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3.14/5 (sur 67 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Christine Luce est écrivain et anthologiste.

Rédacteur en chef de la revue AAAPA n°119 en 1993, elle est auteur d'une nouvelle, "Ourk" (QLVDCVG, 1994), écrit sous le pseudonyme de Cirroco Jones.

Elle a publié un premier ouvrage pour la jeunesse, "Charlotte Caillou contre les Zénaïdes" en 2016. Son roman "Les papillons géomètres" (Moutons Électriques, 2017) est un superbe roman de fantasy.

son blog : https://esthetedemule.redux.online/

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
- Et il a disparu dans un courant d'air sans se soucier de ta faiblesse?
- Je ne crois pas qu'il s'en désintéressait, il m'a chatouillé pour me soigner, mais je pense que sa méthode manquait d'efficacité.
- En voilà des manières, peloter une dame qui n'a plus sa raison! D'ailleurs, l'as-tu parfois? Ne t'est-il pas venu à l'idée que j'étais à l'étage et prête à te servir de chaperon?
- Enfin, Maisy! s'exclama rieuse Mary-Gaëtane, c'est un... c'est un... ce n'est pas vraiment un homme, il vient de l'outre-monde!
- Pour ma part, que ce soit ici ou ailleurs, ton visiteur présente l'essentiel du caractère masculin, beaucoup de paroles et peu d'action à moins qu'il ne s'agisse de voler une caresse.
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Si l'on veut croiser un esprit dans Londres, il faut visiter les antichambres de la mort. Les médiums et charlatans n'ont aucune suite dans les idées quand ils s'enferment dans des salons bourgeois, à peine frôlés par des agonies confortables. Leurs manigances et simagrées accroîtraient leurs chances de communiquer avec l(au-delà au seuil de n'importe quel hôpital ou asile de nuit, ou dans les ruelles mal famées que bornent les bouges nés de l'industrie triomphante.
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Je suis mon ombre portée sur le monde, la silhouette imprécise engloutie dans la boue que le passant pressé sous la pluie piétine. Je suis le profil glissé le long du mur des monuments, la tâche au contour indécis qui vacille à l'éclaircie. (…) Je sautille au gré de la luminosité volage en l'espace imparti de l'instant, ma rémanence s'attarde sur sa rétine et le marcheur incertain tressaille et ralentit. Je suis l'Arpenteur.
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Je n'avais encore jamais été confronté à un médium, sinon par ouï-dire dans les histoires terrifiantes de croquemitaines, entendues au hasard des racontars. Ces contes avaient suffi pour stimuler une frayeur que l'Ancienne décrétait salutaire pour ma survie dans les ombres.
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Mary ne répondit pas, mais la pression qui raidissait leurs muscles s’effilocha peu à peu, les deux corps tendus se relâchèrent. Ni l’une ni l’autre n’esquissa le geste de tendresse qui aurait pu rompre la détermination dont elles avaient le plus grand besoin pour persévérer. La liberté nécessitait l’indépendance d’esprit ; leur affection réciproque demeurerait inaltérable, elles le savaient comme on sait quelle terre meuble on foule dans un jardin cultivé ensemble, et pouvait attendre pour se manifester.
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Un nœud intérieur me serre et me broie depuis l’âge dont je me souviens. Les efforts pour le dénouer m’étranglent plus encore. Il m’affole sans répit, m’étend démuni dans une souffrance aiguë. Tapi dans l’ombre qui me dévore peu à peu, il a pris possession des lieux, altéré mon paysage et brouillé mes sens. Pourtant, aux confins de la plaine enténébrée qu’il étouffe, des foyers éclairent le rideau tremblant de l’horizon. À visage découvert, je les flaire parfois, exalté de tant de senteurs exotiques, rêvant de nourriture partagée, de mains qui se touchent, de peaux qui se mêlent et s’embrasent, électriques.
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En 1978 a lieu l'un de ces événements qui secouent parfois la sphère culturelle internationale grâce à un nom célèbre, celui de Jacqueline Kennedy Onassis, par exemple lorsqu'elle veille à la publication d'un magnifique album illustré dont elle a acquis le manuscrit par un hasard capricieux. Dans la préface, elle annonce "L'Oiseau de Feu", un recueil de quatre contes populaires russes, chef d'oeuvre de Boris Zvorykine, oublié depuis cinquante ans dans le tiroir d'un collectionneur. Les originaux de L'Oiseau de Feu sont conservés aujourd'hui au Metropolitan Museum de New York.
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Après les Britanniques grégaires, l'Irlandais René Bull fait partie des artistes remuants. Né à Dublin en 1872 d'un mère française, il est envoyé à Paris pour entreprendre des études d'ingénieur et participer à la construction du Canal de Suez. A la place, il préfère suivre les cours de Caran d'Ache et entame une trajectoire hors peinture académique, Bull est illustrateur et et se considère comme tel.
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