Catherine Bardon

Flor de Oro est promise à un destin hors norme, triste et au service des hommes de sa vie. Mariée neuf fois, elle oscille toute sa vie entre un besoin de liberté puissant, loin de la domination que son père exerce sur sa vie, et un besoin de reconnaissance absolu de la part de son géniteur.



Flor peine à trouver sa place dans tous les cercles de sa vie : elle est la première enfant de Trujillo, issue de son premier mariage, et ne se sent part d'aucune fratrie pour les autres enfants de son père. Elle n'a pas d'amis. Elle peine à trouver dans son mariage un équilibre qui pourrait sauvegarder ses relations qui s'écrasent les unes sur les autres. De sa vie, elle ne vivra que sur l'argent familial, sanglant, et ne travaillera jamais. Et bien sûr, en toile de fond, Guerre Mondiale et effets de la dictature sur le pays de Flor achèvent de donner à ce roman une puissante dimension historique.



Le cœur du roman c'est elle, Flor. Le tour de force de l'auteure est d'œuvrer sur toutes les nuances du personnage, tour à tour d'une hypocrisie détestable ou d'un courage bouleversant. Sa vie se déploie au cœur de cette position terrible, fille de tyran, et donne ainsi au roman la majorité de ses grandes qualités comme de ses quelques défauts.



Même si ce n'est pas un coup de cœur, j'ai vécu cette lecture avec un grand intérêt et une curiosité qui n'a jamais faibli. C'est une fresque dense, implacable, un pari réussi, qui décompose un personnage fort en toutes ses nuances de gris.

Le tome 1 de cette saga je l'ai lu en 1 semaine. Je viens de commencer le tome 2 et je suis accro. Cette saga comporte 4 tomes et je n'ai qu'une hâte lire les autres. Cette actrice que je ne connaissais pas me plaît énormément. C'est une belle surprise

Lorsque l'on commence la lecture de ce livre on a qu'une hâte le terminer et entamer le tome 2. Un ouvrage prenant bien écrit. Superbe. Je ne connaissais pas cette autrice je recommande. Une belle saga vraiment. Je vous laisse je retourne vite à ma lecture

J’ai encore les larmes aux yeux en terminant le 1er tome de cette saga passionnante et instructive.



Catherine Bardon décrit à la perfection les sentiments des personnages, leurs tourments et leurs espoirs.

Elle rend concrète toute la période de la montée du nazisme pour les jeunes autrichiens qui avaient le tort d’être juif, leur incrédulité, leur incompréhension puis leur appréhension, le deuil nécessaire des espoirs, le déchirement des séparations …



L’histoire d’amour en Almah et Wilhem est vivante, touchante et exceptionnelle.



J’ai vraiment adoré ce roman : le style d’écriture, la psychologie des personnages , l’Histoire de ces juifs qui ont accepté, même s’il n’ont pas eu beaucoup de choix, de construire et de s’installer sur nouvelle terre si loin de leur pays d’origine, en République Dominicaine.



J’ai déjà acheté la suite L’américaine. J’espère prendre autant de plaisir à cette lecture.

Nous allons faire la connaissance d'Almah et Wilhem qui se rencontre à Vienne (Autriche) dans les années 30 et nous allons les suivre jusqu'en 1961.



Poussés à l'exil parce qu'ils sont juifs, ils n'ont d'autre choix que de partir en République Dominicaine où tout est à bâtir...

Voilà pour l'histoire et quelle histoire.



Malgré la taille de ce livre (768 pages) vous n'aurez de cesse de tourner les pages pour en connaître un peu plus et encore un peu plus.



Les personnages sont tellement bien détaillés qu'on a l'impression d'être avec eux et je n'avais vraiment pas envie de les quitter. Leur humanité, leur résilience face à ce qu'ils vont vivre. Waouh.



Une très belle fresque historique.

Ce livre est un hommage à ses hommes et femmes si courageux, forcés à l'exil mais tellement vivants.

Un roman puissant

J'ai vraiment été conquise. Un coup de ❤.

Merci Catherine Bardon. Hâte de lire la suite

Quel roman !



