres de fillettes et l'univers noir prend aux tripes. Le lecteur n'est pas épargné. L'histoire est dur, les descriptions des scènes macabres sont présentes et on plonge pleinement dans l'horreur de ces meurtres.

L'auteur nous offre des point de vue du meurtrier, ce que j'ai trouvé intéressant. L'histoire est bien écrite, bien menée et il est aisé d’enchaîner les chapitres sans même s'en rendre compte.

Ce thriller est bien ficelé, assez noir et addictif. Il a rempli toutes les attentes que j'avais du livre avant d'entamer la lecture.
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L'ogre

Dans la vallée de l’Ubaye, la légende de la Maritorne, qui a perdu ses enfants il y a 300 ans, reviendrait régulièrement, folle de douleur, enlever un enfant du pays pour assouvir sa vengeance, est bien ancrée dans les esprits. Alors, quand des enfants de ce petit coin de montagne disparaissent les uns après les autres laissant la police sans aucunes pistes, la terreur et vieilles animosités entre voisins resurgissent.

Le commissaire Dell’Orso, légende du 36 quai des Orfèvres, reclus dans son chalet pour lutter contre la dépression qui le mine après chaque enquête, est appelé à la rescousse…



Une ambiance noire au cœur des montagnes avec en toile de fond une vengeance terrible qui touche au plus précieux : nos enfants.

Le commissaire Dell’Orso, Gio pour ses amis, est un personnage étonnant : bipolaire, il alterne des phases de génie où son sang-froid, son efficacité lui permettent de résoudre les affaires les plus tortueuses et des phases de dépression ou la paranoïa et les visions le terrassent. C’est ma première rencontre avec ce personnage et je dois dire que je l’ai vraiment apprécié. Nul doute que je poursuivrai ses aventures dans d’autres tomes.



Dans cette enquête, on suit en parallèle les agissements du kidnappeur et de la police. Ce jeu du chat et la souris fait monter la pression. Si on ajoute à cela les secrets que ne veulent pas dévoiler les habitants de la région et les superstitions qui remontent à la surface suite à des évènements très étranges, le cocktail est détonnant !



Attention tout de même pour les âmes sensibles, il y a des passages extrêmement durs et le final est racassant !



Seul petit bémol pour moi, une trop grosse dose de testostérone avec des policiers machos au possible…



Malgré cela, ce roman a été une belle découverte et je découvrirais volontiers d’autres titres de cette série.

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Le voleur d'âmes

Chronique de Flingueuse, La chronique jubilatoire de Dany

Dans son sixième roman, un polar assez classique en apparence, l’auteur abandonne son personnage récurrent du commissaire Dell’Orso pour nous faire rencontrer « la louve », fliquette star mais cabossée, hyper douée et inspirée, autorisée par sa hiérarchie et son appartenance à une unité de police spécifique, à prendre toutes libertés avec les procédures. Elle laisse sa jeune fille dans le coma, hospitalisée à Paris, pour se frotter à ce qui ressemble à une série de meurtres d’enfants, rituels et abjects, dans un contexte rural, plein de ses secrets et de corruption. Un microcosme provincial va donc se déchirer sous nos yeux. Une palette de personnages bien flippants va nous accompagner au cours de ces presque 400 pages, où les quelques longueurs et répétitions sont bienvenues pour faciliter une bonne compréhension de cette en enquête, émaillée de fausses pistes. L’auteur ne se prive pas, et je pense qu’il y prend un certain plaisir, d’égratigner nos institutions au passage, et ponctuer chaque page de cigarette et d’alcool. Une guerre des polices n’aura pas lieu car la Gendarmerie saura collaborer avec cette louve, chasseuse de pervers bien particulière.

Un agréable moment de lecture avec un suspense à rebondissements multiples.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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L'ogre

Bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture. Et ne suis suis vraiment pas déçu. je fais connaissance avec le commissaire Dell´Orso qui est en pleine dépression (laisser-aller,alcool,médocs la totale quoi) suite à une de ses enquêtes précédentes.Alors quoi de mieux d'essayer de se ressourcer dans la vallée de l´Ubaye Barcelonnette,Jaussiers,Les Thuiles les patelin de son enfance.Mais voilà notre commissaire pour sa plus grande joie doit reprendre du service et fuir du moins essayer de fuir ses démons suite à des disparitions d'enfants. Entre croyance ancestrale,mensonge,secrets et vengeance Gio ne vas pas être déçu d'avoir repris du service. Enquête qui ne se lâche pas facilement,les chapitres s'enchaînent sans temps mort avec un peu d'humour qui ne fait pas de mal dans cette enquête.

