Debbie Macomber

"Chère lectrice !"

... sont les premiers mots qui vous explosent à la figure en ouvrant ce fascinant fascicule, et la menace devrait être suffisante. Messieurs, passez votre chemin ! Si toutefois l'ouvrage de Debbie la Torride vous attire par ses promesses secrètes, ayez la décence de le lire en cachette, ou mettez au moins votre masque.

Car ceci n'est pas n'importe quelle gnognotte feel-good, mais un authentique Harlequin cuvée 1996, destiné exclusivement à nous, les Femmes Véritables, avec tout ce qui va avec ! Waoouuh, comme on dit... !



Il est rare que la boîte à livres chez mamie regorge de trésors, mais le premier tour juste après le confinement était un total Waterloo littéraire. Cependant, le brûlant désir d'emporter au moins UN livre a dirigé ma blanche main vers cet irrésistible titre. Debbie nous promet une passionnante excursion parmi les descendants des chercheurs d'or, en nous offrant, si j'ose dire, cette éblouissante pépite prélevée avec soin dans un inépuisable filon romanesque.

Et comme je me suis souvenue que j'ai encore ce pot de Nutella qui traîne depuis la Chandeleur, je me disais que ce sera l'occasion de le finir.



Chère lectrice, bienvenue à Hard Luck ! On pourrait traduire cela par "pas de chance", ce qui n'est vraiment pas juste. Hard Luck est un endroit cossu dans un décor époustouflant, plein de gens charmants et joyeux. de plus, vos chances de vous marier et couler le reste de votre vie dans le bonheur permanent à -30°C augmentent considérablement dès que vous y mettez le pied. Debbie va démontrer tout ça d'une façon très poignante, avec beaucoup de sensibilité et d'humour tellement subtil qu'il faut le chercher à la loupe.

C'est dans ce coin romantique oublié de la civilisation que Matt ouvrira un hôtel, pour des gens comme toi et moi, chère lectrice, qui adorent les balades dominicales dans la toundra gelée. Bien sûr que les clients se bousculent, mais Matt reste le gars le plus malheureux de l'Alaska. Sa femme Karen a divorcé pour des raisons que même Debbie a du mal à justifier, et est partie vivre en Californie. Pourtant, les deux se désirent toujours "à se damner", alors, pourquoi, diable... ? Tais toi, curieuse lectrice, fais confiance à Debbie la Diabolique scénariste, essuie les larmes de frustration et d'incompréhension et replonge ton doigt dans le Nutella !

Je te sens fébrile et tendue, lectrice, alors je vais te confier que Karen va brièvement revenir à Hard Luck, pour assister au mariage de la soeur de Matt. Tes douces joues se couvriront d'un carmin profond à l'évocation de ce qui va se passer cette nuit-là... et à son retour en Californie, Karen va se rendre compte qu'elle est enceinte ! Quoi faire ? Comme elle ne veut plus jamais voir Matt, quoi de plus naturel que de débarquer à nouveau chez lui, pour vivre chastement à deux en attendant la naissance ? La perspicace lectrice a déjà compris que Matt aura l'occasion inouïe de reconquérir le tendre coeur de Karen. High five, Debbie !



Mais le pot de Nutella est presque fini, et à part un slow particulièrement langoureux à l'occasion d'un autre mariage, il ne se passe plus rien de TORRIDE. Rien; sauf si vous trouvez sexy que Matt cuisine. A partir du troisième chapitre, le livre libère la même décharge sensuelle que le short à bretelles d'un montagnard bavarois. Au point de se demander si le "L" dans le "Hard Luck" n'est pas une coquille d'imprimeur... Heureusement, le livre présente un autre attrait majeur, et c'est la psychologie des personnages.

Le subconscient de Karen est tellement compliqué que même Freud aurait jeté l'éponge en allant passer le reste de ses jours à vendre des pommes d'amour devant le Prater. Son raisonnement est mystérieux et ses agissements étranges. Et pourquoi on ne parle JAMAIS de ce bébé ? Serait-ce un fin thriller psychologique déguisé en Harlequin ? L'expression brindezingue de Matt sur la couverture pencherait en faveur de cette théorie, d'autant plus que cet homme est capable de penser que la meilleure façon de reconquérir une femme est de lui offrir une nuit sous la tente et une bonne partie de... hé !... de PÊCHE ! Vade retro, Satanas !