Oui, c'est un roman sous fond de biographie où l'on découvre la vie de Flor de Oro Trujillo, qui n'est autre que la célèbre "fille de l'ogre". Cet ogre c'est Rafael Trujillo, président de la République Dominicaine pendant 30 ans, de 1931 à 1961.



À travers ces pages, on découvre la vie de Flor de Oro, un véritable destin de femme, qui en a vu de toutes les couleurs sous la coupe de ce père despotique et mégalomaniaque.



Catherine Bardon livre un récit passionnant, recherché et abouti. Une lecture fluide, qu'il est difficile de quitter tant l'histoire de cette femme est cahotique et extraordinaire, au sens premier du terme. Quel sacerdoce d'être la "fille de" et de subir les décisions, prises de position politiques et horreurs commises par un tel patriarche !



C'est glaçant et révoltant, emmené par une plume ciselée et précise. On a véritablement la sensation d'être dans la tête de Flor, c'en est déstabilisant de réalité. J'ai tout simplement adoré découvrir cette femme et je remercie les car sans le #grandprixdeslecteurspocket, je ne l'aurais certainement jamais lu !

Deuxième tome de la saga Les déracinés, on visite cette fois ci le New-York des années 50/60 avec Ruth, la cadette de nos exilés autrichiens. Des amours passionnels aux rudiments du journalisme en passant par le discours célèbre de Martin Luther King, c'est une plongée au cœur d'une New-York vibrante et d'une Amérique de tous les possibles que nous offre là Catherine Bardon d'une plume maîtrisée. Aussi addictif que le premier tome, il fut difficile à lâcher et c'est avec plaisir que je vais continuer la saga.

Dans ce roman historique, Catherine Bardon nous retrace le parcours fascinant de Flor de Oro, fille aînée du dictateur dominicain Trujillo. Mariée neuf fois, elle tenta toute sa vie d’échapper à l’étreinte de son père … sans succès. Un personnage méconnu, haut en couleurs et attachant.

Partez à la découverte de la vie de Sonia Pierre. Son combat pour les droits des enfants de République Dominicaine nés de parents Haïtiens. Voyagez à ses côtés, découvrez sa force et sa lutte pour les droits humains.



🇭🇹 Je me suis demandé pourquoi je n’avais jamais entendu le nom de Sonia Pierre. Merci à Catherine Bardon pour cette biographie romancée qui m’a permis de découvrir cette femme engagée, combative, exceptionnelle. J’ai aussi découvert un petit bout d’Haïti et de la République Dominicaine. Grâce aux descriptions très immersives, j’ai voyagé dans la misère des batayes, j’ai senti la chaleur ambiante, j’ai espéré aux côtés des habitants. J’ai découvert un combat qui m’était inconnu, une situation qui m’a révoltée et attristée. Je n’ai qu’une chose à ajouter : partez à la rencontre de cette femme.

Les déracinés est le premier tome d'une grande fresque familiale. Catherine Bardon nous fait voyager à travers le monde, le temps et l'histoire.



Ce premier opus de la saga nous raconte l'histoire de Wilhelm et Almah dans la Vienne des années 30, leurs vies, leurs espoirs et leur rencontre.



Alors que l'Autriche est annexée par l'Allemagne Nazie, des milliers de juifs sont contraints de fuir leur pays pour un avenir et une destination inconnu(e).



L'exil va nouer des liens inextricables entre Wilhelm et Almah. L'amour qu'ils se portent et la force qu'ils puisent l'un dans l'autre vont les aider à survivre aux années d'errance qui succèdent à la fuite de leur pays natal.



Quand le dictateur en place de la République Dominicaine promet 100 000 visas aux juifs migrants, le couple voit là l'opportunité de tout reconstruire.

Commence alors pour eux une vie où tout est à créer et réinventer.



Les déracinés est un roman qui m'a fait aimer, pleurer, rager, espérer...



Totalement imprégnée par les personnages et leur histoire, je ne pouvais pas m'en éloigner très longtemps sans avoir le besoin irrépressible de les retrouver pour les accompagner dans ce chemin de vie qui leur a été imposé à eux et à des milliers de juifs.



@catherine.bardon est une auteure que je ne connaissais nullement jusqu'à ma découverte de ce roman coup de cœur. La suite est déjà dans ma pile à lire et ne tardera pas à en sortir.

