Corinne Cotereau

Un roman passionnant à beaucoup d'égards. Le style tout d'abord, parfois populaire, parfois raffiné, toujours dans le ton. L'intrigue ensuite avec ses mystères et ses acteurs tellement vrais. Et l'univers surréel de la Californie du sud. Tellement bien rendu (j'y habite). J'y suis allé sur ce pont, je connais le camping et le désert omniprésent. Ce livre m'a fait voyager et je me suis tour à tour identifié avec tous les personnages. Les paumés, le dur à cuire, les touristes. Le tout vu avec des yeux français pour ajouter une perception criante de vérité. J'ai adoré et j'ai hâte de lire le prochain roman de Corinne Cottereau pour m'évader dans le monde qu'elle créera de sa plume.

Voici un livre qui donne chaud.

La description des paysages laisse cette impression de la pesanteur du soleil sur le désert et la roche.

Le lire m'a donné envie de rechercher le pont sur Google earth, il n'y manque plus que ces trains de western poursuivis par des cavaliers.

Pourtant c'est l'intrigue qui est à cheval sur deux personnages qui ne peuvent se rencontrer.

La fin laisse une impression de manque, mais ne manque pas de surprendre.

L'auteur nous parle de l'ouest avec nos références françaises.

Dans cette ambiance poussiéreuse et avec l'humanité des personnages je recommande de le lire en écoutant la BO de Bagdad Café.

J’ai adoré ce livre. Les lieux et les paysages décrits avec la sensibilité d’une artiste m’ont fait voyager à travers le désert et la Californie. On voit les lieux avec toutes les nuances de couleur et on ressent la chaleur du désert comme si on y était.

Toute une brochette de personnages bigarrés, certains attachants, d’autres antipathiques évoluent dans cette intrigue qui se développe jusqu’à la fin. La psychologie des personnages est décrite de façon intelligente avec toutes les facettes et contradictions propres à chaque personnage.

On sent très bien la complexité de l’intégration de certains personnages à une autre culture.

L’auteure décrit très bien le rêve américain avec ses forces et ses faiblesses sur fond d’enjeux sociaux.

/Je n'ai pas l'habitude de noter les romans que je lis, Providence Canyon m'a été offert par des amis avec qui j'ai fait un voyage aux États-Unis. Ce roman m'a rappelé cette ambiance, le désert, les personnages attachants... Je me suis tellement imaginé un film... bref il se lit d'une traite ! Ça m'a fait penser aux romans de Fred Vargas, Corinne Cotereau a également ce style humoristique bien à elle. Je ne mets pas 5 étoiles, j'avais envie de lire une suite.. Mais sans doute une autrice à suivre 😉

L'action de Providence Canyon se déroule dans le Sud-Ouest américain. Le talent de l'auteur pour évoquer ses paysages, ses couleurs, ses personnages, sa flore et son histoire est tel qu'on s'y transporte.



Le récit est construit en deux trames narratives savamment entrelacées (à la Memento).



D'un côté, il y a le journal de Stéphanie Bertillot, étudiante française venue passer un été à travailler dans un ranch, et qu'on va voir connaître un passage à l'âge adulte, ses rires, ses émois, et ses doutes.



Et d'un autre côté, on a le récit d'un projet de restauration d'une ancienne ligne de chemin de fer, centré autour du personnage de Paul Carter, le chef de chantier. On va en cours de route croiser toutes sortes de gens, Américains, Français, Mexicains, des excentriques, des paumés, des promoteurs, des naïfs, des désabusées, des fanfarons, sur les routes, dans des diners, des roulottes, des parcs nationaux etc.



Le rythme va aller crescendo, et on va se demander ce qui a bien pu arriver à Stéphanie Bertillot en cet été 1998.



Une belle réussite!

Coup de cœur 2024. ❤️ Entre Baghdad café et Into the Wild, ce livre se déroule en Californie du Sud. Entre thriller et road trip dans l'ouest américain, les trois héros sont inoubliables. Double narration, belle écriture, un peu d’humour aussi, ça parle aussi de l'autre Californie, loin des grandes villes... Celle de Providence Canyon. Je vous le recommande pour passer un super week-end. Je ne l’ai pas lâché. A consommer sans modération...