Mais ne désespère pas, chère lectrice. Tout est bien qui finit bien, et tes yeux vont déborder sur les dernières pages, évoquant l'avenir radieux de Karen avec Matt et sa mâchoire carrée, sa chemise à carreaux et son jean "boyfriend" carrément stylé*. *(consulter l'image). Si tu ressens une pointe de jalousie, tu trouveras sûrement la consolation dans ton propre "horoscope amoureux" sur minitel, 3615 Harlequin, ou tu peux commander la collection complète grâce au carton rose judicieusement inséré au milieu du livre, très utile, car il permet de savoir si tu as déjà dépassé la moitié et si c'est bientôt fini.



Pour conclure, c'est un de ces livres qui nous font passer "du rire aux larmes", même si pour chacun(e) ce sera pour des raisons différentes.

Comment noter ce torride ouvrage ? Debbie est au Harlequin ce que Chaucer est au patrimoine littéraire européen, alors au moins 4/5 dans ce cadre V.I.P. restreint. Mais après avoir décollé le livre des mains en grattant la dernière trace de guimauve visqueuse sur les doigts, il n'en reste pas grand-chose. Peut-être juste une petite morale que tout ce qui ressemble de loin à une pépite n'est pas forcément de l'or. Lectrice, j'ai vérifié !

1/5, pour me féliciter d'être allée jusqu'au bout.

Un jour et demi de confinement et même pas peur !

Moi, j'étais loin, partie en Alaska, où les nuits sont plus belles que vos jours avec ses aurores boréales, ou il fait très , très froid, où l'on mange du caribou, et où l'on répète à l'envie : "Winter is coming "...

Mais c'est un bilan mitigé que cette lecture ! L'histoire est plate et sans intérêt ; heureusement , il y a l'ambiance, le dépaysement, pour maintenir un peu l'attention de la lectrice.

Josie travaille comme cuisinière dans un hôtel-restaurant au fin fond de l'Alaska, pour la période estivale, et quand le moment de repartir à Seattle approche, son petit-amis lui demande de rester et la demande en mariage. Mais un poste l'attend à Seattle, alors elle repart. Se retrouveront-ils, ou pas ? Là est la question...

Sauf que déjà, ce couple , je n'y ai pas cru, on le croirait sorti des années 50 (on se tient la main et juste un bisou...) .

Il n'y a aucun suspens, l'histoire est plate, comme une limande...

Le seul intérêt de cette romance, c'est les passages sur l'Alaska, le froid, la morte saison, la solidarité entre le peu d'habitants de ce petit village, ce qu'on mange... Mais je ne regrette pas d' être arrivée au bout de ce livre, la ballade fût agréable, et donne furieusement envie de faire le voyage.

(Oui, même avec les - 40 degrés , farpaitement ! )

Je n'aurais jamais pris ce livre dans une médiathéque sans sa couverure qui me permettait de valider un challenge Babélio... J'avais déjà fait un essai avec l'autrice et avais jugé son ton, trop "gentillet " pour moi.

Mais celui-ci promettant une touche fantastique, dans le genre que j'aime bien, dans le genre que le papa Noël existe pour de vrai , j'ai replongé .



Pour les vacances, de Noël, Lindy épuisée par le travail, par une rupture douloureuse avec son petit-ami parti avec sa meilleure amie, rentre chez elle, ( enfin, chez ses parents).

Quand elle était petite, Lindy écrivait chaque année sa lettre au Père Noël, banal , me direz-vous ? Oui, mais ce qui l'était moins, c'est que sa mère les a toutes conservées (!) et que le Père Noël exécutait tous ses souhaits, même celui de lui apporter un papa le 24 décembre... Alors, devant sa fille toute tristounette, la maman ressort la boîte aux lettres et met le nez de sa fille devant l'évidence : le père Noël lui apporte toujours ce qu'elle demande, " Alors écris-lui une lettre , ma fille !".

Et l'on devine , vu que c' est un roman feel good, que Lindy obtiendra : un petit-ami, une meilleure amie, et un job !



La fin, on la connait, donc, comme je le dis toujours : l'important, ce qui fait la saveur d'un tel roman, c'est comment l'écrivain se débrouille pour y arriver... Et là , tout est trop facile, aucun obstacle en travers du chemin....