Ruth est de retour en République Dominicaine. Elle y vit une vie heureuse et épanouie en compagnie de sa fille Gaya et de sa mère Almah. La vie reprend son cours, doucement. Ruth se sent apaisée et à sa place.

Ce troisième tome raconte les chemins de vie, l'amour, l'amitié, les combats pour faire valoir ses droits, l'Histoire, la famille, les victoires et les défaites.



Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire de ce tome 3, pour ne pas spoiler celles et ceux qui ne l'auraient pas encore lu.



La saga des Déracinés fait partie de mes sagas "chouchou" pour lesquels j'ai eu un véritable coup de cœur. Ce tome 3 s'inscrit dans la continuité des précédents. Il contient quelques rebondissements mais raconte surtout les vies qui suivent leurs cours, avec les joies et les peines.

La plume de Catherine Bardon est toujours aussi agréable à lire. Son histoire est bien documentée : on se retrouve plongé dans l'histoire des Etats-Unis des années 60/70 avec en toile de fond l'assassinat de Martin Luther King, le mouvement hippie etc...



Il est bien évident que je lirai le dernier tome de cette saga pour boucler la boucle et j'ai déjà hâte de connaitre la fin !

Ce dernier opus couvre la période de 1980 à 2013 et débute avec la naissance de Tomas, le troisième enfant de Ruth et Domingo.



On y verra les enfants qui grandissent, affirment leur identité et leur indépendance vis-à-vis de leur famille, mais aussi vis-à-vis de l'histoire dont elle est issue.

Un focus est tout particulièrement fait sur Gaya, qui ayant obtenu le nom de son géniteur, entre en relation avec son grand-père paternel qui l'aidera à suivre les études qu'elle envisage en vue de devenir biologiste et d'œuvrer dans la protection des baleines.



On y verra des ascendants qui vivent les aléas d'une vie vieillissante pour bientôt s'éteindre un à un et avec eux, tout un pan de l'histoire de Sosua.



On y verra Ruth confrontée aux projets qu'elle met en oeuvre pour favoriser, avec détermination et ténacité, le développement de son espace vital, en lien avec Frédérick son frère aîné.



On découvrira pourquoi et comment Arturo et Nathan se sont choisi un destin commun.



Toujours selon le même principe, l'histoire des "personnages" de cette saga familiale et les événements qu'ils traversent s'entremêlent avec les événements politiques, historiques, économiques que traversent à la fois les Etats-Unis, Israël, la République dominicaine. Une histoire qui nous est plus proche et qui résonne encore dans le coeur de chacun d'entre nous, notamment la date inoubliable du 11 septembre 2001.



Malgré le fait d'avoir lu quatre tomes de cette histoire-là, à aucun moment, je ne me suis lassée de la narration. Bien au contraire, Catherine Bardon réussit l'exploit de nous rendre crédibles tous les événements racontés (dont, d'ailleurs, la plupart sont avérés), de nous rendre attachants tous les "personnages" qui, peu ou prou, jouent un rôle dans cette narration, et de nous émouvoir avec des réalités universelles qui nous concernent tous : les joies (naissances, mariages, fêtes, réussite de projets) et les peines (disputes de famille, trahisons, maladie, morts et difficultés du deuil, échecs dans ses projets).



Son écriture est fluide, les dialogues rendent particulièrement vivants les personnages, les descriptions donnent vraiment l'impression d'y être (au point que depuis, j'ai très envie de découvrir la République dominicaine). Le seul bémol peut-être : le fait que l'argent n'est à aucun moment, pour cette famille, un problème. On sait que dans la "vraie vie" c'est souvent un énorme obstacle pour la concrétisation de ses rêves.



En tout état de cause, j'ai découvert Catherine Bardon avec le tome 1 de la saga Les déracinés et aujourd'hui, connaissant son style d'écriture et cette capacité qu'elle a à transporter ses lecteurs et à lui faire ressentir de multiples émotions, je la suivrai dans son actualité littéraire et ne manquerai pas d'acheter ses prochains livres.



Donc, une recommandation : si vous souhaitez découvrir la saga Les déracinés, commencez-bien par le tome 1 et veillez à suivre la chronologie des différents tomes !

