Bien que l’histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique, elle semble comme couverte d’une fine couche de vernis, mêlant ancien et nouveau monde. Le récit prend place dans une Irlande à demi-engloutie par les eaux, et l’écriture fluide de l’autrice nous emmène dans une histoire aussi douce que poétique.
Qu’on se le dise, l’histoire est plutôt lente. Il ne faut pas s’attendre à une action effrénée ni même à des intrigues tarabiscotées. L’autrice reprend les codes de la romantasy classique, dans un enemies to lovers qui respecte tous les points de passage auquel le lecteur s’attend. C’est peut-être ce qui m’a déçue : bien-sûr que certaines scènes sont incontournables, cependant je n’ai pas été surprise. Ni par la rencontre, ni par les joutes verbales, les disputes ou le plot-twist final qui me paraissait évident.
Il m’a manqué un peu de piquant, d’inattendu, quelque chose qui fasse véritablement ressortir cette romance.
Les personnages principaux sont intéressants et attachants, mais j’aurais souhaité plus de développement des personnages secondaires. L’univers était en revanche passionnant à découvrir, et même quelque peu anxiogène puisqu’il peint le futur possible de notre humanité.
Je suis malgré tout restée sur ma faim par rapport au scénario annoncé : le monde des génies est finalement très peu exploité alors que je m’attendais à lire une histoire dont ils seraient justement au centre. Nous n’avons un aperçu de leurs dons et de leur mission qu’à la fin du récit, de manière très brève.
J’ai globalement eu du mal à entrer dans l’histoire, toute la première moitié du roman était trop lente à mon goût... En revanche, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire la fin, qui est parvenue à m’émouvoir.
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