Je crois pouvoir dire que le style de Debbie MacComber n'est pas pour moi, il n'a pas assez d'aspérités ! Ça aurait pu être le suspens, mais non ! Des quiproquos? non . De l'humour ? nada . Du fantastique ? Si peu .

Tout le monde est ce qu'il paraît être dés le début, aucune surprise et même le Père Noël est vrai, et c'est à peine si Lindy s'en étonne, alors que , bon sang de bonsoir, ce serait un scoop formidable s'il existait !



Cette histoire plaira à celles qui n'ont pas ( mais vraiment pas ! ) envie de se prendre la tête, à celles qui regardent les films de Noël (avec 40 ° de fièvre avachies sur leur canapé !), ou à celles qui cuvent une gueule de bois carabinée de sucre,



Un peu trop aseptisé, et mièvre pour moi...

A l'approche des fêtes de Noël, Merry Knight est plus débordée que jamais. Au travail, elle est sur le point de boucler un dossier très important et ne compte plus les heures supplémentaires exigées par son patron, l'intransigeant Jay Bright. A la maison, sa famille s'appuie entièrement sur elle. Son père est en déplacement toute la semaine, sa mère, atteinte d'une sclérose en plaques, s'affaiblit de jours en jours et son frère, trisomique, demande beaucoup d'attention. Pourtant, Merry est heureuse. Son contrat touche bientôt à sa fin et elle pourra ensuite profiter pleinement de sa période de l'année préférée. Mais sa mère et son frère se font du souci. Merry est jeune, belle, intelligente, dévouée, pétillante et...toujours célibataire ! Les deux complices décident de lui offrir un cadeau d'anniversaire un peu particulier : un abonnement sur un site de rencontres sur internet. D'abord furieuse, la jeune fille s'adoucit et se laisse même prendre au jeu. Et là voilà, conversant tous les soirs avec Jay, un inconnu qui fait battre son cœur. Mais quand ils décident de passer du virtuel au réel, tout s'effondre pour Merry. Elle connaît Jay et elle le déteste !



Petits biscuits aux épices, vin chaud, illuminations et flocons de neige...C'est Noël ! Et pour se mettre dans l'ambiance, quoi de mieux qu'une charmante romance aux parfums de cannelle ? La surprise de Noël réunit tous les ingrédients pour un moment de déconnexion du train-train quotidien et un plongeon dans la guimauve des bons sentiments : des personnages, certes stéréotypés, mais attachants, une famille qui s'aime et se soutient et un amour naissant avec son lot d'obstacles et de malentendus. En ouvrant ce roman, on sait à quoi s'attendre et le job est fait, et bien fait.

Une comédie romantique comme on les aime, sans surprise, mais chaleureuse, moderne, bonne pour le moral.

A réserver bien sûr aux grands romantiques.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Diva Romance.

Je suis victime d'une petite panne de lecture en ce moment et j'avais donc envie d'une lecture facile, sans prise de tête.



L'amour par petite annonce est un roman qui se lit vite, les personnages sont sympa, on s'attache vite a notre couple que tout oppose mais qui finalement s'est plutôt bien trouvé ainsi qu'aux enfants.



Derrière la romance, il y a une petite intrigue qui ajoute un petit plus au livre.



Le dépaysement est lui aussi garanti :

"D'ailleurs , autant qu'elle s'en souvenait, les gens de l'Ouest n’appréciaient guère la bonne nourriture. Dans son esprit, le Montana était associé aux huîtres énormes des montagnes Rocheuses et aux steaks épais et saignants grillés sur un feu de camp.



La cuisine de la Louisiane, en revanche, était aussi riche et savoureuse que son histoire. Chaque matin, Mary se régalait d'un délicieux café créole et parfois de savoureux beignets. Elle avait lu un jour que les conducteur de chariots, a l'époque de la conquête de l'Ouest, faisaient bouillir leur café a même le feu, sans le moudre. Cette simple idée lui donnait des frissons.



En Louisiane, il y avait des crustacés a profusion, qu'on empilait fumants sur les tables avant de les décortiquer d'une main experte. La Louisiane avait une âme comparée au Montana, qu'en dépit de tous ses efforts Mary ne parvenait pas a se représenter autrement que rude et désolé. Pas étonnant que ce fermier ait du passer une petite annonce pour trouver une femme !"



