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Gallimard [corriger]

Gallimard est un groupe d`édition français, fondé en 1911 par Gaston Gallimard, et issu des Éditions de la NRF qui avaient été créées en 1908 par Gide et ses proches. Le groupe Gallimard est aujourd`hui considéré comme l`une des plus importantes maisons d`édition françaises, et compte de nombreux prix Goncourt, prix Nobel de littérature, et prix Pulitzer dans son catalogue d`auteurs.

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Les Mains sales

#les mains sales# vise à illustrer la théorie de la philosophie existentialiste. Sartre à travers cette pièce écrite en 1948 nous retrace les évènements qui conduisent Hugo à se retrouver en prison. Un flashback qui nous emmène au moment fatidique où le jeune militant communiste se retrouve face à un dilemme éthique ; poursuivre sa mission et tuer Hoederer, respecter l'homme de valeur qu'il semble être. En agissant contre sa conscience il craint de se "salir les mains" L'auteur s' interroge sur la légitimité d'un assassinat politique. Le recours à la violence est il parfois nécessaire?
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Les Racines du ciel

Publié en 1959,c'est un livre avant-gardiste, un des premiers romans écologistes qui se déroule juste après la seconde guerre mondiale au Tchad ex Afrique équatoriale française.

Roman choral qui à travers les témoignages des partisans ou des détracteurs, le lecteur découvre le personnage central de ce livre, Morel, un idéalistes français, ancien résistant des camps de concentration nazis qui defend coûte que coûte la cause des éléphants massacrés aussi bien pour leur viande, pour les dégâts causés sur les exploitations agricoles que pour le trafic de l'ivoire. Beaucoup veulent sa peau mais son comportement interroge faisant évoluer les mentalités et ouvrant un autre avenir à l'Afrique coloniale.
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Chevauche-Brumes

C’est en voyant Pareyla (coucou à toi si tu passes par ici !) lire le tome 2 de cette saga que je me suis penchée dessus. Le synopsis n’a pas tardé à faire son effet, et les nombreux avis élogieux ont fini par me convaincre. Malheureusement pour moi, cette lecture s’est soldée par une déception.



Au départ, j’étais emballée par cette histoire de brume et de monstres. La plume de l’auteur est très immersive et soutenue, à la limite parfois d’être indigeste tant il est pointilleux sur le vocabulaire de l’époque moyenâgeuse. C’est une écriture assez exigeante qui demande une certaine concentration, mais qui m’a permis de visualiser l’accoutrement des soldats mais aussi leur difficulté et toutes les scènes de combats. La présence de mages et leur rôle au sein du Royaume apportent un véritable intérêt au récit. Quant au système de magie, il se veut original et offre des possibilités infinies, détail qui m’a bien plu.



Toutefois, les points positifs s’arrêtent là, car mon engouement est retombé comme un soufflé, la faute à une succession de petites choses. D’abord, j’ai mis un temps indécent à différencier les personnages, je ne parvenais pas à savoir qui était qui, ni à les visualiser physiquement, à l’exception de deux ou trois des soldats qui avaient un tempérament marqué. Je veux bien croire que je ne suis pas une lectrice assidue de high fantasy, ou d’héroïc fantasy, mais pour avoir lu quelques auteurs tels que Tolkien ou Sanderson, je n’ai pas rencontré de souci à ce niveau, donc j’imagine que ça ne vient pas que de moi (ou alors, je suis stupide, allez savoir). J’en profite pour évoquer un autre point qui m’a déçue : l’absence de descriptions des monstres. Pendant une bonne partie du récit, j’ai eu grande peine à les visualiser, sur la fin, l’auteur les compare à des créatures, mais ça restait extrêmement flou. C’était frustrant, car s’il y avait bien une chose qu’il me tardait de découvrir, c’était les monstres.



A côté, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, sans doute est-ce lié à cette difficulté que j’ai eu à les identifier, mais je pense aussi que les nombreuses batailles qui constituent la majorité des scènes de ce roman y ont contribué. Ça ne me dérange pas qu’il y en ait, c’est même ce que j’étais venue chercher, mais il m’a manqué des moments centrés sur la dynamique de groupe en dehors des combats. Et le peu de scènes sans combats n’a pas su me convaincre, j’ai trouvé les relations entre les soldats plutôt froides, les dialogues n’offraient pas assez de camaraderie. C’était très (trop ?) viril et bourru, certes il s’agit d’une légion du Roy, on ne fait pas dans la dentelle, mais ça m’a empêchée de ressentir le moindre attachement, et aucun d’entre eux n’a réussi à se démarquer en guise de héros. Quant aux amazones, j’ai eu ce même sentiment, et ce, malgré l’effort que faisait l’auteur pour démontrer les liens forts qui les unissaient les unes aux autres. Tout ceci a eu pour conséquence mon absence totale d’émotions lorsque des morts étaient à déplorer, les seules qui m’ont secouée ont été la perte de certains animaux. C’est problématique dans un roman comme celui-ci, où il faut que les pertes aient un minimum d’impact sur le lectorat, sinon quel intérêt ?



Pour finir, j’ai trouvé que l’intrigue restait très classique et linéaire. La quête ultime est d’enquêter sur ces monstres et de les détruire, le groupe va d’un point A à un point B, avec des situations assez clichées et c’est tout. Il manquait d’enjeux autour, de complots politiques, des alliances et trahisons, de magie pour donner plus d’originalité et de dynamisme au récit. L’auteur semble en faire quelques esquisses avec la présentation de différentes castes hostiles (mages et religieux), mais le tout est pour l’instant survolé.



Ce roman regorge de bonnes idées tant sur le système de magie que sur l’origine des monstres et je ne nie pas le travail rigoureux de l’auteur quant à la retranscription historique d’une époque ancienne. Seulement, mon manque d’attachement à l’égard des personnages et la difficulté que j’ai éprouvée à les différencier les uns des autres, y compris les monstres, combiné à une intrigue trop classique, et de trop nombreuses scènes de combats, m’ont empêché d’adhérer à cette histoire. La fin offre un dénouement intriguant, mais les défauts évoqués ont impacté ma lecture de manière bien trop significative pour me donner envie de poursuivre.
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