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EAN : 9782070368051
249 pages
Gallimard (07/03/1972)
3.72/5   2430 notes
Résumé :
Donc j'étais tout à l'heure au Jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (99) Voir plus Ajouter une critique
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sur 2430 notes
On pourrait croire que La Nausée est une expérience du dégoût de soi appartenant à la vie. En réalité, elle est son opposé, c'est-à-dire une expérience du dégoût de la vie n'étant pas contenue en soi. On comprend d'autant mieux ce positionnement que le livre qui le décrit est le premier que publia Jean-Paul Sartre, lui libérant ainsi une voie royale pour se faire connaître. Avant la nausée ? Rage de n'être rien. Ecriture de la nausée. Après la nausée ? Digestion satisfaite de l'homme qui a commencé à s'affirmer dans l'existence. Et ce dernier mot nous en rappelle un autre : existentialisme, ô mon amour… en un roman à tendance autobiographique, on devine les raisons de la construction d'un système philosophique. Parce que Jean-Paul Sartre aura réussi à dépasser sa nausée, il imposera ensuite à tous de le faire sous peine d'être des hommes de « mauvaise foi ». Et pourtant, l'entreprise ne semble pas aisée. Il suffit de lire les pérégrinations d'Antoine Roquentin pour s'en rendre compte.


Le bonhomme mène une vie peu intéressante qui le trimballe de Bouville à Paris, essayant de renouer des liens avec une femme qui fut autrefois son amante, tandis qu'il s'attèle à la rédaction d'un livre historique traitant de la vie du marquis de Rollebon. Solitaire, plutôt désoeuvré, il a beaucoup trop de temps libre pour réfléchir. On sait jusqu'à quelles extrémités peuvent conduire l'inactivité… chez Antoine Roquentin, elle se traduit par des idées fixes, des spasmes et une phobie de la nausée. Cette dernière survient comme une crise épileptique : certains signaux permettent d'en soupçonner l'arrivée, sans pouvoir toutefois jamais être certain de la probabilité, de l'heure et du lieu d'attaque. Antoine Roquentin observe les objets et les gens jusqu'à se laisser hypnotiser par eux. Mais l'hypnose est maussade et le choc du retour à la réalité se traduit par le sentiment d'avoir compris intellectuellement l'existence des choses observées sans jamais pouvoir exprimer cette expérience de manière intelligible. Au lieu d'écrire La nausée, Wittgenstein aurait écrit : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire ». Mais Jean-Paul Sartre préfère parler.


Si l'on excepte ces tentatives ratées de descriptions impossibles, on avouera toutefois que certains passages brillent à décrire des sensations moins intellectuelles. Pour bien faire, Sartre n'hésite pas à former des paragraphes synesthésiques convaincants qui mettent en avant l'absurdité de nos croyances en une vie fondée une fois pour toute, et partant à jamais immuable.


« Sur tout ce que j'aime, sur la rouille du chantier, sur les planches pourries de la palissade, il tombe une lumière avare et raisonnable, semblable au regard qu'on jette, après une nuit sans sommeil, sur les décisions qu'on a prises d'enthousiasme la veille, sur les pages qu'on a écrites sans ratures et d'un seul jet. »


Entre quelques touches d'absurde dignes d'Ionesco (« Mon canif est sur la table. Je l'ouvre. Pourquoi pas ? de toute façon, ça changerait un peu »), on découvre une tendance à la vision organique et horrifique. le doute surgit : et si tout pouvait être autrement ? et si tout se mettait à vivre, vraiment ? Ce mélange audacieux aurait pu être convaincant si Jean-Sôl Partre n'était pas convaincu d'être le seul être humain sur terre –s'opposant à une humanité de bourgeois- à connaître le doute existentiel. Connaissant ce que devint l'homme des années après la publication de ce premier roman, n'est-il pas amusant de le lire rager contre ceux qui s'attirent la reconnaissance sociale et intellectuelle ? « Les magnifiques yeux gris ! Jamais le moindre doute ne les avait traversés » -et pourtant lui… et d'ailleurs, n'est-ce pas un privilège « bourgeois » de pouvoir contempler sa main et la décrire des pages durant jusqu'à faire surgir la nausée ?