En bref, pas de coup de cœur mais un roman qui se laisse lire en cette fin d'été.
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J’ai passé un bon moment avec cette jolie histoire d'amour qui démarre de manière peu ordinaire : Travis a besoin d'une épouse pour l'aider à élever les trois enfants dont il a la charge depuis la mort de son frère, Mary cherche à échapper à la solitude en répondant à une petite annonce.



Un accord est vite conclu, mais lorsqu'ils se rencontrent, malgré les espoirs qu'ils n'ont pas pu s'empêcher de fonder secrètement chacun de leur côté, ce n'est pas le coup de foudre, même pas un petit coup de cœur... C'est pourtant le point de départ d'une relation qui se construit au jour le jour, tandis qu'ils apprennent à se connaître et à surmonter ensemble les difficultés de la vie commune et de l'éducation des enfants...



L'auteur développe une deuxième intrigue en parallèle du mariage de Mary et Travis (un deuxième couple qui peine à avancer faute de se faire confiance) ce qui apporte du rythme au récit et un suspense auquel on ne s'attend pas en lisant le résumé.



Le style de Debbie Macomber est fluide et agréable et la lecture est facile même si on reste un peu à la surface des choses. Cependant le roman a un côté un peu vieillot qui peut donner l'impression qu'il a été écrit bien avant 1993 : l'héroïne, trentenaire, arrive au mariage vierge et sans aucune expérience amoureuse, les femmes restent à la maison à coudre et à cuisiner, etc.



Ainsi, même si c’est une belle histoire que nous raconte Debbie Macomber, j’ai préféré les romans de la série La Maison d’hôtes que j'ai lus l’année dernière.

Ce cinquième et dernier tome de Retour à Cedar Cove est construit un peu différemment des précédents qui suivaient tous le même modèle, avec trois intrigues qui avancent parallèlement (l'histoire de Jo Marie, propriétaire de la maison d'hôte et narratrice, et celles de deux de ses hôtes). Cette fois, nous suivons seulement deux histoires, à travers le point de vue de quatre personnages (deux couples en devenir, bien sûr...) qui prennent la parole tour à tour.



Cela laisse plus de temps pour développer chacune des intrigues et pour mieux connaître les personnages. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé le deuxième couple, Emily et Nick, tous deux en "deuil", elle de fiançailles annulées et lui d'un frère mort dans ses bras. Et c'est une maison qui leur permettra de se rencontrer, même si les débuts sont orageux...



Quant à Jo Marie et Marc, les obstacles sont encore nombreux à surmonter pour parvenir au happy-end qu'on attend depuis le premier tome ; à commencer par l'absence de Marc "disparu" en Irak, sans oublier leurs caractères obstinés une fois qu'ils sont enfin réunis...



La plume de Debbie Macomber est agréable malgré quelques petites longueurs (l'auteur revient à plusieurs reprises sur ce qui s'est passé dans les précédents volumes, mais aussi sur ce que sont devenus ses anciens hôtes).



J'ai donc passé un très bon moment avec De si Beaux Lendemains qui clôture joliment cette pentalogie (et en plus j'ai appris un mot !).

J'ai découvert Debbie Macomber avec la série Retour à Cedar Cove qui m'avait beaucoup plu. Et là, je remonte le temps pour découvrir Cedar Cove quelques années plus tôt dans La Baie des Promesses que j'ai également beaucoup aimé.



L'autrice utilise à peu près la même recette puisque le roman se partage entre plusieurs "héroïnes", des habitantes de la ville, de différentes générations, confrontées à des problèmes de cœur : famille, amour, amitié, etc. J'ai été contente de retrouver des lieux que je connaissais et surtout l'atmosphère douce et chaleureuse de la petite ville côtière.



Le style de Debbie Macomber n'est pas très élaboré. Elle énumère juste les faits sans la moindre fioriture, mais cela fonctionne très bien. Les faits s'enchaînent avec fluidité, on passe d'un personnage à l'autre sans à-coup, avec une logique et une simplicité bienvenues.



Seul bémol, à la fin du roman certaines intrigues restent un peu en suspens. En effet, La Baie des Promesses est le premier tome de la série Cedar Cove et si le happy-end est bien là pour la plupart des personnages, on n'a pas encore toutes les réponses et c'est assez frustrant...

