Je suis mon ombre portée sur le monde, la silhouette imprécise engloutie dans la boue que le passant pressé sous la pluie piétine. Je suis le profil glissé le long du mur des monuments, la tâche au contour indécis qui vacille à l'éclaircie. (…) Je sautille au gré de la luminosité volage en l'espace imparti de l'instant, ma rémanence s'attarde sur sa rétine et le marcheur incertain tressaille et ralentit. Je suis l'Arpenteur.