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Citations de Cetro (297)


- Je me suis toujours demandé pourquoi tu lisais autant. En fait, ça a l'air de bien servir. Moi je pensais que c'était inutile, que c'était perdre son temps. Faudra que j'essaye, quand même.
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Que pourrait il apprendre de plus important à ces enfants, ces femmes et ces hommes qui vivent dans de la merde des autres?
Quel meilleur professeur, que celui sans diplôme qui parvient à travers les épreuves à enseigner l'amour du monde qui les entoures, aussi pourri et défait soit il?
A ses cotés, la déchéance n'est plus, pas plus que le rejet, tout n'est dés lors qu'espoir, magies et opportunités.
Sans savoir l'exprimer de la sorte, les enfants le ressentent, et aiment Psy pour ce qu'il est, un enchanteur au pouvoir immense, celui de rendre la vie belle.
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Jamais auparavant Nathalie n'aurait pu imaginer pouvoir laisser des enfants boires et manger les restes t déchets, de surcroît ceux de personnes dont ils ignorent tout.
Nécessité fait cependant loi, et les priorités changent et se déplacent.
Les systèmes immunitaires et digestifs se renforcent au contact des myriades de germes qui se développent sur ce qu'ils ingèrent tous, chaque jour, aussi est il devenu extrêmement rare chez eux de constater des cas d'intoxication alimentaire. Au diable les inquiétudes d'ordre hygiénique et les préoccupations d'esprits et de milieux aseptisés.
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Certains membres du personnel n'aiment pas trop s'emmerder avec les jérémiades des vieillards comme moi, la nuit. Alors ils nous distribuent des somnifères pour avoir la paix; Je ne suis pas certaine que ce soit bien légal, mais bon... et moi, tu vois, je n'en ai jamais pris de toute ma vie, de ces merdes, et je ne compte pas commencer aujourd'hui. Je me débrouille toujours pour tout recracher;
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Ellys se gare sur le parking de LEHPAD, et nous accorde quelques minutes pour observer de loin ce qui nous attend.
Le bâtiment, haut de quelques étages, est à peu prés aussi moche et dégueulasse que la baraque d'Ellys. Vieille battisse pour vieux débris, faut croire que les vioques méritent pas un cadre qui leur donne envie de poursuivre leur chemin trop longtemps.
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Dans les couloirs, les roulettes crissent, les plateaux et les couverts tintent. Comme des clébards dressés, les résidents savent que l'heure de la soupe a sonné. Au bruit des bols qui s'entrechoquent succéderont ceux de ces aspirations molles.
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Incipit

Salut. Moi c'est Sam. J'ai à peu près 10 ans... je crois. Faut dire qu'on ne m'a jamais réellement souhaité mes anniversaires, et ma date de naissance, ben, personne n'est foutu de me la donner.
Je fais une estimation, au nombre de cicatrices que je porte. Comme un arbre portant les cercles de ses années. J'imagine une moyenne de cinquante bonnes raclées par an, quand j'arrive à me faire discret. Au vu des cinq cents et quelques marques de ceinturon, chaîne de vélo ou tronçonneuse, matraque, brûlures en tout genre... le compte doit être bon.
Je suis une plaie, pas que je sois insupportable, non, juste une immense plaie refermée, succession de maltraitances.
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Il a connu la mort sociale, dans la plus totale indifférence.
Il a connu les regards qui crachent, ceux qui te glacent et qui te tuent. Ces yeux qui t'enlèvent toute importance et qui te privent d'humanité, te jettent direct aux égouts, avec les étrons et la boue.
Il a été ton voisin, celui que tous les jours tu croises, mais que tu ne vois plus. Il a vécu des années au pied de ta porte, comme le chat qui vagabonde.
Il est mort hier dans tes poubelles, comme un déchet à recycler.
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Lorsqu'on dit que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort, je ne pense pas que cela soit vrai. Ce qui vous blesse et vous fait mal vous use à petit feu, vous change à tout jamais, oui. Vous fait envisager la vie différemment, modifie vos perspectives et vos priorités.
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La moue de Ninie ne trompe pas sur les interrogations qui la tenaillent. Mais de quoi parle-t-il, où allons-nous, qu'allons-nous faire ???
Elle a cependant appris à modérer ses ardeurs et sa fougue, quelques paroles de trop pouvant coûter cher en terme de coups reçus.
Elle sait parfaitement qu'elle ne risque rien de nous, mais le conditionnement est efficace.
Notre maman adorée nous a bien matés. On a développé des réflexes pavloviens.
Un souffle de trop, un mot échappé inconsidérément et nous mettons les bras en défense devant notre visage.
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L'eau. Élément sans valeur pour qui y a accès sans contrainte, plus précieux des trésors pour qui vient à en manquer.
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Dégoût pour eux, dégoût de moi-même.
C’est ici, en quelques mois, que l’idée même d’amour propre est morte en moi, car tout est moche, tout est sali, moi y comprise. Non, moi surtout. La crasse s’infiltre par tous mes pores, et elle s’invite dans mon esprit.
Je suis sale !
Je serai bientôt une femme, et à quoi bon ? Je ne suis plus une enfant depuis longtemps déjà, ils l’ont enterrée sous le poids de leurs désirs lubriques, ils ont creusé sa tombe à coups de hanches et de semence.
J’attends la maladie qui mettra un terme à mes souffrances, j’espère toujours mourir sous leurs assauts ou de leurs suites, d’une hémorragie, du manque d’envie de poursuivre.
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Il y a deux catégories de personnes qui participent à mon malheur. Ceux qui nient mon existence et ceux qui se défoulent sur moi. Les passifs et les actifs
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Celles qui te détruisent brique par brique , jusqu'à faire effondrer l'édifice
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Je ne suis pas comme eux, qui s'adaptent à la foule et s'y fondent. Je suis différent et ça se sent. Ça se voit.
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J'ai peur. Tout le temps. Je me sens mal, j'ai peur des autres. Peur qu'ils me voient, qu'ils me détestent, ce qui est indissociable, inévitable.
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L'humiliation était devenue reine, les agresseurs, les clasheurs, étaient mis à l'honneur, seules valeurs acceptées comme étant celles du «winner».
Les «gentils», les opprimés, les victimes, n'étaient forcément que des faibles méritant amplement leur sort.
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Ça doit être ça, si on avait une valeur marchande plus grande, peut-être qu'ils prendraient un peu plus soin de nous...
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On m'a souvent proposé un chat ou un chien pour pallier ma solitude.
"Prenez un chien, monsieur Berlot. Ce sont de formidables compagnons". Gnagnagna.
J'ai toujours hésité entre exploser de rire et balancer mon poing dans la gueule de mon interlocuteur, à l'écoute de cette phrase.
Ils voudraient que je me contente de dire "il est où le youki ? Donne la papatte", quand moi, je veux discourir des heures durant sur le sort réservé au monde et à nos congénères.
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Personne n'aime les vieux. C'est ainsi, vieillesse rime trop souvent avec solitude.
C'est la seule chose qui nous effraye, lorsqu'on est jeune. La vieillesse.
Car elle est une amie proche de la mort. Trop proche. Les gens n'aiment pas les mauvaises fréquentations, haha.
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