Ce n'est pas mon histoire qui me définit, mais la manière dont j'en ai fait mon passé et non mon avenir.
Parfois quand je regarde sa famille, une pensée me traverse. Celle que sans Summer, la saveur des Vivaldi serait comme un chef-d'œuvre sans sa signature.
Je m'en tape, j'ai juste l'aspiration de vivre la musique, qu'elle fissure mes tympans, creuse jusqu'à ma capacité de réfléchir pour tout bousiller sur son passage.
Ce n'est pas parce qu'une relation ne dure pas qu'elle n'est pas importante. Ce que l'on retient d'une histoire n'est pas sa durée, mais son intensité.
La vie nous rappelle souvent qu'on n'a pas tous la chance de grandir à l'abri du besoin.
Je ne sais jamais quel œil contempler. Le bleu est aussi glacial que le blizzard de l’hiver, mais le plus foncé, malgré sa nébulosité, est presque rieur contenant cette étincelle de malice que je n’avais jamais repérée avant.
Ses yeux, ses baisers sont le pansement dont j’avais besoin afin de commencer à m’aimer, apaiser mes blessures physiques pour guérir les plaies de mon âme se répercutant sur le reflet du miroir.
Parce que j'estime que ce qui fait la pureté ou la beauté d'âme d'un être humain n'est pas sa religion, sa couleur de peau ou ses croyances. Ce sont ses actes qui comptent.
Je les ai souvent dessinés, mais je ne m’en lasserai jamais. Ses obsidiennes qui m’enveloppent comme si j’étais le plus précieux diamant de la planète.
Ceux que l’on croise… qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure, changent le cours de votre vie.