AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 770 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Dole, Jura , le 21/12/1963
Biographie :

Jacky Durand est un journaliste, écrivain et chroniqueur culinaire français.

Diplômé du Centre universitaire d'enseignement du journalisme (CUEJ), il travaille pour le quotidien "Libération" depuis 1994.

Il a été chroniqueur sur France Culture durant 5 ans jusqu'en 2022, dans les Matins du Samedi avec "Les mitonnages de Jacky".

Il a publié une dizaine d’ouvrages dont plusieurs romans. Jacky Durand est également l’auteur de livres autour des terroirs, de la nourriture et de la cuisine.

Coréalisateur d’un documentaire sur la banlieue, Jacky Durand a été lauréat en 2010 du prix "Stop aux clichés sur les jeunes" pour son article "Le Boulanger", dans la série "Avoir vingt ans sous Sarkozy".


Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Jacky Durand   (11)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

LA CHRONIQUE DE GÉRARD COLLARD - PLUS ON EST DE FOUS PLUS ON S'AIME


Citations et extraits (92) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, un représentant est passé, il t’a fait l’article pour des frites précuites qui te feraient gagner du temps. Tu l’as regardé comme s’il tombait de la lune : « Pour moi, des frites, c’est des patates, un couteau, de l’huile, une friteuse et du sel. Point barre. »
Commenter  J’apprécie          4417
J'aime les mots mais ils m'échappent comme les truites que je pêchais à la main avec Gaby.
Commenter  J’apprécie          210
Je découvre que les sentiments peuvent s'échapper sur la pointe des pieds sans vous fracasser le cœur.
Commenter  J’apprécie          200
Je n'en finis pas de fixer tes mains sur la couverture de l'hôpital. Elles sont diaphanes comme du papier de soie. On dirait des racines échouées dans le lit d'un ruisseau.
Commenter  J’apprécie          190
Marguerite descend de l’estrade par une petite échelle de bois, sa main droite serrant le haut de sa robe sous son menton. De profil, elle ressemble à l’un de ces grands oiseaux charognards qui ont le cou et la tête déplumés.
Pour la photo, on la fait mettre à genoux à l’avant d’une rangée d’hommes, plutôt jeunes, dont certains portent cartouchières et fusils. Ils sourient, insouciants comme des conscrits avant les classes. Un morceau de carton passe de main en main provoquant l’hilarité. On le place bien en vue devant les deux femmes afin qu’on puisse y lire les mots de « collaboratrices horizontales » peints en blanc. (p. 12-13)
Commenter  J’apprécie          170
D'autres fois, il s'accroche à des pavés de papier,en ce moment c'est l'-Enfant du Danube -de Janos Székely,un livre sur la Hongrie du vingtième siècle. Il se plonge dans les cris du monde pour étouffer les siens.(p.16)
Commenter  J’apprécie          180
Pour étouffer la douleur, je sors ton cahier de recettes. Je l’ai récupéré dans le tiroir de la table de nuit de maman avant que Nicole s’installe dans votre chambre. Je le feuillette souvent sous les draps. Pas tant pour lire les recettes que pour retrouver maman à travers son écriture. Je m’attarde sur chacune des lettres, imaginant le grain de beauté sur son doigt alors qu’elle tient son crayon. Elle a une façon bien à elle de former les "e". Elle les termine par un trait qui se jette dans le vide au lieu de s’arrondir. "C’est mon côté rebelle", m’avait-elle dit en riant. 
Commenter  J’apprécie          170
"Putain, il est mort," gémit Roger.
Joseph est comme foudroyé. Sa tête tourne, ses oreilles bourdonnent. Il serre les poings, fléchit les jambes en inspirant l'air frais. Des images l'assaillent, des sons le harcèlent. Il ne faut pas qu'il se laisse submerger. Il approche les doigts du visage immobile, effleure la peau tiède en partant du front, suit la courbe du nez et s'arrête sur la bouche. Il perçoit un souffle minuscule. La glace fond dans sa poitrine. "Il n'est pas mort ce bébé, Roger. Il dort."
A peine a-t-il prononcé ces mots qu'il éclate en sanglots.
Commenter  J’apprécie          20
L'Indien débarque avec de l'eau-de-vie de mirabelle cachée dans une bouteille de Perrier et quatre verres. Il se fige devant la scène : "C'est qui qu'a fauté ce chiard ?"
- Personne, je t'expliquerai, tranche Karl Marx.
- Faut pas me la faire, il a bien des vieux ce môme.
- Justement non, on l'a trouvé sur une aire d'autoroute, dit Roger.
- Pas possible. C'est comme moi dans le fossé.
- Sauf que vous ne biberonnez pas la même chose, rigole Karl Marx. Apporte-nous une couverture et une serviette propre.
- Dieu que c'est sale, chez moi, râle l'Indien déjà reparti à son pétrin.
- Il est grognon ce matin, il a une crise d'arthrose aux mains, explique le médecin. Ce n'est pas simple pour pétrir.
Commenter  J’apprécie          00
Les vêtements sont encore humides quand Roger les renfile. Il a juste le temps de se récipiter au Super U où la poissonnière remarque : "Vous êtes tout mouillé.
- Un accident de pêche. Je voudrais quatre truites.
- Elle n'a pas été bonne, cette pêche ! sourit la jeune femme.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacky Durand (1024)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
33 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..