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sur 323 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La lignée d'Aurélie Valognes, présentation
Louise, 10 ans, envoie son livre à Madeleine, écrivaine, après avoir lu son dernier roman.

20 ans plus tard, Louise écrit de nouveau à Madeleine. Elle n'est pas devenue autrice comme elle le souhaitait.

S'ensuivent des échanges, par courrier, entre les deux femmes.

Avis La lignée d'Aurélie Valognes
J'attends avec Aurélie Valognes de passer un bon moment, de sourire, d'être émue, de prendre part avec ses histoires. Tous n'ont pas remporté mon adhésion loin de là. Dans ce roman, Aurélie Valognes sort de sa zone de confort et s'essaie à un autre type de roman, une correspondance entre deux femmes, Louise et Madeleine. La première a pris contact alors qu'elle était juste une enfant et qu'elle avait de l'admiration pour Madeleine, qui venait de sortir son dernier roman. Quelques années plus tard, Louise reprend contact avec Madeleine et elles entretiendront une correspondance de plusieurs années. En effet, Louise veut, enfin, publier et écrire, toujours écrire.

Franchement, j'ai eu très souvent envie de secouer Louise. le lecteur voit son évolution en tant que femme, en tant que romancière, en tant que mère. Elle a tenté de tout cumuler, emploi à très haute responsabilité, vie de famille, écrire. Elle passe par des phases de nombreux doutes, de désespoir. Elle est honnête avec elle-même mais suit très peu les conseils de Madeleine. En tant que lectrice, j'ai l'impression que Madeleine est comme une sorte de psy pour Louise. Elle lui dit tout dans ces correspondances. Elle attend avec impatience des retours et s'inquiète quand Madeleine répond assez tard. Madeleine se dévoile peu, quant à elle. Tout juste raconte-t-elle pourquoi elle se trouve, près de l'océan, seule.

C'est vrai que ce roman est une histoire de transmission, le partage d'expériences en tant que femmes, en tant qu'autrices. C'est compliqué d'écrire un livre, c'est compliqué de se faire éditer, c'est compliqué de tout combiner. C'est également difficile de se faire une place, de défendre un roman. Mais tous les auteurs sont heureux de faire des salons, des dédicaces et surtout de rencontrer leurs lecteurs. Ensuite, comme chaque auteur, il y a ce deuxième roman à écrire, à faire éditer. Il faut également trouver les bonnes personnes pour accompagner un auteur, que ce soit l'éditeur. Tout doit être un échange. Il faut également ne pas se disperser, écrire sur ce que l'on souhaite, transmettre à autrui. Il faut passer les doutes, s'astreindre à une routine de travail, trouver le temps de s'instruire aussi. C'est également l'histoire d'une profonde amitié, comme un lien filial.

C'est la place des femmes dans le monde de l'édition, mais aussi la place des femmes dans notre société. Cela ne semble pas évoluer, pourtant elles se battent et elles transmettent. Alors oui, elles peuvent évoluer professionnellement mais elles doivent cumuler cette vie professionnelle, familiale… Dans certains couples, l'homme a toujours le pouvoir et ne permet pas aux femmes de suivre leurs aspirations.

Vivre sa vie et surtout rester libre dans ses choix, échapper à la norme.

