Nationalité : Belgique
Né(e) à : Ixelles , le 12/11/1960
Mort(e) à : Schaerbeek , le 07/05/2018
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Né(e) à : Ixelles , le 12/11/1960
Mort(e) à : Schaerbeek , le 07/05/2018
Biographie :
Maurane, de son vrai nom Claudine Luypaerts, est une chanteuse, auteure-compositrice et comédienne belge.
Elle a enregistré son premier disque "J'me roule en boule" en 1980. Sa carrière ne décolle vraiment qu’en 1983 avec sa première scène au Sentier des Halles à Paris. Le succès du spectacle lui permet d'enregistrer son premier album, "Danser", qui sort en 1986.
En 1988, Michel Berger lui confie le rôle de Marie-Jeanne dans la deuxième version de l’opéra-rock "Starmania", mais assurer ce rôle en même temps que sa carrière de chanteuse lui sera vite difficile au point d'arrêter brutalement ses prestations.
Son deuxième album intitulé "Maurane" sort en 1989 et rencontre le succès avec 150 000 exemplaires écoulés. Il contient un de ses plus grands succès : "Toutes les mamas" et lui ouvre les portes de l'Olympia et permet une tournée internationale qui s'achève au Japon.
1991 voit paraître l’album "Ami ou ennemi" qui confirme le succès déjà obtenu, en se vendant très bien sur la durée grâce à des titres comme "Ça casse", "Du mal", "Mentir" et surtout la ballade "Sur un prélude de Bach" signée Jean-Claude Vannier et qui aura un impact retentissant sur sa carrière.
En 1994, elle reçoit le prix de l'artiste interprète francophone de l'année aux Victoires de la Musique.
Maurane a sorti dix albums en solo et a été jurée dans l'émission de télévision La Nouvelle Star. Artiste engagée, elle a participé à plusieurs levées de fonds pour les Restos du Cœur, la Soirée des Enfoirés ou Sol en Si (Solidarité Enfants Sida). Au cinéma, elle avait donné la réplique à François Cluzet dans "Le collier rouge", le film du réalisateur Jean Becker sorti en 2018.
Elle est mère d'une fille, Lou, née en 1993.
Le 7 mai 2018, l'artiste est retrouvée morte à son domicile de Schaerbeek.
+ Voir plusMaurane, de son vrai nom Claudine Luypaerts, est une chanteuse, auteure-compositrice et comédienne belge.
Elle a enregistré son premier disque "J'me roule en boule" en 1980. Sa carrière ne décolle vraiment qu’en 1983 avec sa première scène au Sentier des Halles à Paris. Le succès du spectacle lui permet d'enregistrer son premier album, "Danser", qui sort en 1986.
En 1988, Michel Berger lui confie le rôle de Marie-Jeanne dans la deuxième version de l’opéra-rock "Starmania", mais assurer ce rôle en même temps que sa carrière de chanteuse lui sera vite difficile au point d'arrêter brutalement ses prestations.
Son deuxième album intitulé "Maurane" sort en 1989 et rencontre le succès avec 150 000 exemplaires écoulés. Il contient un de ses plus grands succès : "Toutes les mamas" et lui ouvre les portes de l'Olympia et permet une tournée internationale qui s'achève au Japon.
1991 voit paraître l’album "Ami ou ennemi" qui confirme le succès déjà obtenu, en se vendant très bien sur la durée grâce à des titres comme "Ça casse", "Du mal", "Mentir" et surtout la ballade "Sur un prélude de Bach" signée Jean-Claude Vannier et qui aura un impact retentissant sur sa carrière.
En 1994, elle reçoit le prix de l'artiste interprète francophone de l'année aux Victoires de la Musique.
Maurane a sorti dix albums en solo et a été jurée dans l'émission de télévision La Nouvelle Star. Artiste engagée, elle a participé à plusieurs levées de fonds pour les Restos du Cœur, la Soirée des Enfoirés ou Sol en Si (Solidarité Enfants Sida). Au cinéma, elle avait donné la réplique à François Cluzet dans "Le collier rouge", le film du réalisateur Jean Becker sorti en 2018.
