Citations de Barry Jonsberg (23)
Tu ne chantes que les airs que tu inventes, ma Minette, et tu ne danses que les danses que tu inventes. Tu ne joues la partition de personne, à part la tienne. Tu vois le monde à ta façon, qui est différente de toutes les autres. Et tu sais quoi ? Parfois j'aimerais bien le voir comme toi. Ce serait bien si nous le voyons tous comme toi, je crois que les choses se passeraient mieux.
Aujourd'hui nous sommes vendredi 14 juin.
J'aurai treize ans dimanche. Je suis impatiente d'y être. Douze ans, ça sonne très jeune., alors que treize, ça signifie que les années d'apprentissage de l'enfance sont terminées et qu'on peut commencer à faire ce que font les ados sans avoir l'air ridicule. Je ne crois pas pour autant que je serai capable de faire ce que font les ados.
On vous promet la lune ( ou dans ce cas précis un hamburger ultrasexy) et on vous donne une crotte.
Au fond, c'est surtout de ça que parle ce livre. D'amour, de chagrin, et du mystère que sont les êtres humains.
Il parle aussi de folie, et de la raison pour laquelle nous en avons besoin.
En dehors du chien, un livre est le meilleur ami de l'homme. A l'intérieur du chien, il fait trop noir pour lire.
D'après mon expérience, "oh" est un mot très utile. On ne réalise jamais à quel point.
Elise semblait marcher en équilibre sur le fil du désespoir ,mais elle ne basculée pas. Je pense qu'elle faisait cet effort pour moi.
J'ai beau n'avoir que quinze ans (ce qui, soyons honnêtes, n'est pas très impressionnant), j'ai appris que l'amour n'est pas toujours ce truc merveilleux qu'on nous décrit toujours. Je sais qu'il peut faire souffrir, détruire des vies, distordre les caractères des gens jusqu'à ce qu'ils deviennent monstrueux.
Parfois, on vivrait mieux ainsi.
"Et si la réalité était l'une des faces du ruban de Möbius, et le rêve l'autre face? Si une torsion permettait de transformer deux endroits séparés en un seul avion dans lequel je pouvais voyager? Cela ne signifiait-il pas que, si j'étais en mesure d'ôter une tumeur dans le rêve, elle serait également enlevée dans le monde réel?" p.27
La réceptionniste a jeté un coup d'oeil sur la feuille et elle m'a regardée d'un air qui montrait clairement ce qu'elle pensait de moi : très certainement fêlée.
- Papa ? Maman m'a dit que j'étais arrivée au monde au milieu des hurlements, , de la douleur et du sang, et pourtant Riche Oncle Brian dit que j'ai vogué sur des eaux tranquilles et que j'ai atteint le port sans encombre pour jeter l'ancre dans le coeur des gens. Qui a raison ?
Au milieu de la nuit, je me réveilla parce que les larmes m'avaient retrouvées. Ma mère me pris dans ses bras quand la bulle de chagrin creva et que je me mis à sangloter elle me serrera très fort.
De là à faire la parallèle avec les humains, il n'y avait pas un grand pas des milliards de personnes toutes différentes chacune avec un motif qui n'a jamais existé auparavant et n'existera plus jamais
Je me rappelais avoir lu quelque part que chaque flocon est unique à son propre motif qui n’a jamais existé auparavant et n’existera plus jamais
Je sais, mais j’en ai fini avec les larmes maman, ou peut-être que ce sont-elles qui en ont fini avec moi
Toutes ces choses faisaient partie de moi. Je ne savais pas qui je serais, sans elles. Je ne voulais pas le savoir.
J'avais regardé un vieux film sur un homme qui dansait sous la pluie. C'était une pluie torrentielle. Il sautait par-dessus les flaques et son parapluie ne lui servait pas à s'abriter mais à se maintenir en équilibre. J'adorais le voir danser ; sa danse racontait une histoire, comme des mots. Elle disait : "Je me fiche de tout. Je suis heureux et la pluie n'y change rien. Le monde est merveilleux. Vous pouvez me faire subir tout ce que vous voudrez, moi je ne plierai jamais. Je suis heureux." (p. 158)
Il faut toujours rire aux blagues pourries des autres ; ça leur fait plaisir, et je suis pour. (p. 95)
Je voulais qu'ils restent innocents. Je voulais que nous restions tous innocents.
Et voilà. Le pire, c'est que tout le monde tourne en rond en paraissant accepter plus ou moins son sort lamentable. Douglas est une exception. Il passe beaucoup de temps à sauter d'un arbre, mais il se décourage quand rien ne se produit, à part une entorse de temps en temps. Personne ne se lance à la poursuite du bonheur, avec ou sans entorse. J'ai l'impression que pour nous tous, le bonheur n'est même pas un point minuscule à l'horizon. Il a émigré sous d'autres climats et n'a pas laissé d'adresse. Il est peut-être en Amérique...
Il faut que ça change.