Un vrai plaisir de retrouver les protagonistes de la saga Les Déracinés de Catherine Bardon, après avoir lu les tomes 1 et 2. En particulier, Ruth Rosenbeck qui, après bien des tergiversations, retrouve sa terre natale, la République dominicaine, ses racines et avec elles sa mère, son frère, certains de ses amis. Mais aussi, ces paysages, ces odeurs, ce mode de vie qu'elle aime tant.



Cet opus traite de la vie de Ruth, sur son île, durant la période de 1967 à 1979. On la découvre maman, amoureuse puis mariée à un médecin qui laissera tomber son milieu favorisé et ses clients richissimes pour se lancer dans l'action humanitaire dans le cadre de la fondation créée par Almah sa belle-mère.



Au-delà du quotidien de cette famille qui s'agrandit et de celui des divers amis qui y sont liés (Arturo, Lizzie, Markus, Svenja...), le lecteur est invité à traverser L Histoire avec le mouvement hippie, la guerre du Vietnam, la Guerre des six jours opposant Israël à l'Egypte, la Jordanie et la Syrie, l'assassinat de Martin Luther King, le premier pas sur la Lune, la séparation des Beatles, l'attentat de Septembre noir (prise d'otages israéliens aux J.O de 1972), etc.



Ruth construit sa famille et son avenir au sein de son île. Si elle continue avec Markus de gérer le journal local de son père, elle cherche néanmoins le moyen d'agir en faveur du développement de celle-ci, notamment avec la mise en valeur de son patrimoine touristique.



Pendant ce temps, Almah alors en vacances en Israël redécouvre ce que peut procurer la présence d'un homme aimant à ses côtés. Un homme qu'elle a connu dans sa précédente vie et qui s'est retrouvé sur sa route par le plus pur des hasards. Saura-t-elle saisir cette nouvelle opportunité de bonheur, cette chance qui lui est donnée de ne plus vieillir solitaire ?



Alors que tout semblait aller dans le meilleur des mondes, Gaya, la petite fille de Ruth s'interroge sur l'identité réelle de son père (elle sait que le mari de sa mère Domingo n'est pas son père biologique). Subodorant l'existence d'un secret qu'on ne veut manifestement pas lui révéler, Gaya n'aura de cesse de trouver la vérité.



On assiste également à la mise en lumière de Nathan, le cousin de Ruth, devenu danseur étoile et des liens si particuliers qui le relient à Arturo.



Cet opus sera à la fois émouvant, palpitant au niveau humain, intéressant sur l'évolution qu'a connu le pays. Une belle suite qui m'a donné envie de lire très vite le dernier tome, Un invincible été.

La lecture de ce livre a été découverte totale du personnage et de l'histoire contemporaine de la république dominicaine : passionnant de bout en bout ! Autour de l'héroïne bien des personnages mériteraient un livre à eux seuls . Une biographie qui a tout d'un roman et donne aussi envie d'en savoir plus sur ce pays dans un angle mort de l'histoire entre les drames d'Haïti et l'omniprésence historique de Cuba.

J'ai découvert la vie et le parcours de Sonia Pierre grâce à cette biographie romancée. Ça a été pour moi aussi l’occasion de me plonger dans l'histoire de la République dominicaine et la façon peu glorieuse qu'elle a d'"accueillir" les migrants venus d'Haïti.

Les parents de Sonia Pierre sont venus dans l’espoir d'une vie meilleure. Ils ont vécu dans un batey, ont trimé dur dans des plantations de canne à sucre, exploités, mal payés et surtout, apatrides.

C'est un profond sentiment d'injustice qui anime leur fille Sonia. Sur son chemin, elle a la chance de rencontrer de bonnes personnes qui vont l'aider à poursuivre des études de droit, grâce à son opiniâtreté et à son intelligence.

J'ai aimé découvrir cette femme pleine de courage, qui saura s'entourer de personnes animées elles aussi de l'envie de faire bouger les choses à Saint-Domingue. Cette biographie bien documentée et qui se lit comme un roman est une belle découverte.

C'est une biographie bien documentée et qui se lit comme un roman.

Toujours complètement accro à cette saga, je poursuis donc ma découverte avec cette famille ayant échappé à la Seconde Guerre Mondiale dans le tome 1 et trouver refuge en République Dominicaine, suivi Ruth et sa découverte du monde dans le tome 2, je rejoins ici un certain nombre des membres de la famille de retour en République Dominicaine.



