Nationalité : France
Né(e) le : 12/09/1968
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Né(e) le : 12/09/1968
Biographie :
James, de son vrai nom Laurent Percelay, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée.
Il est également connu sous le pseudonyme James Ottoprod et lol!.
Il signe d’autres livres sous son vrai nom : Laurent Percelay.
Après ses études, il quitte sa province nantaise pour monter à la capitale. Il y fonde une famille et tente de s'épanouir auprès de ses employeurs. Il mettra de nombreuses années à réaliser qu'il veut faire de la bande dessinée son métier.
Après plusieurs tentatives infructueuses de percer dans ce milieu, il crée en 2005, en compagnie de son compagnon de route, La Tête X, le blog Ottoprod Inc qui rencontre rapidement un petit succès d'estime. Le ton développé sur ce blog lui ouvre les portes de L'Association et de la revue "Jade" ("6 Pieds sous Terre").
Suivront dans la foulée, et toujours chez "6 Pieds sous Terre", deux livres. Plus de dix ans de vie de bureau vont finir par lui donner la matière pour publier la série "Dans mon open space" (Dargaud, "Poisson Pilote") (4 tomes, 2008-2012).
En 2012, il rejoint Guillaume Bouzard pour tenir un blog commun, "On veut travailler pour le canard enchaîné", constitué de dessins satiriques. La même année il co-fonde la revue numérique "Mauvais esprit" avec Boris Mirroir et Laurent Parez. James a également participé à la revue "L'Éprouvette".
En 2015, il participe à La Matinale du "Monde", y publiant chaque semaine un épisode du strip "Françoise, Manuela & les autres", une satire politique.
En 2019, il nous offre chez Fluide glacial une fresque sans concessions : "Chères élites", avec François Ravard.
Il vit à Antibes depuis 2005.
site : http://laurentpercelay.canalblog.co...blog.com
+ Voir plusJames, de son vrai nom Laurent Percelay, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée.
Il est également connu sous le pseudonyme James Ottoprod et lol!.
Il signe d’autres livres sous son vrai nom : Laurent Percelay.
Après ses études, il quitte sa province nantaise pour monter à la capitale. Il y fonde une famille et tente de s'épanouir auprès de ses employeurs. Il mettra de nombreuses années à réaliser qu'il veut faire de la bande dessinée son métier.
Après plusieurs tentatives infructueuses de percer dans ce milieu, il crée en 2005, en compagnie de son compagnon de route, La Tête X, le blog Ottoprod Inc qui rencontre rapidement un petit succès d'estime. Le ton développé sur ce blog lui ouvre les portes de L'Association et de la revue "Jade" ("6 Pieds sous Terre").
Suivront dans la foulée, et toujours chez "6 Pieds sous Terre", deux livres. Plus de dix ans de vie de bureau vont finir par lui donner la matière pour publier la série "Dans mon open space" (Dargaud, "Poisson Pilote") (4 tomes, 2008-2012).
En 2012, il rejoint Guillaume Bouzard pour tenir un blog commun, "On veut travailler pour le canard enchaîné", constitué de dessins satiriques. La même année il co-fonde la revue numérique "Mauvais esprit" avec Boris Mirroir et Laurent Parez. James a également participé à la revue "L'Éprouvette".
En 2015, il participe à La Matinale du "Monde", y publiant chaque semaine un épisode du strip "Françoise, Manuela & les autres", une satire politique.
En 2019, il nous offre chez Fluide glacial une fresque sans concessions : "Chères élites", avec François Ravard.
Il vit à Antibes depuis 2005.
site : http://laurentpercelay.canalblog.co...blog.com
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William 31 ans scénariste
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'Encyclopédant'
Individu au savoir encyclopédique et qui se revendique ainsi supérieur aux autres.
Déclinaison moderne : wikipédant.
Peut se rapprocher d'encyclopédicure, activité qui consiste à casser les pieds de son entourage par son savoir encyclopédique.
(p. 104)
Individu au savoir encyclopédique et qui se revendique ainsi supérieur aux autres.
Déclinaison moderne : wikipédant.
Peut se rapprocher d'encyclopédicure, activité qui consiste à casser les pieds de son entourage par son savoir encyclopédique.
(p. 104)
Chaque ville qui veut compter à l'échelle planétaire se doit d'avoir son quartier hipster.
Quartiers qui ont été choisis pour leur authenticité.
Quartiers qui ont été choisis pour leur authenticité.
- Crois-moi, mec, la décroissance, c'est un vrai investissement d'avenir...
Salut William, c’est Antonin. Je ne te dérange pas ? On veut lancer une nouvelle série grand public et en faire un carton à 100%. L’idée, c’est de faire un truc passe-partout, consensuel, bien lisse, le truc qui n’effraie pas la ménagère, tu vois… pour capter le lectorat, on cherche au niveau du langage quelque chose de facile à capter, à la portée du plus grand nombre… Bref, une écriture plutôt médiocre, sans prétention, qui rassure le lecteur… Un truc pas terrible quoi… Ben, j’ai pensé à toi.