Il serait toutefois dommage de cracher sur ce livre bourgeois qui s'amuse lui-même à cracher dans la soupe bourgeoise. le plus important est de reconnaître ses illuminations psychologiques, sa finesse des perceptions, et l'acuité d'une vision qui se précisera plus tard jusqu'à former un système philosophique et politique. Comme quoi, il y a toujours du bon dans le désoeuvrement.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Ce roman que je lis pour la deuxième fois, me touche beaucoup. Il faut croire que la problématique existentialiste est particulièrement marquante pour moi. Je m'identifie assez bien au protagoniste. le regard qu'il porte sur lui, le monde et les autres est aussi souvent le mien. Se sentir étranger au monde ! Pourquoi fait-on cela ou pas ? Réflexion sur l'existence, et plus largement sur le sens que l'on donne à sa vie. Je ne suis pas très doué pour les systèmes philosophiques. Je reste dans le superficiel, le pragmatique et l'accessible. Plutôt Pierre Hadot ou Sénèque que Kant ou Foucault.
Il me semble pourtant comprendre assez bien l'existentialisme sartrien et l'angoisse devant le « néant ». Mais, au-delà de l'aspect purement philosophique, ce roman est d'abord une intrigue factuelle, insérée dans la société havraise des années 30. C'est un regard sur l'époque, les lieux…
Un des mes livres favoris qui n'est pas sans me rappeler parfois les essais de Cioran.
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Après ma critique de Huis Clos et les Mouches, qui fut ma première lecture de Sartre, il me semblait intéressant de poursuivre par son premier roman, de 1938, la Nausée.

En partie autobiographique, ce roman se déroule assez clairement dans la riante ville du Havre, dans des années 30 marquées par la crise de 29 et la montée des totalitarismes. Il prend la forme d'un journal, que le narrateur aurait retrouvé, incomplet, et dont il rend compte avec un détachement qui accroit le caractère morbide de la narration.

Ce roman met en en scène, sous la forme d'un journal, un homme ayant vécu, voyagé, et qui, n'y trouvant plus sens, se fait rat de bibliothèque, contraint au voyage immobile par un comportement d'anorexique mental. Roquentin, confronté à son vide intérieur et ayant cessé de compenser par un course extérieure, prend conscience du non-sens de sa vie, de la vie, et en conçoit... La nausée, sentiment morbide qui l'éloigne peu à peu de ses semblables et de lui-même, un peu comme dans le Horla ou la Métamorphose. Au départ donc, ce roman semble s'inspirer de l'univers de Kafka, du dégoût de Céline, et préfigurer l'absurde de Ionesco.

Mais La Nausée est bien avant tout l'une des premières oeuvres de Sartre, et donc l'un des tous premiers manifestes existentialistes, version négative de l'Etre et le Néant. Grâce à sa Nausée, Roquentin prend conscience du vide d'une vie d'apparence -celle vécu par les bourgeois honnis qui l'entourent-, mais aussi de la liberté fondamentale que constitue cette prise de conscience même. Si ni sa relation avec Anny ni ses échanges intellectuels avec l'Autodidacte -nouvelles distractions extérieures sans doute ? - ne parviennent à l'extraire de sa Nausée, c'est finalement l'écoute d'un morceau de jazz à la terrasse d'un café, et la vision d'un humain n'existant qu'à travers l'acte créatif, qui semblent consister en fin d'ouvrage un remède. Ainsi, si les "salauds" hédonistes sont définitivement exclus des espoirs sartriens, une autre forme d'humanisme semble se dessiner en fin de roman. le lecteur en sort provisoirement soulagé, car sentant bien que la réponse est un peu courte, et dans l'obligation morale de poursuivre le chemin philosophique de Sartre das ses oeuvres ultérieures, ou de bifurquer vers d'autres recherches de sens.

En conclusion, la Nausée rend compte d'une première intuition philosophique -mais déjà creusée depuis des années par l'auteur-, par le ressenti. Se situant dans une veine "dépressive" de l'expression littéraire reliant Céline à Houellebecq, l'ouvrage semble introduire la réflexion de Sartre d'abord par l'effacement des cadres convenus, et laisse le lecteur en suspens au bord du vide, avec un simple airbag dans les bras. A la différence d'ouvrages postérieurs plus intellectuellement construits, Sartre cherche à montrer sans ménagement, dans un style sobre et faussement détaché, mais surtout par le partage de perceptions et de sensations vraies, la contingence brute des choses et de l'être. Bien qu'on sente l'intention "professorale" derrière cette démonstration, il parvient, avec des mots simples et des images concrètes, non dépourvus d'une poésie empruntant à la fois au spleen Baudelairien et au surréalisme hallucinogène, à transmettre ce ressenti, et par suite, à faire partager sa quête de sens -et de non sens- au lecteur.

