J'avais lu les premiers romans d'
Aurélie Valognes, il y a de cela déjà plusieurs années (cela ne nous rajeunit pas).
A l'époque, les histoires étaient fraiches, humoristiques et me rappelaient un peu les romans de
Barbara Constantine.
Et puis dernièrement j'avais lu «
L'envol ». Dans ce roman, A. Valognes avait pris un certain tournant en parlant de choses plus intimes, plus touchantes et en se dévoilant peut-être davantage. Cependant, j'avais apprécié le livre et l'avais lu rapidement.
Lorsque j'ai vu qu'un nouveau roman était sorti de cette auteure (ou écrivaine comme elle le dit dans son livre), j'ai vite décidé de le commencer. (Par contre, le bleu fait fureur en ce moment chez les éditeurs ? le dernier Ken Follet, entre autres, se part de cette même couleur de couverture.)
Mais revenons à «
La Lignée » : ce livre est une succession de lettres écrites par Louise et Madeleine.
Au début, je me suis dit qu'on allait peut-être retrouver un petit goût de « Et je danse aussi », roman que j'avais aussi beaucoup aimé.
Mais voilà, autant dans ce dernier les choses avançaient et il y avait une histoire derrière toute cette correspondance avec des rebondissements et péripéties en tout genre, autant dans «
La lignée » j'avais l'impression de faire du sur place.
Les lettres s'enchainaient, mais pour moi, elles se ressemblaient toutes.
Je ne ressentais aucune émotion, plutôt de la lassitude.
J'ai tenté de poursuivre en me disant qu'à un moment, il y allait sûrement y avoir un rebondissement mais arrivée à la page 125, je n'en pouvais plus et j'ai reposé le livre.
Enfin non, j'ai lu en diagonale la suite du livre, je sais que la vie des protagonistes va changer et j'ai compris la fin (mais ne voulant pas spoiler, je n'en dirai pas davantage).
Il y a une belle conclusion mais malgré cela, lire 1 page par ci, par là, ne m'a pas convaincu de poursuivre ma lecture. (cependant je suis sûre que d'autres lecteurs sauront apprécier ce livre). Pour ma part, désolée Mme Valognes mais ayant abandonné le livre, je ne peux monter ma note.