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J'ignore si c'était un cafard noir ou un début d'extase.
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En politique, le vrai et le faux n'ont aucune considération.
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Personne ne peut diverger quant à la réalité de ce monde. Cependant, cette propension des âmes à s'enfoncer dans leurs passions font qu'elles perçoivent le faux comme étant la vérité et inversement.
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C'est la dernière nuit de l'année. J'aimerais lire des textes d'anonymes. Des poèmes et de la prose dont les auteurs sont tombés dans un éternel oubli. Des histoires précieuses, pour lesquelles il serait impossible de verser des droits d'auteur même si on le voulait, puisqu'on ne sait pas qui les a écrites.
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Les fous traversent la société et sa dictature morale comme des météores, sans essayer le moins du monde de s'y intégrer, avant de finir par se désintégrer en plein vol. Ce sont des mutants sociaux, des erreurs de copie, des ruptures de code. S'en prendre frontalement au système est une sorte de fuite. Terrible lassitude de la société. Impression d'avoir atteint un point de non-retour, où la mort n'est pas plus grave qu'une telle vie. Les pays les plus riches et consuméristes sont les plus dépressifs. Un Français sur cinq déprime et se gave de psychotropes. 67% des Français pensent que la situation « va s'aggraver » (IPSOS, 2014). La France riche de sa diversité, la France du bonheur, des dépenses publiques et du socialisme est le pays le plus malheureux du monde. Près de deux tiers des français souhaitent une révolte (Harris Interactive, 2011). Mais ils se laissent mourir. Ou pire. Ils accélèrent le mouvement.

La France est un des pays où l'on se suicide le plus au monde. Plus qu'au Japon, plus qu'en Scandinavie (OMS), contrairement à ce que prétend le Parti. 28% des 12-18 ans pensent au suicide, 11 % d'entre eux ont déjà fait une tentative (UNICEF, 2014).
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La mère de January Wojnicz, déjà, était disparue trop tôt. Quelque chose allait mal avec les mères. Tout portait à croire que, emberlificotées dans leurs dentelles, elles accomplissaient un travail terriblement dangereux et risquaient leur vie dans leurs boudoirs ou leurs chambres à coucher. Qu'entre les marmites en cuivre, les draps, les serviettes de toilette, les poudres à joues et les piles de menus, un pour chaque jour de l'année, elle menaient une existence mortellement risquée.
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- J'ai un faible pour tout ce qui est français.

- Même les fromages bleus ?
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Les petits Blancs sont devenus les esclaves de leur propre morale.

La société est un pari qui repose sur une culture commune, des capacités communes, des intérêts communs, une morale commune, une abnégation commune et même un commun degré de domestication. Sans surprise, la solidarité, le civisme, le patriotisme et le sens du sacrifice sont beaucoup plus puissants au sein des nations homogènes.

Dans une société hétérogène et individualiste, les gens traitent leurs semblables comme des paillassons. Ils cherchent à tirer parti de tout, font de l'espace public ce que bon leur semble. Plus le collectif grandit et se délite, moins les individus font d'efforts pour lui. C'est le « comportement du tire-au-flanc social ». Les gens n'ont plus l'esprit corporatiste que cherchent à imposer les dominants. L'État réagit en conséquence, surveille et menace ses citoyens. Il n'a plus confiance en vous, vous n'avez plus confiance en lui. L'État est tyran, le citoyen est menace, le contrat est oublié, la confiance est brisée Concrètement, le black-out de New-York (1977), les émeutes raciales américaines (1992), françaises (2005) ou britanniques (2011), les grèves de la police canadienne (1969), argentine (2013) ou brésilienne (2014), le séisme et le tsunami de l'Océan Indien (2004), l'ouragan de la Nouvelle-Orléans (2005), le séisme d'Haïti (2010), ont occasionné les mêmes scènes de pillage massif et leur lot de meurtres. Les jours suivant leur séisme et leur tsunami (2011), les Japonais affamés faisaient sagement la queue devant les magasins d'alimentation.
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Un jour, tu m as écrit que j avais changé ta vie. Je ne le vois pas ainsi. Une rencontre peut servir d amorce, mais c est la vie qui change les personnes et non l inverse.
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Vous ne m'avez pas dit ce que j'atten-dais, et du coup mes questions suivantes n'avaient plus aucun sens. J'étais venu écouter le récit d'une vie de misère et je n'étais pas prêt à entendre parler de gratitude. J'ai perdu l'histoire que j'avais en tête et il a fallu que je recommence à zéro et que je revienne vous voir.
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Sommet de la double-pensée : pour survivre, la gauche a besoin de l'oppression, du racisme, de la pauvreté, de la lutte des classes, du sexisme. Elle doit les perpétuer. C'est elle qui voit partout du racisme, qui invente du sexisme, qui ne cesse d'importer de la pauvreté et des inégalités; c'est elle qui, en quelques décennies, a créé des conflits raciaux, baptisés « vivre ensemble » par le novlangue, là où ils n'ont jamais existé. La société plurielle est une invention des Blancs pour leur permettre de se sentir moralement supérieurs. Par besoin moral et électoral, nous avons créé Babel, nous avons créé des zones étrangères sur ton sol, nous avons créé des gouffres culturels, nous avons invité chez toi la misère, sans envisager une seconde que ça pose problème, puisque l'amour de l'autre ne peut qu'avoir de bonnes conséquences.

