La très populaire saga des MacCoy de Alexiane Thill revient avec un quatrième tome : La biche et le limier !
Retrouvez l'ambiance unique de cette saga à la croisée de Game of Thrones et Outlander, mais à l'époque moderne !
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Je pleure sur mon père, sur son abandon et ce qu'il me laisse aujourd'hui. La douleur.
-je te hais, MacCoy, je te hais, couiné-je.
Je sais, MacLeod, je sais...
Elle récupéra un autre livre, puis nous nous plongeâmes dans nos lectures respectives. J'adorais ces moments paisibles, où les bruits de l'extérieur, les devoirs, les attentes des autres ne nous atteignaient plus. En ouvrant la porte de cette bibliothèque, nous pouvions plonger au cœur d'un millier de mondes tous différents. Je quittais Inchkeith et volais de mes propres ailes aux côtés de héros dont j'enviais les aventures.
- Alors, tu peux continuer à ne pas adhérer à mes choix, Duncan, reprend-elle. Je m'en fous, comme je m'en fous depuis des années. Depuis le jour où tu m'as tourné le dos. Où tu as agi en lâche. Je n'ai rien à apprendre d'un couard. Je ne t'admire plus. Tu peux frapper autant que tu veux,, tes coups ne m'atteindront pas.
La colère me monte au nez.
ll n'a pas de pitié! Je grince des dents. Duncan se moque de moi. et ça fonctionne.
- Mais elle ne vous égalera jamais à mes yeux, ajoute-t-il. Toute ma rancœur retombe d'un bloc. Que c'est mièvre ! Mais c'est chou.
Elisabeth était mon ombre, mon rayon de soleil et le boulet à ma cheville. Un jour, je lui demandai pourquoi elle ne jetait pas son dévolu sur un autre.
- Tu étais là, étendue sous mon corps, offerte. Et je ne voulais pas voir ce regard-là.
- Quel regard ?
- Celui qui me dévore, m'idéalise, me renvoie le reflet d'un être que je ne suis pas. Celui qui me hurles que tu m'aimes.
C’est en sonnant la retraite d’une bataille perdue d’avance que l’on gagne la guerre
[Clan MacCleod]
C'est lui que je voulais. Lui qui aurait dû être là.
Pas Ducan, pas athair, ni qui que ce soit d'autre.
"Mon" Caleb. Celui qui se meurt lorsqu'il me croit éteinte. Celui avec qui je lâche prise. Celui qui m'a donné assez de courage pour le braver. Assez de force pour affronter mon avenir encore flou, fondé sur les ruines d'un passé obscur.
On est chez soi quand on est auprès des gens que l’on chérit…
Il n'y a parfois rien de plus angoissant que le silence. Un silence pesant mais non moins éloquent, chargé d'un ressentiment qui oppresse. Un silence assourdissant, en fin de compte. Qui nous pousse à nous retrancher, à battre en retraite, les mains plaquées sur les oreilles, parce que même si rien n'est dit, tout hurle autour de nous.