Enfin une femme qui écrit autre chose que des histoires de femmes ! Je m'explique… la mode est aujourd'hui aux bons sentiments, aux grand-mères super-héroïnes, aux nanas blessées mais résilientes, on nous sert du feel good à toutes les sauces au point d'avoir l'impression que tout autre sujet est impossible. le roman de Corinne Cotereau est une bouffée d'air frais littéraire ! Des hommes et des femmes ordinaires qui vont connaitre un destin extraordinaire, le désert omniprésent, à la fois beau et cruel, est un personnage en soit. L'intrigue est bien ficelée et fait de ce récit un véritable page-turner. Merci pour le voyage et l'humour décapant !

Gros coup de cœur pour ce premier roman. J’ai été attirée par sa couverture avec ce pont et ce ciel étoilé à la Van Gogh et bien m’en a pris. Au début, le procédé de double narration m’a un peu déstabilisée, mais rapidement j’ai été captivée par les deux histoires. Je ne connais pas du tout la Californie, mais j’ai vraiment eu l’impression d’y vivre le temps de ma lecture. L’écriture immersive y est pour quelque chose. D’ailleurs, dès les premières pages, on s’installe au bar du Dry River et c’est parti pour une intrigue pleine de rebondissements. J’ai beaucoup apprécié la justesse des dialogues. Ça colle avec le réalisme des personnages, leurs fêlures et leur quête. Un très beau roman qui écorne le mythe du rêve américain.

Un roman que j'ai adoré. On est happé par cette histoire qui nous plonge dès le départ dans le désert. Les personnages sont truculents, l'intrigue intelligente, digne d'un bon thriller sans une tonne d'hémoglobine et sans violence.

Mention spéciale pour les personnages secondaires tous également très bien mis en valeur. C'est simple, à la fin du roman, on a envie d'aller boire une bière au Dry River café pour papoter de la pluie et du beau temps en compagnie d'Annie. C'est le 1er roman de Corinne Cotereau que je lis et je suis conquise.

Roman passionnant, bien documenté sur cette région d'un autre monde avec cette ligne mythique et son pont hors norme qui attire les convoitises et met 2 mondes en contact dans ce bar si particulier où gravitent des personnages attachants ou irritants à la recherche d'eux mêmes avec des rêves aux antipodes les uns des autres.

Les laisser pour compte de cette société américaine, les délaissés de la vie de l'amour et les arrivistes que rien n'arrêtent pour faire aboutir leur projet de remettre en service cette ligne. Profit exige

Corinne Cotereau nous emmène dans son monde et le temps disparait.

Une belle surprise que ce roman qui nous amène dans un territoire inconnu, le désert californien, où l'on rencontre des personnages atypiques et attachants. En même temps qu'un humour original et une description fine des êtres humains, on avance aussi dans un thriller non-violent. J'imagine déjà une belle adaptation au cinéma ! Corinne Cotereau est une auteure à suivre et son livre est un vrai coup de coeur.

Un roman puissant qui vous tient en haleine du début à la fin. J’ai adoré les personnages bien construits, le regard perçant sur la société américaine et une intrigue bien ficelée. On peut être un peu dérouté au début par la double narration et la différence de style employée pour les récits de Stéphanie et JB, mais l’auteure maitrise parfaitement l’histoire et les enchainements. Une belle surprise ce premier roman qui j’espère en amènera bien d’autres.

Un énorme coup de coeur pour ce premier roman de Corinne Cotereau. Providence Canyon est un vrai voyage dans un coin de la Californie peu connu et qui donne envie d'y aller immédiatement. J'ai adoré la double narration, qui met de l'intrigue dans cette belle histoire. Ce roman se lit aussi bien comme un thriller avec une intrigue à percer que comme un "road trip" que nous rêvons tous de faire dans le grand ouest américain. Les personnages de Stéphanie et JB sont complexes et attachants. Je ne voulais pas refermer ce roman que je recommande désormais à tous mes amis lecteurs. J'aime énormément le style de cette nouvelle autrice qui mèle humour, complexité des personnages et histoire qui maintient le lecteur en haleine jusqu'au bout. Autrice à suivre, c'est certain.

