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3.81/5 (sur 60 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Spécialiste du management et de la finance, Françoise Colley exerce ses fonctions dans une entreprise de communication.

Elle a remporté le prix littéraire Georges Brassens 2022 pour son premier roman "Vivantes" paru aux éditions Mialet Barrault.

Françoise Colley vit à Sète.

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Françoise Colley, Vivantes


Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi tant d'acharnement à faire durer les choses ? La résistance au changement. La peur du vide. La lâcheté. Le sens du devoir. L'orgueil. La loyauté. La promesse. L'engagement. Autant de mots pour nous maintenir. Nous contenir, nous empêcher.
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Il était désinvolte et détaché, comme ceux qui grandissent tranquilles avec beaucoup d'amour et tout ce qu'il faut.
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Les souvenirs, je m’en balance. Les regrets, je n’en ai pas. Ou alors, des tout petits. Je suis une amoureuse. « J’aime celui qui m’aime / Est-ce ma faute à moi / Si ce n’est pas le même / Que j’aime chaque fois ? » J’écoute la Gréco. Comme elle, j’suis toute nue sous mon pull, j’ai mon cœur à mon cou et le bonheur par en-dessous. À qui le tour ? Pourquoi pas lui ? Non, pas lui, mais l’autre, là, avec ses yeux verts, pourquoi pas ? Côté plumard, c’est pareil. On va innover. C’est ce qui me plaît dans ce grand bouleversement. L’idée de pouvoir enfiler une nouvelle peau, devenir une autre.
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Je laisse faire, je suis trop douce, silencieuse et, pour finir, je deviens froide et indifférente. Mais avant de devenir sèche, j’aime, j’aime comme une dingue, je ne demande rien, j’attends tout, je m’accroche, je me cramponne et un jour, ça lâche… L’amour, c’est pas un truc qui s’arrête du jour au lendemain, ça prend son temps, c’est un travail de fourmi, long, insidieux. C’est comme les fuites dans le plafond, ça commence doucement, une petite goutte par-ci par-là. Et puis patatras, un jour, ça vous tombe sur la gueule.  
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Oui, on va récolter ce qu’on a semé. Pas grand-chose. C’est Ferré qui le dit, le bonheur c’est pas grand-chose, c’est du chagrin qui se repose. Maintenant, il a foutu le camp et la terre se dérobe sous mes pieds. C’est étrange, ces mots qui m’assaillent. Les mots des autres. De Lou Reed, de Ferré, de Barbara. Ils me parlent, je les écoute.
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Il avait bien vécu et avait profité de tout cet amour aussi longtemps qu’il avait pu. Un vrai fils à papa, d’après Maman. Ses parents étaient riches, ils avaient une usine de chaussures à Graz, en Autriche. Cela aurait dû durer toujours, mais la chance a tourné quand le Führer a décidé de les exterminer.
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Je n’ai ni rage ni rancœur. Je ne suis pas aigrie, blasée, cynique. Je n’ai rien contre les hommes et rien contre l’amour. J’ai été aimée. J’ai besoin d’aimer. C’est le seul truc que je fais avec constance. Mon vrai boulot, c’est ça. Depuis toujours. Personne ne m'empêchera d'aimer.
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Elle avait dû penser qu’elle serait tranquille, qu’elle saurait le tenir. Qu’avec elle, il changerait. Elle s’était crue la plus forte avec ses petits seins pointus, son teint de porcelaine et ses cheveux auburn. La partie était truquée. C’est elle qui avait distribué les cartes. À son avantage, croyait‑elle. En cas de pépin, elle pourrait toujours balancer son joker « jeunesse » pour rafler la mise. Elle s’était prise pour une princesse, un petit bout de sucre. Sauf que les petits bouts de sucre ne font pas des mouflets à intervalle constant. Leur histoire prenait l’eau. Englouti, le petit bout de sucre. Dissous dans une mer de larmes.
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Cette lucidité féroce n’enlevait rien au charme de ce père hors norme. Insaisissable. C’était un illusionniste. Son Houdini à lui. Le spécialiste de l’évasion. Le roi de la métamorphose. La maison n’était qu’une loge pour lui. Un lieu de passage. Rien de plus. L’essentiel se jouait à l’extérieur. Au contact de l’air et de la lumière, sous le regard des autres, il prenait forme et vie. Une sorte de réaction chimique qui le rendait plus beau, plus plein, plus fort. Tout, en lui, changeait. Son allure, sa gestuelle, son phrasé.
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Elle avait dû être très belle, avec ses grands yeux gris clair, son nez fin et sa bouche épaisse. Elle était menue. Il ne lui manquait aucune dent. Elles étaient toutes là. Blanches et bien alignées. Ce n’était pas si courant chez les vieux. Surtout chez les romanichels, comme disait Maman. Elle n’avait pas de rides, non plus. À force de passer son temps dans les courants d’air, son visage était lisse, comme érodé par le vent. Mon père ne l’aimait pas. Il disait que c’était le diable qui rentrait dans la maison.
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