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3.78/5 (sur 58 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Rome , le 26/04/1974
Biographie :

Né en 1974, Daniele Mencarelli vit non loin de Rome, à Ariccia. Il a publié plusieurs recueils de poèmes depuis 2001, collabore à divers quotidiens et revues, et travaille aussi pour la RAI. En 2018, son premier roman, La casa degli sguardi, a été couronné par le prix Volponi, le prix Severino Cesari et le prix John Fante du premier roman. En 2020, il publie Nous voulons tous être sauvés, finaliste du prix Strega et lauréat du prix Strega Giovani la même année. En octobre 2021, il achève cette première trilogie avec Sempre tornare.

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https://www.laprocure.com/product/1527064/mencarelli-daniele-la-maison-des-regardsLa Maison des regardsDaniele Mencarelli Éditions du Globe « J'avais très à coeur de vous présenter le nouveau livre de Daniele Mencarelli. Peut être ne le connaissez vous pas ? C'est un auteur italien qui est poète et il est publié chez Globe. Il s'agit de ... le titre, c'est “La Maison des regards” . Il s'agit de l'autofiction, comme en sont spécialistes les éditions du Globe. Et donc c'est une histoire vraie mais racontée de manière romanesque. Il y a des dialogues et on a l'impression de lire un roman. Et ce qui est important de savoir, c'est que c'est une histoire vraie. Alors c'est de raconter son histoire à un moment de sa vie où Daniele traverse une vraie crise existentielle. Il est devenu alcoolique, il ne pense qu'à boire, il n'écrit plus du tout, Il est au fond du trou et vit chez ses parents et sa famille, donc ses parents, ses frères et soeurs ont avec lui une relation, ils n'ont plus vraiment de relation avec lui, ils ne savent plus quoi faire. C'est un peu la désespérance. Jusqu'au jour où il trouve un boulot, il faut bien qu'il gagne sa vie, dans un hôpital pour enfants qui s'appelle l'Enfant-Jésus à Rome. Et c'est le début d'un long chemin vers la rédemption. Ce livre est truffé de moments extraordinaires et de moments qui vous apportent énormément de choses, en fait, parce que c'est un livre, une fois vous l'avez refermé, vous y pensez longtemps après C'est un livre qui vous habite en fait. Il y a des moments de grâce extraordinaire. Il y est question de foi également. Ces enfants, ils ont un visage, Il va découvrir. Ça va être un choc pour lui de découvrir la maladie chez les enfants, la mort, la souffrance des parents aussi. Donc il est question d'énormément de choses. C'est fascinant. C'est absolument, C'est vraiment ce qu'on peut appeler un livre poignant au sens premier du terme. Parce que vraiment, physiquement, vous ressentez ... C'est tellement, tellement émouvant. Voilà. Donc, lisez le, vraiment. Il y a longtemps que je n'avais pas eu un aussi gros coup de coeur pour un livre qui m'a vraiment chamboulé.» Marie-Joseph pour la librairie La Procure

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il suffisait de peu.
Il suffisait d’écouter, de regarder dans les yeux, d’accorder.
Une fois, une seule fois.
Ils s’en sont abstenus.
Parce que nous n’étions pas dignes, à leur avis, d’être écoutés.
Parce que les fous, les malades, doivent être soignés, alors que les mots, le dialogue, sont une marchandise réservée aux êtres sains d’esprit.
Cet abrutissement, telle est donc la science ?
Ne jamais s’abandonner à la pitié, vider l’homme au point de le transformer en un engrenage de chair. Se croire maître de toutes les réponses.
C’est ça, la normalité ? La santé mentale ?
La véritable folie, c’est de ne jamais céder. De ne jamais s’agenouiller.
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Ce qui me terrifie vraiment, c’est ce temps de passage entre la personne que j’ai été ces dernières années et celle que je serai, c’est la construction du nouveau moi.
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Or la poésie témoigne de la souffrance, elle ne la soigne pas. Les mots m’accompagnent depuis toujours, ils sont cristal et racine, voyage et lame, ils sont tout, sauf un remède. La poésie ne soigne pas, elle ouvre, découd, dénude. Mais la force de faire de la poésie, je ne l’ai plus.
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L’écriture exerce une forme de possession impitoyable.
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J’aimerais posséder une cuirasse, une armure fabriquée dans le meilleur des fers, qui s’interposerait entre les choses et moi, j’aimerais ne pas me désespérer devant le désespoir d’autrui, ne pas considérer la mère de Giorgio comme la mienne, ne pas sentir que ma vie est liée à celle des autres par un pacte de sang.

Car le chagrin est épuisant, j’ai vingt ans et j’ai souffert comme si j’en avais mille en restant toujours moi même : un enfant, comme Giorgio, face à un chagrin qu’il est impossible d’explorer, d’apprivoiser. Mais les enfants ne sont pas faits pour le chagrin : nés de la joie, ils sont censés vivre en douceur les amours à venir.
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Donnez-moi toute la chimie du monde, mais fermez-moi les yeux, le cœur, car j’en ai assez de souffrir à cause de se que je vois, de ce que je ressens.
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Pour quelle maladie est ce que je demande le salut ?
Pour quelle éducation est ce que j’implore la pitié ?
Faites que je souffre seulement d’un déséquilibre chimique.
Donnez-moi toute la chimie du monde, mais fermez moi les yeux, le cœur, car j’en ai assez de souffrir à cause de ce que je vois, de ce que je ressens.
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" Être un homme signifie pas escalader des montagnes, mais être conscient que tout geste a une valeur, pour le meilleur comme pour le pire. "
Page 157.
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Depuis le jour de ma naissance, je ne fais que semer le désordre : des excès en pagaille, des impulsions que j’ai suivies sans réfléchir, dans le bonheur comme dans le malheur. C’est la seule façon de vivre que je connaisse, je n’arrive pas à échapper à cette férocité : s’il y a un sommet, il faut que je l’atteigne ; s’il y a un abîme, il faut que je le touche.
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J'aimerais posséder une cuirasse, une armure fabriquée dans le meilleur des fers, qui s'interposerait entre les choses et moi, j'aimerais ne pas désespérer devant le désespoir d'autrui, ne pas considérer la mère de Georgio comme la mienne, ne pas sentir que ma vie est liée à celle des autres par un pacte de sang.
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