Citations de Heather Morris (235)
Vous voulez que je tatoue d’autres hommes ?
— Il faut bien que quelqu’un le fasse.
— Je ne sais pas si j’en serais capable. Incruster un numéro dans la peau d’un être humain, le faire souffrir. Ça fait mal vous savez ? Pepan remonte sa manche pour lui montrer son numéro de matricule.
— Ça fait un mal de chien. Mais si tu ne prends pas ce travail, quelqu’un d’autre le fera à ta place, quelqu’un dont l’âme est moins belle que la tienne, quelqu’un qui fera encore plus mal aux détenus. —
Travailler pour un Kapo, c’est une chose, mais marquer dans leur chair des centaines d’innocents…
Un long silence s’ensuit. Lale pénètre à nouveau dans sa zone d’ombre. Ceux qui prennent ces décisions ont-ils une famille, une femme, des enfants, des parents ? C’est impossible.
celui qui sauve une vie sauve le monde entier.
L'amour dans des circonstances terribles et contraires est possible.
C'est la mort qui a toujours le dernier mot ici.
Celui qui sauve une vie, sauve l'humanité entière
"Celui qui sauve une vie, sauve l'humanité entière."
Un jour, si Hashem le veut, lui chuchote sa mère en caressant son visage, tu sauras ce qu'est l'amour d'un enfant. Tu sauras ce que je ressens pour toi.
Lale quitte le bâtiment et jette un coup d'oeil vers la zone cloturée. Elle est vide. Il tombe à genoux saisi de haut-le-coeur. Mais il n'a rien à vomir. Le seul fluide qu'il arrive à expulser de son corps, c'est les larmes qu'il verse pour ces filles.
Lale vient d'assister à l'inimaginable. Il se relève tant bien que mal, au seuil de l'enfer, tandis qu'une tempête fait rage dans son corps.
C'est la mort qui a toujours le dernier mot ici
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_De tout ce que j'ai vu depuis que je suis ici, c'est le souvenir auquel je m'accrocherai quand les ténèbres de cet endroit menaceront de me submerger.
Deux êtres qui ont désespérément besoin d'amour et d'intimité, et qui craignent de ne jamais avoir l'occasion de vivre leur passion. Leur union scelle leur alliance, et Lale sait en cet instant qu'il ne pourra en aimer aucune autre. Il est d'autant plus déterminé à vivre un jour de plus, deux jours de plus, une année de plus, des milliers de jours, le temps qu'il faudra pour pouvoir tenir sa promesse a Gita. "On sera libres de faire l'amour où et quand on voudra".
Quand on fait la connaissance d'une personne qui a vécu ces événements terribles, va les rend d'autant plus insoutenables
-Ce n’est pas parce qu’elle aime votre uniforme qu’elle
vous aime vous, lâche Lale.
Baretzki s’arrête net.
-C’est ce que tu pense, Tätowierer ? Qu’elle m’aime juste parce que je porte un uniforme ?
Lale soulagé, se retourne pour le regarder
- Comment voulez-vous que je sache ce qu’elle aime ? Si vous m’en disiez un peu plus sur elle ?
Au début de la deuxième mi-temps, une pluie de cendres s'abat sur les joueurs et les spectateurs. Les crématoires tournent à plein régime, Birkenau reste un lieu d'extermination, même pendant le match
Je veux que le temps qu’on passe ensemble soit différent. Je veux oublier où je suis, ce qui est arrivé aux miens. Et quand il me prend dans ses bras, j’oublie l𠆞space d’un instant. Est-ce mal de vouloir échapper un peu à la réalité?
- Mais on n'a pas d'avenir.
Lale la prend fermement par la taille et la force à le regarder.
- Si, on en a un. Il y aura un lendemain pour nous. La nuit où je suis arrivé ici, je me suis juré de survivre à cet enfer. On va survivre, on v faire notre vie dans un endroit où on sera libres de s'embrasser quand on veut, libres de faire l'amour quand on veut.
« Elle espère qu'elle pourra expliquer à Josie plus tard qu'il peut seulement s'emparer de son corps; il ne peut pas lui prendre son esprit, son coeur, son âme. »
Camp de concentration d'Auschwitz,
27 janvier 1945
Cilka ne quitte pas des yeux le soldat qui se tient devant elle. Il fait partie de l'armée qui est entrée dans le camp. Il dit quelque chose en russe, puis en allemand. L'homme domine la jeune fille de toute sa taille.
_Du bist frein.
Tu es libre. Elle ne sait pas si elle a réellement entendu ces mots. Les seuls Russes qu'elle a vus avant, dans le camp, étaient des prisonniers de guerre aux visages émaciés qui mourraient de faim.
Se pourrait-il que la liberté existe ? Se pourrait-il que le cauchemar soit terminé ?
Voyant qu'elle ne répond pas il se penche et pose ses mains sur ses épaules.
—Relève la tête. Ne montre pas ta peur.
....
—Il y a une minute, tu me disais de me rendre invisible.
—C’était avant, maintenant c’est différent. Ça te montre à quelle vitesse les choses peuvent changer.