Liz Jarrett ne pouvait pas y échapper. Ce n'était ni un chien ni un chat. C'était le petit garçon des voisins. Elle avait senti l'air s'échapper de ses poumons lorsqu'elle s'était jetée dans l'allée et qu'elle avait serré Charlie Franklin dans ses bras.
« Oh, mon Dieu », dit-elle dans un murmure contrôlé. « Charlie. Non. Non. Charlie. »
Chaque synapse de son système nerveux se mettait en branle. Un bombardement. Elle tenta de respirer, mais c'était comme si ses poumons étaient hermétiquement scellés. Elle n'avait pas poussé de sanglots audibles, mais des larmes coulaient sur ses joues. Liz fit doucement pivoter les épaules de Charlie, comme si elle pouvait ranimer le garçon pour qu'il ouvre les yeux, pour qu'il puisse parler.
[...]
Elle l'avait tué. Elle n'avait pas fait exprès. C'était un terrible accident. Vraiment.
On ne peut pas réparer le passé. On ne peut qu'aller de l'avant.
Etre libre ne veut pas dire grand chose non plus .
Trouver un responsable permet aux gens de passer à autre chose, de se sentir mieux. Supérieur. Et peut-être un peu plus en sécurité.
On ne peut jamais savoir ce qu'il y a dans le coeur de quelqu'un. Pas en fonction de son apparence, de l'argent qu'il a, de son éducation, etc. Parfois il y a beaucoup de laideur derrière la perfection.
On ne peut pas savoir ce qui se cache derrière les émotions de quelqu'un. la plupart du temps, on projette ce qu'on pense qu'on ressentirait à leur place. L'empathie est souvent mal placée.
Un simple bruit de couloir suffit parfois à s'assurer qu'une rumeur devienne une vérité.
Profite de chaque minute. Tout peut changer en une seconde. Savoure l'instant.
Les pleurs silencieux sont les plus déchirants.
S'il était en colère contre Liz à cause de quelque chose qu'elle avait fait, il le gardait de côté pour le ressortir au beau milieu d'un trajet en voiture, là où il pouvait la réprimander, la faire pleurer, et ensuite se reprendre, et lui dire que rien de tout cela n'était finalement de sa faute.