Le patron : "C'est fou ! 80 % des smicards sont des femmes... 80 % des emplois à temps partiel sont pris par des femmes... Elle sont partout ! Heureusement que je n'en ai aucune au comité de direction..."
- Bonjour. Pardonnez mon indiscrétion, vous partez pour Dubaï ?
- Oui, je travaille là-bas, en fait. J'étais juste de passage à Paris pour un séminaire.
- Vous êtes donc un migrant économique ?
- Pardon ?
- Ben, vous migrez...
- Pas du tout ! Je suis un expatrié, voyons !
- Ça sonne mieux ?
- Entre nous, on dit expat', ça fait plus sympa.
- Oui, mais, voyez-vous, c'est là que c'est un poil étrange. Expatrier vient du grec 'exo', en dehors de, et 'patrida', la patrie. Et signifiait à l'origine : obliger quelqu'un à quitter son pays. Comme un exil, en somme. En peu dans la même logique que l'excommunion. C'est donc un poil paradoxal que le terme expatrié soit devenu chic. Alors que, par ailleurs, le terme migrant induit un mouvement, une certaine dynamique qui devrait faire envie, à une époque où les winners de la société n'ont qu'une idée, être 'en marche'. Pour l'Unesco, le terme migrant peut être compris comme 'toute personne qui vit de façon temporaire ou permanente dans un pays dans lequel elle n'est pas née et qui a acquis d'importants liens sociaux avec ce pays'.
- Mais... Mais les liens sociaux avec le pays, on s'en fout, nous, les expats, on ne vit qu'entre nous !
- Oui, je travaille là-bas, en fait. J'étais juste de passage à Paris pour un séminaire.
- Vous êtes donc un migrant économique ?
- Pardon ?
- Ben, vous migrez...
- Pas du tout ! Je suis un expatrié, voyons !
- Ça sonne mieux ?
- Entre nous, on dit expat', ça fait plus sympa.
- Oui, mais, voyez-vous, c'est là que c'est un poil étrange. Expatrier vient du grec 'exo', en dehors de, et 'patrida', la patrie. Et signifiait à l'origine : obliger quelqu'un à quitter son pays. Comme un exil, en somme. En peu dans la même logique que l'excommunion. C'est donc un poil paradoxal que le terme expatrié soit devenu chic. Alors que, par ailleurs, le terme migrant induit un mouvement, une certaine dynamique qui devrait faire envie, à une époque où les winners de la société n'ont qu'une idée, être 'en marche'. Pour l'Unesco, le terme migrant peut être compris comme 'toute personne qui vit de façon temporaire ou permanente dans un pays dans lequel elle n'est pas née et qui a acquis d'importants liens sociaux avec ce pays'.
- Mais... Mais les liens sociaux avec le pays, on s'en fout, nous, les expats, on ne vit qu'entre nous !
Claire, 44 ans, libraire… Histoire naturelle – La librairie, c’est un écosystème. Comme une réserve naturelle où se développent et s’épanouissent les livres avant de trouver leur foyer d’accueil. Où chaque livre, tout juste né des presses de l’imprimerie, vient côtoyer ses semblables, grandir en piles, stimulé ici par un bestseller, challengé là par un livre plus exigeant. Chaque livre a sa chance et peut espérer au fil du temps parvenir au sommet de sa pile, et ainsi prendre son envol en quittant le nid douillet de l’étal de la librairie entre les mains de son acheteur, son nouveau propriétaire. Il arrive que certains n’aient pas cette chance et, après quelques semaines d’exposition infructueuse, ils seront remis dans des cartons de re retour vers leur destin de pâte à papier.
- Réforme de l'orthographe -
Dans un souci d'adéquation fond et forme... on écrira désormais CONplotiste.
Dans un souci d'adéquation fond et forme... on écrira désormais CONplotiste.
Scénariste tout maigrichon ? Rajoutez vous 80 à 100 kilos rapidement et facilement. Une méthode qui a fait ses preuves ! Plus personne ne pourra vous appeler maigrichon ou moignon, et vous aurez enfin toutes vos chances de vous faire des amis et des lecteurs. Et ce en quelques semaines ! La méthode ? C’est tout simple. Pour présenter vos projets, trouvez un dessinateur pour vous épauler. Les dessinateurs, qui ont une fonction essentiellement sédentaire, se retrouvent en général généreusement dotés en kilos. Vous êtes complémentaires ! Jour après jour, apprenez à vous connaître avec votre partenaire à surcharge pondérale. Et en quelques semaines seulement, vous serez en mesure de présenter un projet solide aux éditeurs pour tenter d’avoir enfin la reconnaissance que vous attendez depuis des années, notamment auprès de la gent féminine. N’attendez plus, résultats garantis !
Tu vois, le barbecue, c'est le vrai retour aux sources.
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