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Citations de Alex Sol (116)


– Marie ? appella-t-elle en sanglotant.
Quelqu’un arriva derrière elle au moment où elle saisissait le sac à main de sa sœur.
– Hé madame ? Ça va pas ?
Laura se retourna vers l’adolescent habillé en survêtement.
– Ma sœur… Elle… Elle était avec moi, et…
La rame de métro ralentit et arriva sur le quai suivant. Les portes s’ouvrirent en grand.
Laura sentit une larme rouler sur sa joue.
– Elle a disparu…
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Il recula d’un pas, effrayé par ses propres pensées, et regarda tout autour de lui. Personne ne semblait agité. Personne n’allait le pousser.
Rassuré, il observa le métro entrer en gare et freiner devant le quai. Il ne monta finalement pas dans celui-là et s’appuya contre le mur recouvert de carreaux blancs.
Pas encore, songea-t-il, non, pas encore.
Il ferma les yeux. La fébrilité parcourait son corps, il sentait des picotements au bout de ses doigts. Il adorait cette sensation. Elle était la promesse de quelque chose de grand.
Il inspira, se concentra et se répéta en boucle un nom. Son nom à elle.
Marie Elhorga.
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Il rangea son carnet dans sa poche et s’approcha du bord du quai. Il se demanda, comme souvent, ce qui se passerait si un dégénéré apparaissait à ce moment-là et le poussait sur la voie alors que le métro arrivait. Mourrait-il sur le coup ? Sentirait-il quelque chose ? Survivrait-il ? Et si oui, à quel prix ? Le sang éclabousserait-il les voyageurs qui patientaient sur le quai ? Serait-il démembré ?
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Une seule petite erreur de sa part réduirait tous ses efforts à néant. Il ne pouvait pas échouer.
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De taille moyenne, vêtu de noir avec un large manteau, il cachait son visage à l’aide d’une casquette et d’une large paire de lunettes. Lorsqu’il se rapprochait des caméras de surveillance, qu’il avait repérées durant une première visite, il remontait son écharpe sur sa bouche et son nez.
Il leva son poignet devant lui, repoussa sa manche et lut l’heure sur sa montre.
En posant les yeux sur les deux aiguilles, son cœur accéléra. L’adrénaline commençait à se décharger dans ses veines, il se sentait plus alerte, plus fort, plus vif !
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L’homme baissa les yeux sur son carnet de notes. L’effervescence du métro parisien qui régnait autour de lui ne le dérangeait pas, ou du moins, elle ne le dérangeait plus. Il allait même jusqu’à dire qu’elle le tranquillisait. Il savait se faufiler entre les usagers du métro sans être vu. Personne ne faisait attention à lui. Son attitude, son style, sa façon de marcher et de déambuler, tout en lui criait la banalité. Il s’en était assuré.
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Il se tenait prêt, le nom de sa cible en tête.
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Ne pas laisser la peur me gouverner.
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J'ai adoré ce livre ! Pas de temps mort on ne s'ennuie pas, facile à lire, plein de rebondissements. Je vais acheter des autres livres !!!
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- Quatre plats, quatre invités, souffla Hisham. Laisse- moi deviner, tu es devant le plat de saucisse purée, c'est ton plat préféré ?
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C’est impossible, tout simplement impossible ! L’arrêt du métro n’avait duré que quelques instants. Comment Marie aurait-elle pu sortir ? Et par où ? Toutes les portes étaient fermées !
Laura retourna à leurs places. Plusieurs peluches s’étaient échappées des sacs de course. Laura se pencha et attrapa le petit hérisson. C’était elle qui l’avait choisi, celui-ci. Marie avait tenu à en acheter deux afin de pouvoir les substituer l’une à l’autre au moment de les laver, mais Laura ne voyait pas la seconde.
- Marie ? appella-t-elle en sanglotant.
Quelqu’un arriva derrière elle au moment où elle saisissait le sac à main de sa sœur.
- Hé madame ? Ça va pas ?
Laura se retourna vers l’adolescent habillé en survêtement.
- Ma sœur… Elle… Elle était avec moi, et…
La rame de métro ralentit et arriva sur le quai suivant. Les portes s’ouvrirent en grand.
Laura sentit une larme rouler sur sa joue.
- Elle a disparu…
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La lampe de chevet s’illumina d’elle-même et éclaira la face de la créature qui le fixait. Une peau blanche aux yeux ovales dépourvus de sourcils. Un trou béant à la place du nez. Une bouche déchirée jusqu’aux oreilles qui révélait des dents noirâtres et pointues.