Un final dur mais super bien réussi malheureusement alors 1ere rencontré avec le commissaire Gio et très sincèrement ça ne va pas être la derniere.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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Les sept stigmates

Les sept stigmates est le premier roman publié de Jean Dardi. Premier roman et hop, un polar!

Je remercie l’auteur pour sa confiance car mon avis n’était pas gagné d’avance, sachant que je suis davantage férue de thrillers que de polars!



Plusieurs meurtres sanglants qui n’ont, a priori, aucun lien… à l’exception du mode d’exécution: gorge tranchée.

Les médias se déchaînent, la hiérarchie trépigne et exerce une sacrée pression sur le 36 Quai des Orfèvres. Quel est donc ce psychopathe en puissance?

C’est l’été, l’époque des congés marquée par un manque d’effectifs mais la mort ne prend pas de vacances et il va bien falloir résoudre cette vague d’assassinats.

Gio est commissaire, peu scrupuleux avec la paperasse, cassé psychologiquement, juste ce qu’il faut pour être un bon professionnel obsédé par ses enquêtes et suivi quasiment aveuglément par son équipe. Il est en charge du dossier et bien décidé à faire tomber ce serial killer.



Les sept stigmates est un polar de facture classique: une enquête policière avec une équipe attachante, des meurtres mystérieux et un seul but: attraper le tueur en collectant un maximum d’indices.



Les amoureux des polars auront plaisir à retrouver les codes habituels du polar (perso, ça me fait un peu grincer des dents):

– un brin de vulgarité et de gouaille parisienne, un soupçon d’inculture chez les flics. Le portrait de Maurice est un peu tiré par les cheveux avec son français quelque peu approximatif mais il a au moins le mérite de trouver le mobile du tueur, et toc!, et de glisser des pointes d’humour rafraîchissantes.

– le regard sur les femmes est davantage du genre salace. Fait dire que les personnages féminins du roman ont une fâcheuse tendance à ne se servir que de leurs attraits. Il n’y a guère que Rosa, la bonne portugaise de Gio, qui sort son épingle du jeu! Faut dire qu’elle symbolise le rôle maternel par excellence, aux petits soins pour notre commissaire!

– et un commissaire meurtri, présenté comme dépressif, que son métier blesse par l’accumulation des horreurs dont il est témoin.



Par contre, j’ai énormément apprécié le parcours du tueur, avec toute sa psychologie étudiée, même si celle-ci nous est offerte sur un plateau par un psy dans un passage trop court. Psychopathe, schizophrène, victime d’un grave trouble de stress post-traumatique, dédoublement de personnalité? Radicalisation religieuse, chocs traumatiques… plusieurs facteurs à ne pas sous-estimer dans la vie de l’homme qui, un jour, bascule dans la violence et la folie meurtrière.



La plume de l’auteur est agréable, fluide. Ce polar se lit facilement, avec une intrigue bien construite et bien menée. C’est un premier roman, avec quelques petites maladresses, mais techniquement bien abouti. Je suis confiante pour le prochain, si l’auteur s’affranchit un peu des codes stéréotypés du polar, approfondit la psyché de ses personnages récurrents et distille davantage de suspens en laissant plus de place au tueur tout au long du récit et pas seulement vers le dernier tiers. C’est mon humble avis de lectrice!



Si la première partie de ce polar très parisien est un peu lent à mon goût, les événements s’accélèrent dans la seconde et fait la part belle à la psychologie du tueur. Le final laisse présager une suite pour un nouveau rendez-vous avec Gio et son équipe! Rendez-vous est donc pris!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Gio

Nouvelle plongée en apnée dans l'univers de Jean Dardi et de ses flics bien particuliers...

Nouvelle enquête pour Dell'Perso, mais pas n'importe laquelle puisqu'il semble directement impliqué, et qu'on en vient même à l'accuser du pire...



Vous avez rendez-vous avec le Chirurgien, un tueur en série qui n'a rien à envier aux plus célèbres d'entre eux, croyez-moi. Il ne fait pas dans la dentelle, mais commet des crimes abjects, que l'auteur sait nous relater avec précision et détails, sur des filles du monde de la nuit...

Alors, dans quel camp allez-vous vous placer ? Dell'Orso pourrait-il vraiment être notre coupable ?



