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3.33/5 (sur 9 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Journaliste au CNET.com (site spécialisé dans les technologies) et auteur américain de thriller

David Carnoy habite à New York avec sa femme et ses enfants.
Son premier roman paru en France, "Par la grande porte", se déroule dans la Silicon Valley, où il a grandi. Il est allé à l’université de Wesleyan et a obtenu un diplôme en écriture d’invention de l’université de Columbia.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
_ Vous avez passé un moment là-dedans, dit Burns. Vous aviez des amis. L'un d'eux est-il sorti ? Vous avez discuté avec l'un d'eux, dernièrement ?
Richie secoue la tête, et la tristesse lui voile le regard.
_ Vous en êtes sûr ? demande Burns un peu plus agressivement. J'ai cru remarquer une petite hésitation, là.
_ Non, répète-t-il fermement.
_ Vous pouvez nous donner quelques noms, qu'on vérifie leur statut ?
_ Vous vous souvenez du Dr Jaron ? Le Dr Ben Jaron ?
_ L'anesthésiste ? demande Madden.
_ Lui-même.
_ Ça fait un bout de temps que je n'ai pas entendu parler de lui. Vous vous le rappelez, Burns ?
Burns s'en souvient.
_ Eh bien, il est toujours derrière les barreaux, dit Richie. Allez lui parler.
_ Vous étiez proches ?
_ Appelez ça comme vous voudrez. On jouait à des jeux de société, on philosophait sur l'état du monde et on s'échangeait nos histoires de femmes. Ses stats étaient bien meilleures que les miennes. Cela dit, moi, j'essayais de coucher avec des filles qui étaient encore réveillées, ce qui peut s'avérer un défi.
En taule, son ami le plus proche était un violeur, un anesthésiste qui ramenait des femmes chez lui, les droguait, prenait des photos d'elles nues et avait des rapports sexuels avec elles pendant qu'elles étaient inconscientes. Il avait fallu deux ans et dix victimes avant qu'il se fasse prendre.
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Le corps est dans une unité de réfrigération, couché sur une table roulante en acier brossé et recouvert d'un drap. Lyons fait coulisser la civière et découvre le cadavre jusqu'à la taille, mettant au jour les bras de McGregor. Sur leur face interne, à hauteur des coudes, on distingue quelques petits points rouges, disposés sans symétrie. On dirait des piqûres de moustiques qu'on aurait grattées, mais ce sont à l'évidence des traces de seringue.
_ Une idée de ce qu'il s'envoyait ? demande Madden.
_ On le saura bientôt, répond Lyons en secouant la tête. [...]
_ Ça aurait pu le tuer ?
_ Non. Pour commencer, ces traces sont anciennes. Mais j'ai trouvé une paire de pilules dans son estomac. Partiellement dissoutes. Il les a probablement absorbées quinze ou vingt minutes avant de mourir. En revanche, se faire trancher la jugulaire et répandre la moitié de son sang par terre n'a pas dû le remettre en forme.
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_ Eh bien, on arrête là avec les devinettes, déclare Pastorini. Je veux connaître l'emploi du temps de tout ce petit monde. Je veux les données de leurs téléphones. Je veux des témoins sur le terrain. Je veux l'arme du crime.
Il brandit son iPad et le colle pratiquement sous le nez de Madden.
_ Je veux des putains d'épingles virtuelles sur mon putain de plan virtuel.
_ Pete ? dit Madden.
_ Quoi ?
_ Combien avez-vous bu de Loca Mona (*) aujourd'hui ?
_ Je n'en sais rien. Deux. Trois. Pourquoi ?
_ Je sens que je m'excite juste en restant assis en face de vous. Et on dirait bien que votre iPad se met à se recharger dès que vous le touchez.

(*) Boisson énergisante à base de caféine.
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_ Billings et sa vision à long terme, que Dieu le bénisse ! dit Lyons avec un sourire. J'aimerais avoir la même patience, mais il n'a pas une ex-femme qui envoie ses mômes dans le privé juste pour le faire chier.
_ Vous l'avez quand même trompée...
_ Les gens font des erreurs.
Une fois, c'est une erreur, pensa Madden. Plusieurs fois, c'est une maîtresse. Mais il n'en dit rien.
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Il s'était mis à lui téléphoner toutes les quelques semaines. Il lui envoyait des présents. Rien de sérieux. Une cagette de pommes, par exemple, parce qu'une fois elle lui avait parlé d'une pommeraie qu'elle avait visitée, dans l'Orégon, où poussaient les meilleures pommes qu'elle eût jamais goûtées. Les cadeaux qu'il lui faisait n'étaient pas chers, mais attentionnés. Puis, un jour, c'est elle qui l'avait appelé. Cela faisait deux semaines qu'ils ne s'étaient pas parlé, et elle s'était demandé pourquoi il n'appelait pas. ça la préoccupait, ce qu'elle trouvait surprenant. Du coup, elle avait décroché son téléphone et composé son numéro. C'est à ce moment-là que les choses avaient changé. Elle commençait tout simplement à se sentir plus ouverte à l'idée d'une relation.
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