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- Marion ?
Elle relève la tête vers vous. Vous posez une main sur son bras, vous ne voulez pas la faire paniquer encore plus, mais vous avez besoin de comprendre. Il est trop organisé. Ça colle et en même temps ça ne colle pas.
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Beaunom, la colonie de vacances. Les sorties dans les vieux vignobles abandonnés à la nuit tombée. [...] Le bois soi-disant hanté par le fantôme d'une vieille femme. De bons souvenirs, d'excellents même... en partie.
- Tu ne vas pas y aller, n'est-ce pas ? demanda Soraya, inquiète.
- Eh bien... je... mais... Pourquoi tu dis ça comme ça ?
- Tu... eh bien... Après ce qu'il s'est passé la dernière année ? Vraiment ?
Des flashs de souvenirs surgirent dans l'esprit d'Hisham. Les dortoirs des garçons. [...] Les campings sauvages à l'orée du bois. Les baisers volés quand les autres avaient le dos tournés. Les rendez-vous dans la réserve la nuit tombée. Cette main chaude sur son torse. Puis le réveil à l'hôpital et avant ça, le trou noir.
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Et c’est là, la triste réalité de notre espèce. Ce désolant et paradoxal mélange entre notre besoin viscéral et notre impuissante incapacité à vivre ensemble.
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Une information seule, aussi disruptive soit-elle, n’est rien si elle n’est pas amenée de la bonne façon. Il faut savoir comment et quand la partager. Ça demande du talent, beaucoup de travail et d’excellents contacts.
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« Vous tournez la clef dans la serrure et vous le suivez jusqu’au lac.
Là, sur le ponton, vous vous revoyez des années en arrière, en train d’apprendre à Maggie, puis à Judith, à faire des ricochets. Vous étiez heureuse, sereine, surtout avec Judith, parce que vous pensiez que plus personne ne viendrait plus vous faire du mal. Vous aviez tort. »
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- Plus jamais je fais de camping, râla Alice. Faire caca dans la nature... berk. Je crois que je me suis essuyée avec un truc piquant !
Asel rigola.
- Je crois que quelque chose m’a léché la fesse, dit Émilane en revenant vers elle.
Elle passa une main dans ses cheveux et grimaça. Elle les fit passer derrière ses oreilles et soupira.
- Il voulait sûrement vérifier que tu n’étais vraiment pas comestible, ricana Alice.
- Au moins pour moi, il a fallu vérifier !
Alice ajusta son sac sur son dos en tirant la langue.
- Bien joué ! Admit-elle.
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- Sur Terre, les Humains ont voulu réquisitionner toutes les terres et... Et bien il y avait des animaux qui vivaient dans les forêts. Comme les orangs-outans. Quand il n’y a plus eu de forêt, il n’y a plus eu d’orangs-outang non plus.
- Aïe ! Mais pourquoi ils faisaient ça ?
- Parce qu’ils étaient idiots, répondit Alice. Ils voulaient juste devenir de plus en plus riches. Ils s’en foutaient de la Terre, c’est pour ça qu’on a dû s’enfuir dans l’espace. On aurait eu assez d’espace pour nourrir tout le monde et laisser les animaux tranquilles mais ils ont voulu faire pousser des trucs pour gagner plus d’argent, faire du carburant et des matières premières pas chères... Bref... Les Humains ont tué la Terre par cupidité.
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Rovi se répétait sans cesse qu’elle ne pouvait pas souffrir plus, que l’angoisse dans son ventre était au stade maximal de sa tolérance et pourtant, chaque instant était plus difficile que le précédent. Elle voyait la folie avancer vers elle comme une ombre maligne sans pouvoir l’empêcher de prendre le dessus sur elle. Son équilibre mental s’effritait à chaque mètre qu’ils faisaient dans cette forêt sinistre, à chaque nouvel animal dangereux ou étrange qu’ils croisaient, à chaque minute où la nuit se faisait plus noire. Il s’effritait et la laissait, tremblante, entièrement mue par un instinct primitif incontrôlable.
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À tous les coups l’on gagne !

Comme au bout du quai, arcbouté sur la poignée de sa valise, la bretelle de son sac de voyage glissant de son épaule, il ne parvenait à saisir son cartable, elle lui proposa

un coup de coude.
un coup de genou.
un coup de main.
un coup de pied.

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