Elle est mère d'une fille, Lou, née en 1993.
Le 7 mai 2018, l'artiste est retrouvée morte à son domicile de Schaerbeek.
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Maurane - Toutes les mamas
Citations et extraits (10)
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J’observais les insectes, j’écoutais les oiseaux, je lisais l’écorce des arbres comme on devine des formes dans les nuages. Allongée sur un lit de feuilles et de mousses, telles les princesses des contes, je dormais, parfois, d’un sommeil sans rêve, un sommeil lourd et parfait. Dans ma poche j’avais glissé un carnet et des crayons. Des heures durant, j’écrivais ma vie, des mots en vrac des groupes de mots qui ressemblaient et formaient sinon des phrases, des morceaux de vers, autant de pièces d’un puzzle que je n’assemblais pas forcément mais que j’étais fière d’avoir façonnées.
Je n’étais plus lycéenne à l’âge de seize ans, sans laisser aux membres de ma famille la moindre chance de me faire changer d’avis. Francine Marot, l’une de mes enseignantes, m’avait donné sa bénédiction après m’avoir entendu dans un cabaret bruxellois. Depuis des années ce professeur d’arts s’intéressait à moi avec une bienveillance particulière. Elle ne jugeait pas que je serais perdue si je ne suivais pas un cursus d’études pour lequel, à l’évidence, je n’étais pas faite. Elle m’annonçait une évidence : que je cesse les cours et que je me consacre entièrement à la chanson.
Ma mère fut une chance pour moi. Je lui en ai voulu longtemps parce qu’elle n’avait pas prêté davantage attention à moi. Je m’étais sentie abandonnée, livrée à moi-même, pas très intéressante puisque je ne suscitais pas son intérêt. Mais que ce serait-il passé si elle m’avait empêché de chanter dans la rue, Je n’y ai fait aucune mauvaise rencontre. C’est parce qu’elle n’a jamais eu peur pour moi que ma mère m’a laissé suivre mon chemin, je dois l’en remercier aujourd’hui.
Pour être libre, il ne faut pas avoir peur des creux, des bosses, et même savoir se lancer dans un grand huit à l'occasion. Ne pas craindre la solitude ni d'être incompris. Ne pas se justifier sur tout, tout le temps, oser claquer des portes et ne pas revenir. Bien entendu, c'est facile à dire et à écrire... (p. 217)
Les réseaux sociaux constituent un moyen idéal de se faire remarquer par des paroles outrancières, haineuses, déplacées le plus souvent. Les fans qui en font trop dans les démonstrations d'affection se révèlent parfois tout aussi inquiétants que ceux qui agressent. J'ai mis du temps à comprendre cela, et tout autant à réaliser qu'en tant que personne publique, je suis plus exposée aux retours de twits que les anonymes. Maintenant que je le sais, comme une célèbre ex-compagne de président, j'essaierai de tourner plusieurs fois mon pouce sur mon clavier avant de twitter. (pp. 149-150)
Dans la rue, ma voix ne tremblait pas, mes mains restaient sèches, je ne manquais pas de souffle. J'y étais descendue sans arrière-pensée et sans but, parce que je chantais déjà comme on respire, et parce que j'avais envie de respirer à l'air libre.
Une chanson est comme une robe que vous voyez dans une vitrine et dont vous pensez qu'elle ne vous ira pas. Vous l'essayez, c'est magique, elle vous sied à merveille au contraire, vous ne l'auriez jamais imaginé. (p. 214)
La vie est trop courte pour se lamenter, s'en vouloir de ce qu'on n'a pas réussi, du mal que l'on a infligé, ou pas su éviter de subir. Trop courte pour la culpabilité. Nous ne rions jamais assez.
Quand je pense que Céline Dion et Lara Fabian s'infligent une heure trente de vocalises avant chaque spectacle...Je suis épuisée pour elles ! (p. 205)
Le melon ne sied à aucune voix, à aucun visage, et encore moins aux enfants de la chanson. (p. 164)
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