Anne Brochet

Anne Brochet, ce nom me dit quelque chose, mais quoi.

Recherches internet :

ah oui, c'est une actrice.

Elle a été en couple avec Gad Elmaleh

Écrivaine aussi, mais je n'ai encore rien lu d'elle.

Bon, dans le présent livre, il y a six nouvelles.

Toujours des histoires de femme en recherche d'hommes, toujours avec de fortes attentes sexuelles.

Les premières sont plus qu'érotiques, elles sont carrément hards.

A se demander si Anne Brochet n'est pas un peu obsédée.

Ceci dit, ce n'est pas désagréable à lire.

J'ai vraiment apprécié le style, plutôt élégant.

Lors de la première rencontre , à un colloque universitaire, il se passe quelque chose , cet homme lui plaît , il est beau , très beau .

Ils rient ensemble pour une bêtise et se rendent compte que le désir est là .

Lui est marié , habite dans un autre pays , l’histoire semble finie et pourtant elle n’arrive pas à l’oublier , son amour d’un soir qui l’a bouleversée .

Quelques années plus tard , ils se revoient , lui est libre maintenant , contre toute attente , lui non plus ne l’a pas oubliée

Il a changé littéralement de vie , il est devenu homme du feu , il en est fier , il a un métier utile , il a des ´ frères ´

Elle va tout quitter pour lui , se retrouve dans un autre pays , doit parler une autre langue .

Très vite , elle se rend compte que ce n’est pas aussi facile qu’elle l’avait imaginé , il a sa vie avant elle qui les sépare , ses enfants à lui , il est souvent absent , rend service à ses ´ frères ´ en faisant des heures supplémentaires.

Ils s’éloignent de plus en plus , il a des sautes d’humeur qui lui font peur , elle , n’arrive pas à trouver sa place .

C’est le roman d’un amour fou , une passion qui tourne mal , ils deviennent étrangers l’un à l’autre , ils essayent de réparer , tournent en rond , s’éloignent définitivement.

L’amour n’est pas toujours le plus fort , jamais ils n’arriveront à s’accorder .

Un livre un peu triste , l’écriture est très belle .

Anne Brochet est comédienne, la sublime Roxanne dans Cyrano de Bergerac , je la découvre écrivaine avec grand plaisir de lectrice .

Lorsqu’elle va le rencontrer lors d’un colloque universitaire, elle sera à mille lieues d’imaginer les bouleversements que cela va engendrer dans son quotidien. Il est marié mais leur attirance est trop forte. Après une nuit d’amour, chacun doit rentrer chez lui, et ils ne se verront que quelques années plus tard, au hasard. Elle ira alors habiter chez lui, qui n’est plus marié. Là, elle va se rendre que cet homme est malade, atteint de bipolarité. Que va devenir cette relation ?



Anne Brochet va nous livrer une analyse parfaite d’un couple à la dérive, d’un couple miné par la maladie psychologique de l’un et par les oscillations et l’impuissance de l’autre. Ce récit repose principalement sur la psychologie.



Ici, l’action reste feutrée, voire absente. Ce sont les pensées les plus intimes de nos protagonistes qui vont être mises en avant. Le lecteur va suivre les méandres amoureux de ce couple proche du point de rupture. On va assister, impuissants, aux variations d’humeur du protagoniste et l’on va observer l’oubli de soi-même que va expérimenter la femme.



La narration est des plus particulières, puisque pas de prénoms, pas de date, pas d’espace spatio-temporel. Aucune indication, comme si l’auteure désirait attirer notre attention sur une autre chose nettement plus importante : les sentiments et les émotions. Tout le reste est superficiel pour elle. J’avoue avoir été très perturbée au début, et puis j’ai fini par oublier, me concentrant davantage sur l’évolution des personnages.



La protagoniste m’a particulièrement touchée et je trouve que finalement, c’est elle qui va porter l’histoire. On va pouvoir observer sa réelle évolution. Elle ne va pas rester statique tout au long de l’intrigue, bien au contraire.



La plume est belle, épurée et véloce. Le tout s’assemble parfaitement, les phrases ont une belle sonorité et tout est abordé avec délicatesse malgré le sujet difficile qui est abordé.



Un roman qui sort des sentiers battus de par sa narration particulière, sans prénoms, sans espace spatio-temporel. Ici, ce sera l’émotion et l’évolution d’un couple à la dérive qui seront mises en avant. Une belle découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..