Comme pour de nombreux autres lecteurs, ce n'est pas mon ouvrage préféré de Sartre, parce que son théâtre est plus percutant et ses oeuvres ultérieures plus précises quant à sa pensée philosophique ; mais j'ai néanmoins apprécié cette version en négatif de l'Etre et le Néant, ainsi que son écriture romanesque, proche de Kafka et Huysmans.



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Antoine Roquentin, célibataire, vit seul à Bouville. Il travaille à un ouvrage sur la vie du marquis de Rollebon et il vit de ses rentes.
Dans ce roman Sartre nous dit que Roquetin est un existant, un être qui existe. Il existe tout comme les pierres, les papillons, les tongs. L'existence reflue vers lui. Il existe, tout simplement.
le corps de l'existant ne doit pas être confondu avec son objectivité. L'objectivité de l'existant est sa transcendance ontologique. L'existence est le mode d'être de l'étant comme conscience d'être. Il n'y a pour un être qu'une façon d'exister, c'est qu'il ait conscience de son existantité, tout simplement.
L'homme est fondamentalement désir d'être, le désir est manque d'être mais un existant ne peut justifier son désir d'être sinon il s'objective, se choséifie, tout simplement...
Roquetin avait la nausée , il tournait en rond dans son petit appartement. Il gambergeait trop. Il se dit que l'existence c'est le néant qui se donne l'illusion d'être, le néant ne rend rien, il se néantise lui-même, pensa-t-il en s'angoissant. le rien n'est rien, tout simplement finit-t-il par se dire, soulagé. Il alla dans sa chambre...
L'existence précède l'essence se dit Roquetin en enlevant ses chaussettes...
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Un livre que j'ai lu pendant des vacances d'une traite. C'est étrange de reconnaitre la pensée philosophique de Sartre, tout ce à quoi il a pensé durant sa vie, et de lire son bouquin dont le style est très éloigné de celui d'un bouquin de philo où chaque phrase nécessite une journée pour la comprendre. Ce livre est comme un journal intime d'une personne prise d'un mal être. Les réflexions font mouche. Et la lecture se fait comme un polar...
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Citations et extraits (292) Voir plus Ajouter une citation
Ces petits bonshommes noirs que je distingue dans la rue Boulibet, dans une heure, je serai l’un d’eux. Comme je me sens loin d’eux, du haut de cette colline. Il me semble que j’appartiens à une autre espèce. Ils sortent des bureaux, après leur journée de travail, ils regardent les maisons et les squares d’un air satisfait, ils pensent que c’est leur ville, une « belle cité bourgeoise ». Ils n’ont pas peur, ils se sentent chez eux. Ils n’ont jamais vu que l’eau apprivoisée qui coule des robinets, que la lumière qui jaillit des ampoules quand on appuie sur l’interrupteur, que les arbres métis, bâtards, qu’on soutient avec des fourches. Ils ont la preuve, cent fois par jour, que tout se fait par mécanisme, que le monde obéit à des lois fixes et immuables. Les corps abandonnés dans le vide tombent tous à la même vitesse, le jardin public est fermé tous les jours à seize heures en hiver, à dix-huit heures en été, le plomb fond à 335°, le dernier tramway part de l’Hôtel de ville à vingt-trois heures cinq. Ils sont paisibles, un peu moroses, ils pensent à Demain, c'est-à-dire, simplement, à un nouvel aujourd’hui ; les villes ne disposent que d’une seule journée qui revient toute pareille à chaque matin. A peine la pomponne-t-on un peu, les dimanches. Les imbéciles. Ça me répugne, de penser que je vais revoir leurs faces épaisses et rassurées. Ils légifèrent, ils écrivent des romans populistes, ils se marient, ils ont l’extrême sottise de faire des enfants. Cependant la grande nature vague s’est glissée dans leurs villes, elle s’est infiltrée, partout, dans leurs maisons, dans leurs bureaux, en eux-mêmes. Elle ne bouge pas, elle se tient tranquille et eux, ils sont en plein dedans, ils la respirent et ils ne la voient pas, ils s’imaginent qu’elle est dehors, à vingt lieues de la ville. Je la vois moi, cette nature, je la vois… Je sais que sa soumission est paresse, je sais qu’elle n’a pas de lois : ce qu’ils prennent pour sa constance… Elle n’a que des habitudes et elle peut en changer demain.
