AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de David Foenkinos (5735)


Martin allait être confronté à une autre tragédie. À vrai dire, les deux éléments étaient peut-être liés. Oui, en y repensant, il lui paraissait évident que son père avait commencé à tousser juste après son échec au casting. Une toux anodine au début, puis de plus en plus inquiétante. John avait fini par prendre rendez-vous chez un généraliste, qui l'avait envoyé consulter un pneumologue. Ce n'est jamais bon signe quand un médecin vous jette dans les bras d'un confrère. Mais John s'était présenté sans appréhension particulière. Il n'avait jamais considéré la maladie comme une possibilité, évoluant toujours, en matière de santé tout du moins, dans une forme d'insouciance quant au pire. L'examen dura plus longtemps que prévu. Le médecin cherchait ses mots, ce qui voulait tout dire. Le cancer était déjà en marche, inexorable. Au poumon. Lui qui n'avait jamais fumé. Cela ajoutait de l'absurde à l'absurde. Toute sa vie, John avait été en décalage par rapport à lui-même ; jamais au bon endroit, comme au concert de The Cure : comme dans sa vie Drofessionnelle : comme à l'occasion de la rencontre avec David Heyman ; et voilà qu'à présent on lui trouvait une maladie qui lui allait si mal.

En entendant la sentence, il ne dit rien. John était du genre à penser que les choses existent uniquement si on les nomme.
Commenter  J’apprécie          290
Tu vas devoir porter des lunettes, conclut l’infirmière. A dix ans, c’est une annonce qu’on trouve en général assez plaisante. On ne sait pas encore qu’on perdra des heures à chercher partout ces deux ronds de verre sans lesquels on ne pourra pas sortir ; on ne peut pas savoir non plus qu’on les cassera avant un rendez-vous très important et qu’il faudra se débrouiller dans un brouillard absolu ; on ne peut pas savoir enfin que, si un jour on doit porter un masque chirurgical, on évoluera dans un monde soumis à la dictature de la buée. Pour le moment, Martin pense que cela lui donnera un air sérieux, ou au moins intelligent, et que ça plaira probablement à Betty. (p.31)
Commenter  J’apprécie          290
Je ne voulais surtout pas me laisser embarquer dans l'écriture d'un roman qui servirait d'arrosoir pour les fleurs d'une tombe. Je préférais me consacrer aux vivants.
Commenter  J’apprécie          290
Quand on se sent fragile, on regrette amèrement la personne avec qui on partageait tout. Être à deux équivaut, d'une certaine manière, à couper les blessures en deux.
Commenter  J’apprécie          292
Quand vous souffrez, tout le monde vous considère comme un produit explosif. Vos interlocuteurs s’approchent de vous en espérant que le fil rouge et le fil bleu qui sont en vous ne vont pas leur faire exploser une bombe au visage.
Commenter  J’apprécie          290
"Chacun peut adorer la lecture, à condition d'avoir en main le bon roman, celui qui vous plaira, qui vous parlera, et dont on ne pourra pas se défaire......."
Commenter  J’apprécie          290
Certains auteurs donnent le sentiment, souvent justifié, d'écrire toujours le même livre...ce n'est certainement pas un reproche que l'on peut faire à David Foenkinos ,même si son dernier livre n'est sans doute pas son meilleur, il n'en demeure pas moins vrai que c'est une nouvelle preuve du talent de cet auteur pour nous raconter des histoires toujours très surprenantes. Avec un style très délicat qui paraît naturel mais évidemment très travaillé et toujours plein d'humour, il nous entraîne cette fois dans la librairie des livres non publiés pour y dénicher un roman dont on comprend assez vite que le personnage principal n'est pas celui que l'on pense...un peu d'érotisme met le piment nécessaire aux relations amoureuses éphémères ou pas des personnages tous très ( peut-être trop...)sympathiques. Des clins d'oeil parfois un peu appuyés sur l'auteur et l'actualité littéraire, n'empêchent pas d'apprécier cette lecture finalement assez divertissante...
Commenter  J’apprécie          290
- Merci beaucoup d'avoir pris le temps de nous rencontrer.
- Je vous en prie. Ça vous a plu, le thé au caramel ?
- Oui merci, répondirent Delphine et Frédéric en chœur.
- Tant mieux, car on me l'a offert, et je n'aime pas ça du tout. Alors j'essaie de m'en débarrasser quand j'ai des invités.
Commenter  J’apprécie          290
J’ai dit qu’on était plus populaires que Jésus. Je pourrais dire que je suis plus riche que le Bangladesh.

Commenter  J’apprécie          290
On devrait vivre sa vie à l'envers pour ne pas la rater.
Commenter  J’apprécie          290
Je préfère avoir mal au cou qu'au coeur.
Commenter  J’apprécie          290
Le livre était ainsi coupé en deux ; la première partie avait été lue du vivant de François. Et à la page 321, il était mort. Que fallait-il faire ? Peut-on poursuivre la lecture d’un livre interrompu par la mort de son mari ?

Commenter  J’apprécie          290
A cause de la moquette, on n'entendait pas le bruit de ses talons aiguilles. La moquette, c'est le meurtre de la sensualité. Mais qui avait bien pu inventer la moquette ?
Commenter  J’apprécie          290
Un jour, on sera surpris que quelqu’un ne soit pas écrivain, déclara-t-il. On s’exclamera : “Quoi ?? Il n’écrit pas ??!”
Commenter  J’apprécie          280
Quand on vivait une période difficile, elle pouvait durer toute une vie. Ou alors, avoir des conséquences sur toute la suite de sa vie.
Commenter  J’apprécie          280
Elle pouvait aller à pied jusqu’au siège de la Web TV où travaillait Iris. C’était « rue de la Fidélité » dans le Xe arrondissement de Paris ; il n’y avait donc jamais de temps mort à l’ironie. Sans cesse, la vie se moquait de nous, comme si le malheur des humains était un divertissement cosmique.
Commenter  J’apprécie          280
La vrai mesure de la vie est en fait le souvenir.
Commenter  J’apprécie          280
Quelque chose m'attirait dans ce nom, Aby Warburg.
Alors, j'ai tout lu sur cet étrange personnage.
Aîné de sa famille, il lègue sa fortune à ses frères.
A une seule condition.
Ils doivent lui acheter tous les livres qu'il veut.
Aby Warburg est ainsi à l'origine d'un fonds bibliophilique inouï.
Il a des théories sur le rangement des livres.
Notamment celle du bon voisinage.
Le livre que l'on cherche n'est pas forcément celui que l'on doit lire.
Il faut regarder celui d'à côté.
Commenter  J’apprécie          280
Pour trouver le sommeil,elle parcourt ses souvenirs.C'est le seul endroit où demeure la tendresse.
Commenter  J’apprécie          280
Les mots n'ont pas toujours besoin d'une destination.
On les laisse s'arrêter aux frontières des sensations.
Commenter  J’apprécie          280



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de David Foenkinos Voir plus

Quiz Voir plus

David Foenkinos

De quoi souffre Hector le personnage principal de son livre "le potentiel érotique de ma femme" .

de collectionnite aigüe
de kleptomanie
d'alcoolisme
de narcolepsie

9 questions
135 lecteurs ont répondu
Thème : David FoenkinosCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..