Merci à Babelio et aux éditions Espaces 34 de m'avoir permis de découvrir ce projet du Théâtre National de Strasbourg, engagé par Stanislas Nordey : donner à écrire du théâtre à des auteurs et autrices pour des comédiens et comédiennes en période de fermeture de théâtre imposée par le confinement.



Que ce soit ancré dans la réalité la plus pragmatique ou dans un univers d'imagination pure, la dimension philosophique voire métaphysique est bien présente dans chacun de ces textes, que cela porte sur le moi, sur l'autre, sur la famille, sur le passé, le présent, le futur, sur le monde - plusieurs des thématiques s'entremêlant bien souvent.



De l'intime à l'engagement, de l'art à la politique, ces textes illustrent comment les circonstances ont percuté, par le bouleversement de notre quotidien, notre être profond, notre rapport à nous-mêmes, aux autres et au monde. Quelques textes sont en lien avec des problématiques davantage liées à d'autres grandes thématiques de l'époque (telles que la place et le traitement des femmes). La grande variété d'écritures, de styles, de tons, se fait caléidoscope de ces expériences, de ces vécus, de ces réflexions, en même temps que panorama stylistique éclectique du théâtre contemporain.



Chacun sera plus ou moins touché par un texte ou un autre selon son histoire et/ou sa sensibilité, mais l'ensemble constitue un exutoire salutaire qui démontre à divers degrés, s'il en était besoin, l'absurdité d'une violence rare et d'une bêtise pharaonique véhiculée par les hautes sphères pendant cette crise, que le domaine de la culture (et donc ses professionnel.les... !?!?) était "non-essentiel".

Ecrire un récit autobiographique constellé de descriptions d’armoires de toilette était un pari risqué. Anne Brochet a relevé ce défi haut la main et produit un ouvrage original et touchant.



Cette autobiographie regorge de détails. Tout y est :

- les lieux : la salle d’eau, la salle de bain ;

- les installations : la baignoire, le bac de douche, le bidet, le lavabo, le porte-serviettes et, bien sûr, l’armoire de toilette ;

- les objets : la brosse à dent, le peigne, le porte-savon ;

- les produits : la crème, le dentifrice, le rouge à lèvres, le savon, le talc.



Mon inventaire, certes incomplet, des éléments récurrents pourrait laisser croire à une histoire répétitive et monotone.



Ce n’est pas le cas. Au fur et à mesure que le récit progresse, le lecteur découvre de nouvelles facettes de la vie d’Anne Brochet (depuis sa plus tendre enfance jusqu’au moment où elle devient grand-mère).



De fil en aiguille, les souvenirs refont surface. L’autrice puise dans sa mémoire et parvient à fournir une description subtile des événements qui ont jalonné sa vie. Elle retranscrit également toutes les sensations éprouvées à ces moments particuliers de sa vie. Ces sensations, qu’elles soient visuelles, auditives, gustatives olfactives ou encore tactiles, sont décrites avec un grand sens du détail, pour le plus grand plaisir du lecteur.



Par ailleurs, les miroirs, omniprésents, permettent à l’autrice de se voir sous différents angles et de décrire les plus infimes métamorphoses de son corps. Une attention toute particulière est portée aux coiffures.



De lieu en lieu, d’aventure en aventure, le récit poursuit son bout de chemin. Les nombreux passages consacrés à la description des armoires de toilette, contrainte que l’autrice s’est imposée, ne sont pas rebutants pour le lecteur. Au contraire, ils confèrent un aspect poétique à l’ouvrage.



L’armoire de vies est une autobiographie singulière, un récit minutieux et poignant qui vaut le détour.

Ce qui nous arrive, ce titre est terriblement parlant pour certains textes. Dans ce livre on trouve de la littérature du théâtre dans des écrits qui sont nés pendant le confinement. Quelques écrits m'ont vraiment bouleversées, me bousculant par leur force, d'autres m'ont semblée plus hermétiques. il y a de la vie, de la malice, des parents, des souffrances et des peurs dans ces pages. Ces textes je les ai lu dans le désordre, en plusieurs jours, revenant sur certains. Sautant des passages d'autres pour finalement les relire. Julie Aminthe nous raconte les peurs enfantines avec des phrases courtes. ça claque et c'est tellement vrai. J'ai aimé Piéta par sa force émotionnelle. Superbe. D'autres m'ont surprises par leur violence. Ce qui nous arrive, un panorama étrange où le théâtre n'est jamais loin.