Ce livre est le tome 3 de la saga Cedar Cove. Vous en avez l’habitude, je ne fais jamais les choses de manière conventionnelle, pour ce qui est de la lecture en tout cas.



En ce qui me concerne, je n'ai eu aucune difficultés à me plonger dans cette histoire, les deux précédents tomes non lus n'ont pas été un obstacle à ma compréhension de l'histoire.



Un joli roman avec trois histoires qui s'entrecroisent: celle de Jo-Marie qui tient la maison d'hôtes et qui se remet de la mort de son mari., celle d'Ellie qui vient pour rencontrer son amour virtuel et qui n'est pas au bout de ses surprises et Maggie et Roy qui donnent une seconde chance à leur mariage.



Du romantisme, c'est sûr, mais avec de nombreux rebondissements qui donnent un rythme de lecture très agréable.



L’auteure nous donne envie de découvrir cette maison d'hôtes, la ville de Cedar Cove où tout le monde se connaît et s’entraide mais où il est difficile de circuler incognito, la curiosité y est de mise.



Très agréable lecture, coutume chez Charleston. Une fin qui donne envie d'en découvrir la suite...
Lien : https://livresque78.wordpres..

Je ressors de ce quatrième tome complètement séduite et pourtant c'était loin d'être gagné vu que le début du roman ne m'avait pas du tout convaincue.



J'étais perplexe face au départ incompréhensible de Mark qui venait pourtant d'avouer ses sentiments à Jo Mary (et les explications qu'on nous donne par la suite ne se semblaient pas plus convaincantes) . Et j'étais encore plus dubitative face au désir de vengeance d'une des hôtes de la Villa Rose qui a bien l'intention de profiter de la réunion des anciens élèves de son lycée pour se venger enfin, et devant tout le monde, de celui qui l'avait humiliée dix ans plus tôt.



Heureusement l'intrigue prend par la suite une autre direction, avec trois femmes malheureuses en amour, chacune pour des raisons différentes. On les voit faire leur possible pour surmonter leur peine et aller de l'avant pour tenter de trouver l'apaisement, si ce n'est le bonheur qui semble hors de portée...



Et puis le roman se termine sur quelques pages poignantes, alors que le suspense est à son comble pour nous autant que pour l'héroïne.Heureusement le cinquième tome sera disponible dans quelques jours...

Ce deuxième tome ressemble beaucoup au premier : la même construction avec trois intrigues qui avancent en parallèle sur seulement quelques jours, la même atmosphère chaleureuse malgré le voile de tristesse qui enrobe toute l'histoire,...



Quelques mois ont passé depuis le premier tome et Jo Marie, désormais bien installée dans sa maison d'hôtes, pense commencer à surmonter le deuil de son mari, soldat disparu en mission, lorsqu'elle reçoit un appel de sa hiérarchie ce qui, contre toute logique, réveille en elle un espoir insensé.



Dans le même temps elle reçoit une femme affaiblie par un cancer et qui, face à un avenir plus qu'incertain, souhaite "mettre ses affaires en ordre" en revoyant son premier amour, le seul qui ait vraiment compté.



La troisième intrigue met en scène une famille qui se réunit pour les noces d'or des grands-parents dont les festivités ont été préparées par leur petite-fille, qui est très perturbée par l'arrivée du voisin de ses grands-parents dont elle était amoureuse à l'adolescence alors qu'il se moquait d'elle sans arrêt.



Ces trois histoires nous font passer par toutes sortes d'émotions, et même si on sent que le happy end est inévitable, on s'inquiète, on tremble et on espère avec les personnages. Mais j'ai surtout aimé l'amitié houleuse qui se développe peu à peu entre Jo Marie et Mark, dont le caractère bougon ne facilite pas les choses.



Malgré les similitudes avec le premier tome (ou peut-être grâce à elles), j'ai passé un délicieux moment avec ce tome et j'ai hâte de lire le prochain, La mélodie de l'été, (et je viens de découvrir sur Internet qu'un cinquième tome, De si beaux lendemains, doit sortir en août).

C'est une lecture agréable malgré le thème central, le deuil, et une certaine tristesse qui plane sur tout le récit.



En effet, l'auteur évoque le deuil à travers trois personnages qui vivent des expériences très différentes, toutes liées à la mort d'un proche. Une jeune veuve qui ouvre une maison d'hôtes pour démarrer une nouvelle vie, une jeune femme revient dans sa ville natale où elle n'était pas revenue depuis qu'elle avait causé la mort de sa meilleure amie, un homme qui doit rentrer s'occuper de son beau-père, avec qui il ne s'est jamais entendu mais qui vit ses derniers jours.



