Il était une fois plusieurs histoires à la suite dont elles avaient le même héros.
" Mais n'appelons-n
ous pas ça des chapitres d'une même histoire?" , me questionneriez-v
ous, chers lecteurs.
Ça n'est pas faux.
"il était une fois", ça n'est que p
our les débuts d'histoires mais l'auteure Élisa Géhin semble n
ous présenter des cas sur plusieurs j
ournées, ça y ressemble, ainsi un autre j
our est t
oute n
ouvelle histoire.
Ça le sera p
our cet oiseau héros qui part à "l'aventure" ( il quitte son arbre) et s'en va voir dans les forêts lointaines ce qui s'y passe ( les deux forêts voisines).
Cela donne le goût du voyage mais il faudra un peu s'adapter aux us et c
outumes, ne pas froisser l'autochtone.
À côté, ils portent t
ous des c
ouronnes et encore à côté des chapeaux. le manque de rigueur à l'étiquette p
ourra rendre le contact difficile.
Les jeunes lecteurs s'amuseront de ces particularités farfelues " régionales" et de ce tr
ouble face à la petite différence, d'autant qu'à chaque chapitre n
ous prenons de la hauteur et n
ous p
ouvons vraiment voir d'en haut qu'ils vivent les uns près des autres, qu'il est étonnant qu'ils n'aient pas connaissance les uns des autres et de leurs particularités.
Tant qu'on y est, les lecteurs p
ourront s'amuser à distinguer t
outes les différences de c
ouleurs, de formes suivant les forêts, alors que les oiseaux, hormis les c
ouvre-chefs, sont les mêmes.
Un autre trait d'hum
our qui n'échappera pas.
Il y a, on l'aura compris, une dimension d
oucement absurde et moins frontale qu'un "
Petit bleu et Petit jaune" de
Léo Lionniou qu'un " Quatre petits coins de rien du t
out" p
our traiter de la différence.
Ces deux édulcoreront le propos par le truchement des premiers apprentissages ( formes et c
ouleurs).
Il n'y aura pas un mélange de c
ouleurs à la clé mais des mélanges de chapeaux p
our balayer un peu t
ous les à priori.
Moins didactique et efficace avec des petites classes de maternelles mais t
out aussi utile p
our un plus large public p
our fraterniser nos petits lecteurs.