L'auteur, qui nous a habitués à sa plume maîtrisée aux qualités littéraires indéniables et à son humour délectable, nous sert un nouvel opus, qui ne déroge pas à la règle, avec encore une fois une véritable montée en puissance et une expérience qui se ressent. Le style est toujours meilleur et l'intrigue tient la route du début à la fin, un vrai régal ! Le langage soutenu côtoie les expressions toutes faites et le vocabulaire plus cru avec une harmonie sans pareille. Un cocktail explosif !



Outre la foultitude de connaissances dont il nous abreuve, il parvient aussi à nous démontrer qu'il connait son sujet et qu'il le connait sur le bout des doigts. Rares sont les polardeux qui osent s'attaquer au milieu du sexe dans leurs romans, mais Jean nous prouve qu'aucun sujet n'est intraitable et il relève ici le défi haut la main. Cette histoire, criante de réalisme, nous glace les sangs tant il parvient à nous immerger dans le sordide et à nous plonger dans les abysses de l'âme humaine.



C'est prodigieusement bien fait, il m'a tenue en haleine page après page, scène après scène (quelle plume cinématographique !), rebondissement après rebondissement ! L'ambiance générale n'est pas en reste et il parvient à instiller un climat anxiogène absolument addictif pour le lecteur, notamment par ricochet grâce aux ressentis des filles qui se sentent menacées.

Mention spéciale pour ses personnages taillés à la serpe : aucun n'est lisse, tous ont leurs failles et leurs qualités, tous sont incroyablement humains. Il monte encore d'un cran côté psychologie avec ce tome et il apporte un soin particulier aux dialogues avec les phrasés singuliers et aboutis des protagonistes. C'est parfait à mes yeux, je me suis régalée.



Un auteur qui mérite d'être sur le devant de la scène, du fabuleux polar qui nous emporte ! À lire et à conseiller, et ce, sans retenue aucune ! Vivement le prochain. J'ai déjà bien hâte, pas vous ?

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Gio

Un super polar avec tous les codes comme il se doit. Je remercie les éditions Inceptio pour cette lecture noire. J'avais lu "Le voleur d'âmes" de cet auteur en décembre 2021 qui tire plus sur le thriller policier. Avec "GIO" nous sommes dans le macabre pour les scènes mais le texte reste bien dans le style polar des années 60/70 ce que j'ai beaucoup apprécié. Ce titre fait partie des enquêtes du commissaire Dell'Orso.



Paris, le 36… Les filles de la nuit ont peur, le "Chirurgien" a semé des cadavres de plusieurs d'entre elles et les soupçons se tournent vers le commissaire lui-même, et pour cause! Cela ne l'empêche pas de se fondre dans ce monde à fond pour démêler cet enquête. Son équipe le soutient. L'humour noir est au rendez-vous et sera la touche plaisante dans cette lecture.



"Il remonta le col de son cuir et se rencogna dans son siège. Seuls ses yeux dépassaient au-dessus du volant. Histoire de tuer le temps, il vérifia machinalement la présence des six balles dans le barillet de son Smith et Wesson 44 spécial Magnum au canon de 4 pouces, un truc qui pouvait vous sauver la vie…"



Un roman noir qui se lit vite, où tout s'enchaîne et s'imbrique parfaitement. Une lecture assez addictive avec des rebondissements inattendus et une fin géniale! Je recommande bien sûr cet auteur à tout amateurs de polar.


Lien : https://passionlectureannick..
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Le voleur d'âmes

Mes remerciements aux éditions Inceptio et à Ophélie Pourias pour cette lecture découverte. Un thriller glaçant à ne pas poser entre toutes les mains. Je n'avais pas encore lu cet auteur, l'effet thriller ayant très bien fonctionné, à suivre pour d'autres titres.



"… On n'avait trouvé que des ossements dépourvus de restes de chair, des fragments parfaitement propres…"



Plusieurs rapts de jeunes filles, une dizaine d'années que cela se perpétue sans trouver de coupable dans la Côte de Beaune. "La louve", Stéphanie Derochelle, sera envoyée sur l'enquête. Elle est impitoyable et porte un lourd fardeau. Le sujet à traiter ici lui colle à la peau. Des scènes terribles, insoutenables, il s'agit bien d'un tueur fétichiste à débusquer. Une affaire qui semble insoluble, des crimes abjectes, mais "la louve" ira jusqu'à sortir des clous par son entêtement pour prendre en chasse le coupable.