Un plongeon dans des horizons dépaysants sans chercher le glamour ni le factice… des personnages vrais, reconnaissables et en même temps uniques.

Une rapide immersion dans l’histoire ou plutôt dans les histoires (une fois la double narration intégrée !) puis difficile de faire des pauses de lecture !

Une écriture vivante, dynamique et des rebondissements inattendus… un moment de lecture « plaisir «  comme on les aime !!!

Un livre impressionniste où les paysages comme les caractères se dévoilent par petites touches, rendant avec délicatesse les sensations de décalage qu’on peut rencontrer dans un pays qui n’est pas celui dans lequel on est né. Qui a pu se laisser porter à la découverte d’un pays et d’une culture qui n’est pas tout à fait la sienne se reconnaîtra dans cette aventure entre Californie et Arizona, entre océan et désert, entre frontière et espace. Bon voyage lecteur !

Une écriture formidable, une vraie plume d'auteur qui emerge et nous livre une magnifique page de littérature. Ajouté à cela les espaces à l'infini du grand Ouest Américain, les décors époustouflants des canyons et du desert de la Californie sauvage, des personnages improbables de sincérité et d'humanité, des carnets de voyage qui nous emmènent dans une intimité décapante, tout cela en un seul livre, Providence Canyon. Un vrai "page turner" comme disent les Américains, un livre à ne pas manquer. Que l'on a envie de reprendre à la première page sitôt qu'on l'a fini.

C'est dans le désert d'Anza-Borrego en Californie que se profile un projet de grande envergure : un tunnel à travers la roche afin de rejoindre Providence canyon.

Pour Paul, chargé du projet, c'est une aubaine économique qui s'annonce pour toute la région.

Sa vie précédente éclatée suite à un divorce, il se réfugie dans le travail, préférant vivre en marge dans un camping au milieu des vétérans du Vietnam, immigrants, travailleurs pauvres, retraités sans le sou.

Pour Jean-Baptiste, un français qui vit sur ces terres également, terre et ciel comme seule filiation, patins à roulettes aux pieds sur l'asphalte brûlant, c'est une catastrophe à retardement.

Une troisième voix s'intercale ici, celle de Stéphanie, que l'on découvre à travers son journal abandonné désormais entre les mains de Jean-Baptiste.

Elle y dévoile son regard sur L’Amérique, terre de héros, de promesses, d’opportunités, de grandeur. Elle aussi est/fut sur les terres de Providence canyon, et évoque un tunnel...



Une expérience hors des sentiers battus, où la nature sauvage s'oppose aux convictions des hommes et leur folie des grandeurs, l'ivresse de beauté à l'infini inhospitalier, dans ce pays où chacun vient pour y fuir ses décombres, surnageant dans leurs vies désertiques.

Un voyage dépaysant et surprenant, éminemment documenté, aux airs de road-movie où l'intrigue évolue crescendo jusqu'au moment où l'histoire de Stéphanie prend une tournure inquiétante et les confrontations entre les personnages s'enflamment.

Carter est le genre d'hommes à qui rien ne résiste. Qui va toujours de l'avant - quitte à ne laisser derrière lui qu'une terre brûlée, comme son mariage. Ça tombe bien : c'est à lui qu'on a confié la tâche digne de Sisyphe de réhabiliter l'Impossible Railway, au coeur du désert californien, des dizaines de kilomètres de voie à travers un paysage de rochers chauffés à blanc, de ponts branlants et de tunnels menacés d'éboulement. Avec en point de mire, au bout du périple, le plus grand pont à tréteaux du monde, sur Providence Canyon (un titre qui a lui seul mériterait qu'on achète le roman...).



Dans ce décor hostile, tant de choses auraient pu mal tourner. Pourtant, Carter ne s'attendait sans doute pas à ce que le grain de sable prenne la forme d'un carnet laissé par une jeune française, Stéphanie, en travers de son chemin de fer.



Intelligemment construit, peuplé de personnages complexes et attachants, et servi par une très belle plume, ce premier roman est une indéniable réussite.