La "triple intrigue" se déroule sur seulement quelques jours et il se passe beaucoup de choses. Tout se passe d'ailleurs peut-être un peu trop bien, mais l'atmosphère est douce et chaleureuse et on se sent bien dans la petite ville côtière que nous découvrons à la suite de Jo Mary, la propriétaire de la maison d'hôte.



S'il y avait quand même un petit bémol, ce serait les "apparitions" qui suggèrent une possible intervention surnaturelle. C'est suggéré un peu trop fort à mon avis...



Il n'empêche que j'ai passé un moment très agréable à Cedar Cove et j'ai hâte d'y retourner bientôt pour le deuxième tome...





P.S. : On croise ici Olivia Lockhart, l'héroïne de La Baie des Promesses, qui m'attend dans ma p.a.l.

Une romance toute douce, toute mignonne, qui se lit d'une traite et qui donne du baume au coeur. Quelques fois mon petit coeur d'artichaut se plait à fondre. Alors oui, c'est très rapide , tellement rapide que c'en n'est pas crédible. Mais en même temps, on sait dans quoi on s'engage en se plongeant dans ce type de récit. A mi-chemin entre Orgueil et Préjugés ( mon roman préféré) et Les Amoureux de Noël ( mon téléfilm de Noël préféré), j'ai clairement fondu pour le personnage de Merry, si positive, si chaleureuse, si... esprit de Noël. L'histoire en elle-même est un peu clichée... Mais au final si ça marche? Coup de foudre, ennemy to lovers, identité masquée. Un bon petit cocktail. S'ajoute à cela une romance par le biais d'un site de rencontre, de quoi bousculer les codes et la rende un peu plus actuelle. Enfin, et surtout, l'autrice nous offre également une famille de Merry des plus attachantes. Le seul bémol, pour moi, est l'oscillation... Un petite pointe dans mon coeur si attaché à l'exclusivité sans compromission. Mais passé ce détail, je trouve que c'est une romance de Noël qui remplit son job et que je relirai sûrement dans les années à venir...

On retrouve dans ce troisième tome l'atmosphère douce et chaleureuse de Cedar Cove ainsi que la même construction que dans les précédents tomes avec les trois intrigues qui s'entrecroisent et qui semblent être la marque de fabrique de la série.



La relation de Jo Mary et Mark prend un tour plus ambigu. Alors que la jeune femme peine à faire le deuil de son mari, elle ne peut s'empêcher de se montrer curieuse de tout ce que Mark semble cacher. En effet, elle se rend compte qu'elle ne sait presque rien de celui qu'elle considère comme son meilleur ami depuis son arrivée à Cedar Cove et elle essaye de mener l'enquête. Mais il lui oppose un silence obstiné et l'entourage de la jeune femme interroge celle-ci sur ses véritables motivations. Le dénouement finit par apporter encore plus d'interrogations : Mark avoue une attirance pour Jo Marie, mais comme tout relation serait impossible en raison de son passé il annonce qu'il va partir. Que de mystères !



Les deux autres intrigues m'ont moins touchées. J'ai eu l'impression qu'elles étaient traitées trop rapidement pour que ça ne semble pas un peu superficiel alors que les deux histoires auraient sans doute mériter un roman chacune. On n'a pas vraiment le temps de connaître les personnages et de s'attacher à eux.

Dans les deux cas, il est question de situation de famille compliquées, qui mettent les protagonistes face à des actes de leurs proches difficiles à comprendre et à pardonner, avec des décisions graves à prendre.



J'ai à nouveau passé un délicieux moment à Cedar Cove même si ce tome m'a un peu moins plu que les précédents et j'ai hâte de lire le prochain, Le bon côté de la vie, pour découvrir ce qui va arriver à Jo Mary et Mark.

Avec ce cinquième et dernier tome, Debbie Macomber clôture en beauté la série Retour à Cedar Cove.

L’histoire reprend où elle s’était arrêtée dans le quatrième tome, et surtout l’on recroise de nombreux personnages des histoires précédentes, ce qui est bien agréable.