"Comment une fillette de douze ans pouvait-elle imaginer la noirceur qui guidait la main de son kidnappeur? Et deviner ses motivations, sa farouche détermination? Car l'homme, dans son esprit malade, avait une bonne raison de la tuer. Mais cela, elle l'ignorait…"



Une lecture découverte, addictive, qui d'entrée nous met dans un bain effroyable de l'âme humaine. C'est en apnée que l'on va au bout de ce récit. Thriller, enquête policière, flic borderline, enlèvements de fillettes, tueur en série… tout est posé pour un moment de lecture inoubliable.




Lien : https://passionlectureannick..
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J'ai tué maman

Un tueur particulièrement violent assassine des femmes à coups de marteau dans Paris. Il semble en vouloir personnellement au commissaire Dell’Orso qu’il nargue au téléphone et provoque d’une manière vraiment cruelle. Qui est-il ? Quel lien a-t-il avec Gio ? Quelle est cette rage qui le pousse à massacrer ses victimes ?



Une nouvelle enquête pour Dell’Orso qui prend un tour très personnel avec un tueur insaisissable qui se joue de la police.



Ballotté entre les pensées et agissements du tueur d’une part et l’enquête policière qui devient une course contre la montre d’autre part, le lecteur suit au plus près les évènements en retenant son souffle.



J’ai aimé retrouver ce fascinant commissaire, j’ai partagé son angoisse et son désir de vengeance face à un tueur terriblement sadique et pervers. J’ai été surprise à la toute fin et j’ai hâte de poursuivre ses aventures dans le prochain opus « Gio »



Un policier très noir déconseillé aux âmes trop sensibles mais qui ravira les amateurs du genre…

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Le voleur d'âmes

Dans un petit village bourguignon, près de Beaune, les disparitions de fillettes affolent les autorités et la population. Depuis une dizaine d’années, un kidnappeur enlève et tue de très jeunes filles sans qu’on puisse mettre la main dessus. Les gendarmes sont sur les dents. En désespoir de cause, on fait appel à Stéphanie Derochelle alias la Louve, policière spécialisée dans les disparitions d’enfants…



Avec le Voleur d’âmes, Jean Dardi propose un thriller assez classique mais qui marche bien avec moi: celui avec disparition d’enfants. Les cent premières pages du roman ne m’ont pas forcément accroché. On est à la fois avec les parents des victimes, les gendarmes et aussi ce fameux tueur d’enfants (dont on ne connaît pas l’identité bien sûr). Une alternance très classique dans l’intrigue, un peu poussive à se mettre en place.



Cependant, dès que le personnage de La louve apparaît, le ton du roman se fait plus mordant, plus haletant. Stéphanie Derochelle est un personnage haut en couleurs qui ne prend pas de pincettes. C’est un peu le bulldozer qui débarque, écrasant tout sur son passage, n’ayant pas froid aux yeux. Le rythme du thriller s’accélère et devient vraiment intéressant. C’est clairement ce personnage qui fait le sel du roman. Un personnage complexe, sans scrupules dans un milieu violent.



On s’enfonce d’ailleurs de plus en plus dans la noirceur psychologique d’un tueur en proie au délire le plus total. C’est assez addictif et jusqu’au bout, je n’ai pas vu venir le dénouement.



Il y a cependant deux ou trois choses qui me chiffonnent. D’abord, j’ai eu un problème avec quelques clichés véhiculés par l’auteur. Stéphanie est une femme badass mais l’auteur en fait parfois un peu trop. Et la fin du roman ne m’a pas convaincue du tout, faisant un peu retomber comme un soufflé la très bonne dynamique du thriller. C’est dommage car cette fin, trop révélatrice, m’a un peu gâché mon plaisir.



Le Voleur d’âmes reste cependant un très bon thriller avec pour thème la disparition d’enfants. Je n’ai pas forcément vu venir le dénouement. A découvrir…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Le voleur d'âmes

Etant fan de l'auteur je me devais de lire ce livre et je ne suis pas déçu. Un bon roman, bien ficelé, bien rythmé. Son nouveau personnage, le commandant Derochelle en a, comme on dit. qui a sa propre idée de la justice.

Une très belle couverture qui aide bien à l'accroche, enfin bref, une de mes meilleures lecture de ce début d'année.

Je recommande chaudement ce livre ainsi que tous les livres de Jean Dardi, vous passerez un excellent moment.
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Clivage

Je ne savais pas qu'il s'agissait d'une série mais ça n'a pas eu d'incidence sur ma lecture

L'histoire est bien construite avec beaucoup de rythme et sans temps morts.