La lignée est donc différent de tous les autres romans d'Aurélie Valognes. Et franchement, j'ai eu beaucoup de mal. Pas par le message véhiculé, loin de là, mais parce que je ne m'attendais pas à ça. Je voulais passer un bon moment de lecture, et cela n'a pas été le cas. J'ai failli plusieurs fois l'abandonner mais je me suis accrochée car je veux toujours laisser la chance à l'auteur de me surprendre. Cela a été le cas sur cette dernière partie, consacrée plus à Madeleine.
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Un roman épistolaire entre une écrivaine néophyte et une écrivaine reconnue. Bien aimé le début, leurs échanges sur le travail d'écriture, sur le statut fantasmé du métier d'écrivain. Mais très vite, la lecture devient lassante, répétitive. Elles s'épanchent lourdement sur leurs difficultés (pauvres bichettes !) et ça devient un plaidoyer féministe et que c'est pas facile d'avoir des enfants, un travail, un mari et d'écrire et patati et patata... et d'être reconnues à sa juste valeur les pauvres écrivaines incomprises car 'les artistes doivent être pris tels qu'ils sont au moment où ils sont présents. Ne pas en attendre davantage, ne pas en espérer plus." Ben moi j'attendais rien de ce livre mais je suis quand même déçue !! Tout est dit !
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Sous la forme d'un dialogue épistolaire entre Louise et Madeleine, deux écrivaines, l'une novice et l'autre expérimenté, l'auteure nous parle de la création artistique féminine. Cette création est mise à mal en tant qu'écrivaine par le rôle social donné aux femmes ; la fille, l'épouse, la mère, la femme, au détriment du développement artistique, de l'évolution et l'émancipation du Moi. C' est également le thème de la transmission littéraire, de la sororité face à l'adversité social. Roman autobiographique et introspectif sur la création littéraire, c'est un livre que je vais malheureusement vite oublié. le bavardage est intense malgré une écriture que je cautionne toujours.
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Avec Aurélie Valognes, pour moi ça passe bien ou pas du tout.. et là et bien ce n'est pas passé!
J'ai trouvé le temps long. Cet échange de lettres a même été pénible pour moi finalement.
On insiste beaucoup sur les difficultés à être écrivain, le travail demandé, les sacrifices etc.. mais un peu trop à mon gout. Beaucoup de femmes doivent gérer travail, enfants, vie de famille, maison etc.. et quelque soit le métier exercé!
J'ai bien senti qu'il y a un coté qui se veut féministe avec les souvenirs de Madeleine, ses expériences pour nous montrer l'évolution des femmes (même s'il reste encore beaucoup à faire!). Pourtant j'ai trouvé ça maladroit, voire lourd..
Aucune émotion pour moi dans ce roman à part de l'agacement, pourtant moi aussi je suis confrontée au manque de temps parfois et ma difficulté à équilibrer vie professionnelle et vie privée..

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Avec une légère appréhension, je me suis lancée dans la lecture de ce nouveau roman d'Aurélie Valognes.

Ça fait longtemps que je n'avais pas lu un de ces romans et je ne suis pas habituée au style épistolaire.

Rien à redire sur l'esthétisme : la couverture est épurée et à tout de suite attirée mon attention.

A la lecture, ça a été un peu plus compliqué pour moi. Je ne comprends pas qu'il n'y ai aucune date annotée sur les correspondances et certains échanges sont très courts au point que je me suis même demandée à un moment si ce n'était pas un échange de mails... (ce qui n'est pas le cas puisqu'il y a souvent la mention de "lettre").
De plus, je n'aime pas vraiment le personnage de Louise que je trouve assez égoïste... Je n'ai pas pu m'attacher à ce personnage qui m'agace encore à la fin de la lecture.

Je salue tout de même le courage de l'autrice qui a pris un risque en écrivant ce roman qui sort de l'ordinaire, c'était une curiosité à découvrir.
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Pas convaincu par ce roman que, heureusement, j'ai acheté sur liseuse. J'avais entendu une interview de l'autrice (écrivaine) puisqu'elle tient à faire la différence et son parcours de transfuge de classe m'avait touché. L'idée de départ de cet échange épistolaire est très bonne.

Je me suis imaginé une autrice en fin de carrière à la Annie Ernaux. Enfin, je m'attendais à recevoir moi aussi un certain savoir de la part de Madeleine. En fait, il n'en est rien. Aurélie Valogne enfile les poncifs comme des perles. Et le gros problème du roman qui nous empêche de nous plonger dedans est qu'il repose sur un même style. Que le mari de Madeleine, issu d'un certain milieu social, emploie le mot "chier" m'a fait sursauter. La base du roman épistolaire est de parvenir à faire exister deux styles bien différents et c'est loin d'être le cas. S'appuyer sur des citations de grands écrivains ne suffit pas à faire parler un grand écrivain. Une perte de temps ce roman que j'ai peiné à terminer.

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