Pour nous, c'est le cas.

Une fois encore, nos désirs devront triompher des faits. Nions l'insécurité, nions les problèmes, nions l'immigration, et tout rentrera dans l'ordre.
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Des milliers d’oiseaux descendaient vers la terre au lever du soleil, pour se reposer avant de reprendre leur long voyage au-dessus de la Méditerranée. Cette île (Chypre), ce petit rocher au milieu de la mer, se trouve sur l’une des principales routes migratoires. Les oiseaux voient les lumières de la ville et volent dans cette direction. Certains se servent même de la côte comme d’un repère. Les mailles du filet japonais sont si fines qu’ils foncent droit dedans sans se méfier. Et, en essayant de se dégager, ils ne parviennent qu’à s’empêtrer un peu plus. Nous ne capturons pas que les fauvettes à tête noire. Le filet ne fait pas le tri. L’été est relativement calme, en général, mais aux périodes de passage, en automne et au printemps, les oiseaux sont nombreux. Si nombreux, en fait, que c’est un véritable massacre.

(pages 49-50)
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Un désir coïncidant rarement avec le réel - quiconque a un peu d'expérience de la vie en sait quelque chose -, les incohérences du Parti sont forcément massives. Les défenseurs du régime, qui haïssent l'intolérance et l'inégalité, se mettent à plusieurs médias pour condamner un seul homme à la mort sociale. Ils luttent pour la dignité mais font tout pour t'humilier. Ils assurent défendre les petites gens, sans jamais s'intéresser à la France périphérique, forcément remplie de beaufs, incultes et racistes. Comme Terra Nova, « laboratoire d'idées » progressiste (financé par l'État et ses obligés : Areva, Air France, EDF, Sanofi, SNCF, Vivendi...), « le Parti enseignait que les prolétaires étaient des inférieurs naturels » (1984). Nos membres sont persuadés qu'il leur faut rééduquer la plèbe et traquer sa pensée « populiste ». « Le Parti prêche, envers la classe ouvrière, un mépris dont, depuis des siècles, il n'y a pas d'exemple » (1984). Les dominants « égalitaires » passent leur temps à critiquer les goûts et les mentalités des dominés (conduite, habitudes alimentaires, idées, votes, morale, goûts, etc.). On méprise le petit blanc qui se pose des questions sur l'immigration, l'identité, la femme qui veut être mère au foyer, le prolétaire qui vote mal. Le mépris est une composante essentielle de l'art contemporain.

Existe-il chose symboliquement plus violente et méprisante qu'un progressiste? Quand le bobo affiche sa dérision, clame son amour de l'autre, ne jure que par les manifestations festives, les engagements citoyens, l'indignation, décrète un jour de jeûne par mois contre l'injustice climatique (Libération, 4 juin 2014), éclaire la nuit contre le cancer, se verse de l'eau glacée sur la tête contre la maladie de Charcot, manifeste contre le climat (Le Monde, le 21 septembre 2014), il le fait d'abord pour étaler sa supériorité morale. Et quand une « marche citoyenne contre la pluie, la haine et la mort de Dumbledore », attire davantage de personnes que les manifestations d'hommage à Clément Méric (Le Figaro, 9 juin 2014), on se dit qu'encore une fois l'idéologie dominante n'est plus distincte de la parodie.
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Si le mal est le problème et puisque le conflit naît du mal, comment le conflit peut-il être la solution ?
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Quatre jeunes paumés

S’éclatent dans le jardin défriché

Rongent leurs ongles comme des bonbons

Et chantent faux comme des klaxons

Un drogué roupille les veines tranchées

Une suicidée qui ignore vraiment son identité

Une bombe sexy au royaume des aveugles

Un génie méfiant qui beugle.
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Quand les parents sont au clair avec leur situation, il ne faut pas feindre de n’avoir pas entendu ; aussitôt que l’enfant pose la question, il faut lui répondre par le vrai. Il en va de sa confiance en lui et en ses parents.
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Dans le monde d'avant, l'art, émotion pure, se passait du langage. Le beau n'avait pas besoin de notice. L'art contemporain, parce qu'il n'est pas de l'art, en dépend. Il faut bien indiquer aux touristes distraits qu'il s'agit d'art, d'abord, et ensuite il faut leur en donner les clés, pour les renvoyer à leur totale ignorance de cet art-là, pour leur expliquer tout ce qu'ils n'ont pas été fichus de comprendre. Reste que même avec une parfaite maîtrise du langage, ce n'est pas facile d'expliquer pourquoi Jeff Koons, le plus fort d'entre nous, parvient à vendre un chien de baudruche 50 millions d'euros.