Des descriptions bien gores qui font que je ne conseillerais pas ce livre à tout le monde.

Un page turner à l'univers bien sombre et captivant
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Le voleur d'âmes

Pour ne point tergiverser et vous donner le ton dès le début, c'est incontestablement un des meilleurs romans du genre que j'ai lus cette année. Voilà comme ça, c'est dit, on peut passer au développement.



J'avais déjà beaucoup apprécié l'écriture de l'auteur dans son précédent roman lu en début d'année, et je note ici qu'il ne se repose pas sur ses lauriers et nous offre une plume habile, encore plus travaillée, acérée, aussi incisive que plaisante, pour notre plus grand plaisir. La syntaxe est parfaite, la grammaire également et il use d'un vocabulaire riche et soigné dont on ne peut que se régaler. Ça fait du bien de lire du fabuleusement bien écrit.



Côté intrigue machiavélique, il n'a rien à envier aux plus grands. Il nous a concocté une enquête des plus pertinentes autour de disparitions de fillettes qui malheureusement finissent mal... et ce, sur de longues années. J'ai rudement apprécié le fait que l'histoire ne se déroule pas comme habituellement sur un axe temporel très court. On a ici tous les tenants et les aboutissants d'une affaire complexe, avec moults détails et un grand réalisme.



Il met au service de son récit des protagonistes construits au millimètre, à la psychologie fouillée et remarquable, avec une humanité dingue. Quand je dis humanité je ne pense pas forcément positif... C'est à dire que Jean a su créer des personnages fidèles à la vraie vie, qu'ils soient bons ou mauvais, et il n'hésite pas à aller dans les extrêmes, croyez-moi... J'ai surkiffé sa nouvelle fliquette ; pugnace elle ne lâche rien ; sensible, elle nous touche en plein cœur. La Louve incarne l'archétype de l'enquêtrice par excellence, elle se veut aussi intuitive qu'intelligente et le roman ne pourrait pas exister sans elle. Irremplaçable et inoubliable, j'espère qu'on aura le plaisir de la retrouver dans d'autres aventures "dardiesques". Les rouages policier sont encore une fois d'une justesse déconcertante et montre la qualité des ressources dont dispose l'auteur pour nous livrer des romans captivants.

Le méchant, lui, est carrément glaçant, je ne sais même pas comment l'auteur a su inventer un être diabolique aussi juste et fin dans l'horreur absolue. Les scènes dures et sombres sont frappantes, elles nous saisissent tellement d'effroi que j'avais presque parfois envie de fermer les yeux en me disant : "Mais non, quand même, c'est pas possible !" Il a vraiment un don particulier pour immerger le lecteur dans des ténèbres abjectes et à le remuer tant c'est criant de vérité, chargé d'une ambiance anxiogène et de tout un tas d'émotions pures. Il m'a malmenée page après page grâce au suspense délectable instauré par sa narration exemplaire et à cette énigme passionnante en tous points. Jean n'épargne rien ni personne, surtout pas ses protagonistes et ses lecteurs, je vous le dis.



Concernant l'histoire en elle-même, impossible de trop en dire mais j'ai été conquise du début à la toute fin. On est pris dans ses filets et impossible de s'en libérer. Les pages défilent à une vitesse folle tant on veut vite connaître le fin mot de l'histoire, le mobile, le coupable, et... chaque détail en fait. C'est malin et original, ce roman a tout pour faire un best-seller qui tient le lecteur en haleine et rend le moment de lecture unique et délicieux. Le final se veut à la hauteur du reste et se pose comme la cerise sur le gâteau.



Rien n'est donc venu gâcher le tableau que Jean Dardi nous peint avec connaissances, recherches et... élégance, il faut le dire, c'est juste exceptionnellement bon. Bravo et merci pour ce voyage noir au cœur d'un roman mémorable.

Je ne peux que vous inviter à plonger à votre tour dans cette enquête de folie, mais à vos risques et périls... Allez, régalez-vous !
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Les sept stigmates

Vous aimez les histoires qui vont vite, très vite ?

Vous aimez les histoires que l'on peut comprendre facilement ?

Vous aimez que la psychologie des personnages ne se réduise pas à quelques lignes ?

Vous aimez sentir une ambiance ?

Vous aimez savoir pourquoi le méchant est méchant ?