S’il arrivait quelque chose ? Si tout d’un coup elle se mettait à palpiter ? Alors ils s’apercevraient qu’elle est là et il leur semblerait que leur cœur va craquer. Alors de quoi leur serviraient leurs digues et leurs remparts et leurs centrales électriques et leurs hauts fourneaux et leurs marteaux-pilons ? Cela peut arriver n’importe quand, tout de suite peut-être : les présages sont là.
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L’humaniste radical est tout particulièrement l’ami des fonctionnaires. L’humaniste dit « de gauche » a pour souci principal de garder les valeurs humaines ; il n’est d’aucun parti, parce qu’il ne veut pas trahir l’humain, mais ses sympathies vont aux humbles ; c’est aux humbles qu’il consacre sa belle culture classique. C’est en général un veuf qui a l’œil beau et toujours embué de larmes ; il pleure aux anniversaires. Il aime aussi le chat, le chien, tous les animaux supérieurs. L’écrivain communiste aime les hommes depuis le deuxième plan quinquennal ; il châtie parce qu’il aime. Pudique, comme tous les forts, il sait cacher ses sentiments, mais il sait aussi, par un regard, une inflexion de sa voix, faire pressentir, derrière ses rudes paroles de justicier, sa passion âpre et douce pour ses frères. L’humaniste catholique, le tard venu, le benjamin, parle des hommes avec un air merveilleux. Quel beau conte de fées, dit-il, que la plus humble des vies, celle d’un docker londonien, d’une piqueuse de bottines ! Il a choisi l’humanisme des anges ; il écrit, pour l’édification des anges, de longs romans tristes et beaux, qui obtiennent fréquemment le prix Femina.
Ça, ce sont les grands premiers rôles. Mais il y en a d’autres, une nuée d’autres : le philosophe humaniste, qui se penche sur ses frères comme un frère aîné et qui a le sens de ses responsabilités ; l’humaniste qui aime les hommes tels qu’ils sont, celui qui les aime tels qu’ils devraient être, celui qui veut les sauver avec leur agrément et celui qui les sauvera malgré eux, celui qui veut créer des mythes nouveau et celui qui se contente des anciens, celui qui aime dans l’homme sa mort, celui qui aime dans l’homme sa vie, l’humaniste joyeux qui a toujours le mot pour rire, l’humaniste sombre qu’on rencontre surtout aux veillées funèbres.
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Voici ce que j’ai pensé : pour que l’évènement le plus banal devienne une aventure, il faut et il suffit qu’on se mette à le raconter. C’est ce qui dupe les gens : un homme, c’est toujours un conteur d’histoires, il vit entouré de ses histoires et des histoires d’autrui, il voit tout ce qui lui arrive à travers elles ; et il cherche à vivre sa vie comme s‘il la racontait. (…) Quand on vit, il n’arrive rien. Les décors changent, les gens entrent et sortent, voilà tout. Il n’y a jamais de commencements. Les jours s’ajoutent aux jours sans rime ni raison, c’est une addition interminable et monotone. (…) Et puis tout se ressemble : Shanghai, Moscou, Alger, au bout d’une quinzaine, c’est tout pareil. Par moments – rarement – on fait le point, on s’aperçoit qu’on s’est collé avec une femme, engagé dans une sale histoire. Le temps d’un éclair. Après ça, le défilé recommence, on se remet à faire l’addition des heures et des jours. Lundi, mardi, mercredi. Avril, mai, juin. 1924, 1925, 1926.
Ça, c’est vivre. Mais quand on raconte la vie, tout change ; seulement c’est un changement que personne ne remarque : la preuve c’est qu’on parle d’histoires vraies. Comme s’il pouvait y avoir des histoires vraies.
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Dire qu’il y a des imbéciles pour puiser des consolations dans les beaux-arts. Comme ma tante Bigeois : « Les Préludes de Chopin m’ont été d’un tel secours à la mort de ton pauvre oncle. » Et les salles de concert regorgent d’humiliés, d’offensés qui, les yeux clos, cherchent à transformer leurs pâles visages en antennes réceptrices. Ils se figurent que les sons captés coulent en eux, doux et nourrissants et que leurs souffrances deviennent musique, comme celles du jeune Werther ; ils croient que la beauté leur est compatissante. Les cons.
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Je sais que je ne rencontrerais plus jamais rien ni personne qui m'inspire de la passion. Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu'un, c'est une entreprise. Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement... Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par-dessus un précipice ; si on réfléchit, on ne le fait pas. Je sais que je ne sauterai plus jamais.
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