« Il y a tout un travail ». « Il y a toute une réflexion ». « Ici, il faut se dessaisir d'une partie de ses sens ». « Là, l'artiste a voulu montrer... ». « La sensibilité du visiteur est engagée ». « Il faut donner libre cours à l'interprétation de son Moi à la fois le plus altruiste et le plus intime ». « Univers déconstruit et subversif ». « Détournement heuristique des conventions ». « Sortir des sentiers battus ». « S'affranchir de la mimèsis ». « Portée ontologique à rebours de l'intuition ». « Refus contingent de faire œuvre ». « Il essaie de faire sens à partir de ce qui se donne à voir » . Finalement, de tels textes deviennent eux-mêmes une œuvre.

Artistes, journalistes, technocrates, politiciens, universitaires, tous les membres du Parti ont besoin d'un jargon hermétique, afin de tenir leur discipline la plus éloignée possible de la basse compréhension des foules, de l'abject bon sens toujours tapis dans l'ombre, de tout ce qui ressemble à la nature humaine et sa honteuse jouissance artistique préconçue. Nous sommes supérieurs, nous avons notre langage symbolique et excluant. Pour nous, pour notre groupe - quasiment ethnique - le refus contingent de faire œuvre, ou ce qui fait sens dans le paradigme ontologique, ça veut dire quelque chose.

« Il n'est pas surprenant, nous dit Jean Clair, que personne ne comprenne la signification d'une oeuvre minimaliste comme un tas de charbon dans une salle de musée. Cela ne relève ni du domaine du savoir, ni du domaine esthétique, ni de la délectation. »

Ceux d'en bas, dont tu es, et dont les sens grossiers se laissent encore abuser par une cathédrale ou une sculpture de Michel-Ange, se disent tous la même chose : l'art contemporain ne ressemble à rien, mais il est convenu de faire semblant. Doute interdit, acceptation obligatoire. Et si tu n'adhères pas, mon pauvre petit Monsieur Moyen, c'est que tu es enfermé dans ta triste petite réalité et que tu ne te donnes pas les clés de ton évasion. Tu devrais suspendre l'activité fasciste de ton système sensoriel, renoncer à la tyrannie de tes sens et de ton intelligence. Sortir de l'humain, de la nature, de la vie. Si tu doutes de la portée artistique d'un frigo renversé sur un tas de sable, je te répondrai qu'il n'y a pas si longtemps aussi on brûlait les « œuvres dégénérées ». La notion même de « beau » a quelque chose de fasciste.

« L'art moderne est le désir de détruire la beauté », proclamait le peintre abstrait Barnett Newman.

L'art de l'ancien monde était la représentation. La soumission à un ordre que notre cerveau jugeait parfait, qu'il soit divin ou naturel. L'art du Parti doit renverser toutes vos certitudes. C'est notre cerveau qui soumet le monde.
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Quand les médecins se mettent à donner des conseils, ils s'engagent sur une voie dangereuse car la mère et le bébé ont moins besoin de conseils que d'un environnement qui encourage la mère à avoir confiance en elle. ( D. W. WINNICOTT)
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Quand il n'y a plus d'argent il n'y en a plus, point final. J'essaie d'en mettre un petit peu de côté chaque fois que c'est possible, comme ça je peux acheter quelques légumes frais. Ou si quelqu'un a un problème, j'ai moyen de l'aider en lui payant un ticket de bus et tout ça.

En principe je dépense presque tout en une fois.

De toute façon je n'ai pas envie de perdre mon temps à faire des courses chaque jour. Les produits frais sont les premiers à me manquer mais j'ai un jardin. Je vais aussi à la pêche. Et puis beaucoup de gens me rendent visite. Ils savent que j'aime les fruits et ils m'en apportent. Un jour, mon placard est presque vide, et voilà que l'après-midi quelqu'un arrive avec des fruits ou un chou, ou même un pot de miel. Ça se passe comme ça depuis des années. Pourquoi m'inquiéter alors ? Ça ne m'apporterait rien. Je m'en fiche. Je sais que les choses s'arrangent toujours J'essaie seulement d'éviter les complications À part l'épicerie je ne fais jamais de shopping. le
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Depuis toujours, j'adore l'association du ciel bleu et du vert intense de la cime des arbres.
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