Jo-Marie essaie de reprendre le cours de sa vie malgré la disparition de Mark et Emily, l’ex fiancée de James, vient s’installer à la Villa Rose pour elle aussi reconstruire sa vie. Et évidemment la maison d’hôtes va une nouvelle fois démontrer ses pouvoirs de guérison !

Dans ce quatrième tome de la série Retour à Cedar Cove, on reprend l’histoire à l’endroit où on l’avait laissée. Mark va mettre son projet de départ à exécution, laissant Jo Marie dans l’expectative. Dans sa maison d’hôtes, elle va recevoir deux amies, Coco et Katie, qui sont là pour un week-end de retrouvailles d’anciens élèves du lycée au cours duquel elles espèrent pouvoir régler leurs comptes avec leurs petits amis de l’époque.



Je n’ai pas trop aimé ce tome qui à mon sens est vraiment moins bon que le précédent, sans doute parce que j’ai trouvé les hôtes de Jo Marie moins attachants et les histoires se déroulant en parallèle pas très interessantes, le départ de Mark laissant clairement un vide.

Ce n'est pas du tout mon genre de lecture, et quand je me retrouve à lire ce type d'histoire, c'est parce qu'une amie (qui trouvait l'histoire trop belle) me l'a mise dans les mains. Néanmoins, la lecture n'a pas été déplaisante (écriture fluide et seulement 200 pages). J'ai passé un petit moment agréable avec Lucie, Aren et leurs anges gaffeurs.



Une jolie petite romance, certes cousue de fils blancs et où l'on est assuré d'un dénouement heureux mais qui, sans nul doute, plaira à ceux et celles qui sont fleur bleue et qui aiment lire des histoires d'amour. L'histoire se passant pendant la période de Noël, je conseille sa lecture à cette époque-là pour être dans le contexte : magie de Noël, ambiance et surtout... "miracle" de Noël !

Pfiouuuuu !

Il me restait 43 minutes pour lire un livre pour juillet !

J'ai réussi à le finir très rapidement !

Bon comme vous voyez en ce moment c'est pas la grande forme avec les livres je ne lis plus !

Je fais une pause avec Alexandre Dumas "Les Quarante Cinq" j'en ai marre j'ai fait une overdose que je fus presque dégoûté de lire des livres !

Car je trouvais ça chiant à force.



Mais je me suis rattrapé avec cette histoire vachement touchante prenante et avec de l'aventure.

Pour le moment moi et les classiques c'est terminé j'arrête pendant un longggggg moment c'est chiant de me forcer un moment... J'ai que ça pratiquement dans ma bibliothèque...

Enfin bref j'espère que vous allez bien après ces longs jours sans moi je suis désolé je vous promets que j'essaye de revenir petit à petit !

Bonne nouvelle sinon mon livre est enfin disponible depuis le 10 juillet.

Aller à très vite pour de nouvelles lectures en août !

J’ai lu ce roman sans savoir que c’était le troisième tome de la série Retour à Cedar Cove, mais cela ne m’a absolument pas gênée.

C’est un roman sentimental voué à une lecture détente dont je ne suis même pas sure qu’il se déroule en été malgré son titre qui n’a rien à voir avec l’histoire.

Trois histoires d’amour se déroulent en parallèle dans la maison d’hôtes de Jo Mary, et la lecture est plutôt agréable.

Par contre, l’histoire se termine par une question, donc il va falloir que je lise la suite à l’occasion.

Cedar Cove est une petite ville tranquille de 7000 habitants près de Seattle où vous pourrez rencontrer toute une galerie de personnages très attachants si vous décidez d'ouvrir ce livre.

Il y a d'abord Roy et Corrie, un détective et sa femme, et leurs deux grands enfants, Linette et Mack. Ils reçoivent des lettre anonymes qui pourraient être liées à leur passé...Et en même temps s'inquiète pour l'avenir amoureux de leur fille qui s'est amourachée d'un docteur alors que le beau Cal, un cow boy, pourrait être beaucoup mieux pour elle....Il y a beaucoup trop de personnages pour les décrire tous, c'est vrai qu'il faut quand même rester un minimum concentrés pour les identifier tous, mais on s'y retrouve quand même vite.

C'était un agréable moment de lecture, et comme le livre finit sur un suspense, il est possible que je lise la suite prochainement !

Merci à Netgalley et Harper Collins pour cette lecture...