Ce livre je le pose et puis je le reprends pour apprivoiser ces histoires. Des textes qui deviendront des courts-métrages ou des saynètes. Joli travail de création dans des univers différents où la parole est au cœur de la vie.

Merci à Babelio et à Edition espaces 34 pour cette découverte.

Un univers bien singulier que celui d'Anne Brochet avec ce recueil plein d'interrogations sur les relations entre les hommes et les femmes et plus particulièrement leur sexualité... Je ne suis pas vraiment entrée dedans, un peu trop abscons peut-être, artificiellement cru aussi. Je n'en garde pas un grand souvenir...

J'ai lu ce petit roman uniquement parce qu'Anne Brochet interprète le rôle de Roxane dans "Cyrano de Bergerac", ma pièce de théâtre préférée. Il m'arrive donc, par des moyens détournés comme ici, de faire une incartade dans la Littérature contemporaine. Et encore une fois, bien mal m'en a pris... Cela dit, je ne sais pas si toute la littérature blanche française est de cette eau-là de nos jours, ou si c'est mauvais parce qu'on a donné un passe-droit à cette actrice qui n'aurait pas été publiée autrement.

Récit autobiographique d'un amour malheureux (en supposant qu'il puisse en être autrement car comme disait le poëte l'amour heureux n'existe pas - bien sur ceci peut paraître affreusement pessismiste ce qui est dans une première mesure vrai mais dans une seconde mesure faux si on estime que l'amour, réaction purement chimique embrumant le cervelet droit d'une certaine catégorie d'individu, rend sa victime complètement inapte à une moindre prise d'un quelconque recul et encore moins à prendre en considération l'existence d'un quelconque malheur, donc ce ne serait pas tant l'amour en lui-même mais plutôt sa disparition qui rende malheureux. ), des prémisses au chant du cygne.



Difficile pour les personnes qui ont un jour été très amoureuses de ne pas s'y retrouver à un moment ou à un autre (ce postulat bien sûr ne vaut que pour les personnes concernées qui un jour se sont senties éperdumment amoureuses, en supposant qu'on puisse se sentir éperdumment amoureux puisque le principe même d'être éperdument amoureux suppose qu'on prenne conscience de la dimension éperdue de la chose, ce qui d'emblée n'est pas évident au regard de ce qui a été énoncé dans la première parenthèse).



Je te dis vous, et ça donne au récit un détachement assez paradoxal.



Fluidité de la plume alliée à des images de lieux anodins pour tous mais parlants pour une.



Même si la dimension délibérément arty de l'oeuvre la pollue un peu, l'ensemble reste sympathique à lire

Tout d'abord, grand merci à masse critique et aux éditions espace 34 pour l'envoi de cet ouvrage ;-)



Le point de départ de ce recueil a été le covid, le confinement, les changements que tout cela entraînaient pour les artistes. Nous sont présentés 15 textes écrits sous le thème "Ce qui (nous) arrive".

Nous y trouvons de la poésie, du théâtre, des monologues (je viens d'apprendre le mot "soli"!) ; 15 textes pas très gais, parfois noirs, souvent poétiques, et pour la plupart très joliment écrits. Il y a des auteurs avec qui 'ai vraiment accroché, tel Thibault Fayner avec "La maladie", mais aussi Jean-René Lemoine avec "Piéta" ou encore Fanny Mentré avec "L'aube adamantine" pour n'en citer que trois. Il y en a d'autres que j'ai détesté, mais je crois que par là-même le pari est réussi : donner à voir, à sentir, ces voix qui nous parlent aussi de nous, donner à rêver, mais aussi à interpréter chacun à sa guise, avec des styles très différents où chacun peut trouver sa perle.

Une belle réussite, bravo !

Des mots, des sentiments jetés sur le trajet d'un amour avorté, une femme dans l'attente d'un amour idéal et réciproque. Sans douleur, simplement, la jeune femme ana-lyse cette attente et apprend à se détacher de cet amour qui n'a pas pris forme pour lui.

Ce livre est perturbant. D'une part, nous ne connaissons pas et ne connaitrons jamais ni le nom de l'un ni de l'autre.

D'autre part, ce roman est écrit à la troisième personne , elle dit...elle lui parle..il lui répond.

C'est assez déroutant.

Le livre est centré sur ces deux personnages qui sont omniprésents et sur leur histoire. Histoire d'amour? Passion? Mépris?