Nous sommes maintenant dans les années 60/70, on retrouve des protagonistes que l'on avait un peu perdus de vue au fil du temps, les familles s'agrandissent, les projets professionnels se déterminent, donc oui la vie reprend son cours après des années de combats, de dictature, de recherche de soi.



On a une sensation d'apaisement après deux tomes remplis d'événements plus durs les uns que les autres, mais finalement une tornade revient dans la famille et le repos n'est plus permis.



Encore un tome qui m'a presque donné l'impression de faire partie de cette communauté/famille, mélange des cultures, des savoirs, avec ses personnages tellement attachants qu'on a toujours peur qu'il leur arrive quelque-chose...



Je laisse un peu de temps avant de lire le dernier tome car j'ai pas trop envie de les quitter, pourtant d'autres romans de l'autrice m'attendent dans ma PAL ....



Alors avez-vous envie d'embarquer pour la République Dominicaine des années 60-70?

Quel bonheur de retrouver cette famille que j'aime tant mais à qui ils arrivent toujours des moments douloureux mais également des moments heureux.

Les suivre sur une aussi grande période, sur plusieurs générations est géniale car on a vraiment cette impression de grandir et évoluer avec eux

Pauvre petite fille riche suis-je tentée de plaindre, non seulement victime du régime autoritaire trujilliste imposé par son dictateur de père avec qui elle partage une confiante adoration, les problèmes familiaux d'une jeune femme mal dans sa peau ressassant continuellement les fastes du passé ne sachant plus vers qui ou quoi se tourner, jusqu'au jour de la cruelle vérité. Comment ignorer les disparitions des proches! les exactions qui saignement le pays, le massacre de 20 000 travailleurs agricoles haïtiens de la région frontalière, en s'emparant de toute l'activité économique pour grossir sa fortune personnelle le dictateur terrorise le pays. Triste destinée de la fille adorée, tout au long de sa vie elle traîna ce boulet dictatorial sans trouver la moindre consolation dans une relation solide...

Il est bon de rappeler comment Trujillo fut amener au pouvoir.

Après une longue période de guerre opposant les troupes françaises, espagnoles, et les noirs révoltés, l'indépendance fut de courte durée...Saint Domingue ne devait pas tarder entre les griffes d'un nouveau maître; en 1916, le gouvernement des États-Unis fit débarquer des marines sous le prétexte de veiller au remboursement de ses créanciers. Les finances et l'administration passèrent sous le contrôle direct d'un gouvernement militaire américain qui resta maître du pouvoir jusqu'en 1944. Ils trouvèrent d'abord en Rafael Leónidas Trujillo un agent idéal, mais qui se révéla à la longue encombrant...Le BENEFACTOR bienfaiteur de la patrie. Il s'était déjà distingué comme officier de la garde nationale en pourchassant les guérilleros résistant à l'occupation américaine.

Premier livre de Catherine Bardon que je lis.

C'est aussi le premier tome de sa saga historique qui en comporte 4.

Ici nous sommes sur la période de 1931 à 1961.

J'ai adoré cette histoire. A peine mon livre fermé, j'avais toujours en tête les derniers moments "vécus" avec les 2 personnages principaux. Ce qu'ils vivent, leurs questions, leur avenir...

Malgré les plus de 700 pages de ce livre, je n'ai rien vu passer avec les chapitres courts et la plume fluide de l'autrice.

Le lecteur est totalement plongé dans l'Histoire et cela nous permet de voir aussi un autre pan, notamment lors de la 2nde Guerre Mondiale, de ces Déracinés.

Le tome suivant est L'Américaine.

Quel parcours de vie que celui de Sonia Pierre que je ne connaissais pas avant de lire ce livre. Une femme intelligente, incroyable, dévouée corps et âmes au combat qu'elle mène contre l'injustice, la misère et l'absence totale de considération pour des femmes et des hommes qui se tuent au travail dans les champs de cannes à Sucre.

Les portes qui se ferment, les trop rares petites victoires auront raison de son courage et de sa ténacité et cela laisse un goût amer. Le monde semble si injuste et certains gouvernements malveillants s'en complaisent.