Alors, n'hésitez pas, ce livre devrait vous plaire. Les actions s'enchaînent comme des perles sur un collier, de grosses perles faciles à enfiler ;-)



Seul agacement : la surprise finale. Effet bien amené mais je déteste ne pas savoir, grrrrrrrrrrrrrrrr.
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L'ogre

Pour une découverte de cet auteur, je n'ai pas été déçue... Un thriller palpitant, un rythme effréné, de l'humour, de l'horreur... Bref, tous les ingrédients sont réunis pour passer un moment bien sympa !!! Je le conseille vivement !

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Les sept stigmates

Un bon polar, bien construit, une équipe de policiers sympathiques, du suspense, les pages se tournent facilement. Assez classique.
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Pardon

J'ai écrit sur l'autre roman de Dardi que ne peut-être San Antonio qui veut. En effet, n'est pas Frédéric Dard qui veut. D'où sort Jean Dardi? Du fin fond des années 50? Un homme qui a dû faire sa culture littéraire à coup de SAS. Ce roman est censé se situé en 2016? Mais quelle baby-sitter de 18 ans appellerait "minots" les enfants dont elle s'occupe, en 2016? Un commissaire de 50 ans qui en fait plus de 70 de par son caractère, son vocabulaire et ses goûts désuets. Les flics d'aujourd'hui sont modernes, même à 50 ans. Bref, passons.

Mais alors, le racisme, les arabes, l'indien, les antillais dont les dialogues sont écrit en "accent créole". Le créole est une langue et à chaque pays un créole différent. Une description qui indiquerait que les protagonistes parlent avec un fort accent antillais aurait suffit. De même pour l'Auvergnat, le patron du café dont on ne comprend pas la moitié des dialogues. Je crois que Dardi a vécu dans une cave et en est sorti que récemment pour publier ses deux romans. C'est la seule explication plausible pour expliquer son racisme, son homophobie (la fille s3xy qui est l3sbienne -> du gâchis, la description de la boîte du Marais et passons.) et son sexisme.

Car ce qui me choque le plus dans ces deux romans de Dardi, c'est son sexisme, son machisme déplacé, d'un autre monde, son paternalisme. Les femmes décrites sont toutes des sal°pes, des allumeu$e$, des g@rces, des @guicheu$es, des nymph°s, accros au s3x3, accros au fric et bien sûr, manipulatrices. Si elles ne sont pas jeunes et bien faites, ce sont de vieilles peaux de 50 ans (vieille peau, à 50 ans, je rêve!) nymph°manes et encéphales et surtout, "imbais@bles". Parce que ça il y tient Dardi à toutes "ses" (oui les siennes) sal°pes bais@bles, comme il l'écrit tant de fois dans ses romans. La seule qui s'en sort un peu c'est Sylviane, en fait c'est un personnage insipide qui ne sert strictement à rien. Je pense que Sylviane est censé être le pendant de Félicie. Seulement Félicie est drôle et bien à sa place dans les romans de San Antonio. On pourrait pensé que Julie s'en sort plutôt bien mais non, c'est une agu!cheuse, qui s'habille comme une "put3" (insinué par l'auteur à de multiples reprises), mais c'est la "fifille" de Dell'Orso, donc tout va bien. Un rien paternaliste.

Mr Dardi ne connaît en rien les femmes car, aucune de mes connaissances ne se regarde dans un miroir en ce disant avoir un cul d'aguich3us3 et un regard de sal°pe. Mais ce n'est pas Bordier qui a un problème avec les femmes, c'est Dardi qui en a un. Alors autant chez Frédéric Dard cela fait rire même si on grince des dents par moment, chez Dardi pas du tout. Car le style de Dardi est lourd. C'est lourd. Jean Dardi est un dinosaure qui n'appartient pas à notre époque, tout comme son équipe du 36. Le machisme a de beaux jours devant lui... C'est écœurant!

De ces deux livres je connaissais l'identité des tueurs et les aboutissants très rapidement enfin, passé le copié-collé de la fin du roman 1 au début du roman 2. Rien qui tient en haleine.

Si vous voulez lire des romans policiers modernes, bien écrits, qui se tiennent, sans racisme, sans désuétude, sans sexisme et qui vous tiennent éveillé jusqu'à la dernière page, je vous conseille Sylvain Forge qui a reçu le dernier prix du 36 Quai des Orfèvres et ses romans précédents.

Désolée pour le camouflage de certains mots, on me censure.
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A la Werber : Les fourmis

9 questions
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