Il est très difficile de définir leur relation tant celle-ci est étrange et est toujours un peu "borderline".

J'ai fini ce livre car je désirais connaitre la fin ( le roman est assez court : 220 pages) mais je suis passée par des phases où j'ai failli abandonné par manque d'entrain.

Une femme et un homme se rencontrent au cours d’un colloque. L’attirance est forte et réciproque, ils deviennent amants le temps d’une journée.



Cinq années passent. La femme et l’homme se retrouvent. Alors elle quitte son pays, sa famille, son métier pour vivre avec lui. Lui a abandonné son métier d’enseignant pour devenir pompier, il s’est séparé de sa femme avec qui il a deux jeunes enfants.



Mais le prince charmant a un double visage, car il est malade, bipolaire, toujours sur la corde, prêt à basculer d’un côté ou de l’autre. L’entraînant, elle, dans une relation compliquée faite d’amour, de renoncement, de lâcheté, de peur et d’amertume.



L’idée de suivre cet amour toxique, qui se transforme peu à peu en haine et qui tourne à la confrontation semblait prometteuse avec ce côté un peu psychologique que peut prendre ce type de récit.



Mais au final, il m’a été difficile d’éprouver de l’empathie avec ce couple dont l’amour m’a paru bien trop destructeur pour être beau et émouvant. Lui est un homme sombre, alcoolique, égoïste, qui a besoin d’une femme pour l’admirer. Elle est sans énergie, subit cette histoire sans en être actrice.



L’écriture est très belle, pleine de poésie, très épurée mais l’histoire de ce couple ne m’a pas embarquée. J’avais juste envie de lui dire, à elle, rentre chez toi et laisse le à ses démons tant il est évident que cette histoire ne mène à rien.

Une analyse fine d’un couple à la dérive, heurté par les errances psychologiques de l’un et l’impuissance de l’autre. Une ambiance feutrée pour une inéluctable déliquescence.

Membre du Cercle Livresque, j'ai reçu ce roman par Lecteurs.com et les éditions Grasset que je remercie.



Après avoir lu la quatrième couverture, l’histoire me tentait bien.



La promesse d’une belle histoire d’amour passionnel et à la fois complexe en raison de la

bipolarité de l’un des personnages me semblait très intéressante.



↝↜↝↜↝



Lors d’un colloque universitaire, un homme et une femme tombent éperdument amoureux et fou de de désir.



Ils deviennent amants, le temps de quelques heures avant de retourner chacun dans leur pays, reprenant leur vie.



Après plusieurs années, ils se retrouvent et décident de vivre ensemble, n’ayant jamais oublié ce qui c’était passé entre eux.



Leur histoire d’amour peut enfin commencer, vivre le quotidien à deux et assouvir leur désir insatiable.



Seulement, les choses ne vont pas être si simple…



La femme déchante petit à petit de cette vie qu’elle a imaginée avec son homme.

Elle essaye, elle se rassure, elle patiente, elle fulmine, elle pleure, elle espère, elle est pleine de bonne volonté mais son homme est instable, imprévisible et peu présent.



Il est malade, il boit, il sort, il vit pour les autres sauf pour elle…



Elle l’excuse, elle pardonne, elle s’épuise, elle dégringole, elle s’aveugle !



Où tout cela les amèneront-ils ?



Je vous laisse découvrir la suite et la finalité de cette histoire d’amour…



↜↝↜↝↜



Pour ma part, c’est une déception, je n’ai pas réussi à être embarquée par ce couple, par leur amour qui ne m’a pas du tout semblé passionnel ni beau.

Je n’ai vu qu’une femme terne qui subit et végète auprès d’un homme égoïste et peu intéressant.

Je n’ai vu ni le combat, ni la beauté de ce couple.

Je n’ai ressenti aucune émotion à lire ce livre, aucune empathie pour les personnages.

Un texte sombre et déprimant mais ce n’est évidemment que mon avis.

J’ai espéré trouver jusqu’à la dernière page, de l’intérêt, malheureusement ce ne fut pas le cas.

Je souligne toutefois la qualité de l’écriture.

Un roman qui n’est pas fait pour moi.




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Que dire de cette petite fille particulière qui par moment a pu me ramener à la petite fille que j'ai été.

Pourquoi avoir choisi de raconter presque toute l'histoire par la fillette alors que des mots et pensées d'adulte transpirent entre les lignes ?

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