- Un monde meilleur, ça n'existe pas, murmura-t-il au bout d'un moment. Il n'y a que celui dans lequel nous vivons.
La vie à la cour te change de mille façons, que tu ne comprends pas encore. Pour survivre, tu apprendras qu’il faut frapper la première.
Les meilleures souverains sont ceux qui acceptent la couronne comme un fardeau, pas ceux qui la brandissent comme un trophée. C'est toi le choix évident pour cette charge, Akeylah. Le seul.
" La haine, ce n'est pas le contraire de l'amour. Pour haïr quelqu'un, il faut quand même tenir un peu à lui."
Décrire à un néophyte les sensations provoquées par les Arts aurait été aussi impossible que lui expliquer un sixième sens. Les Arts avaient un goût de vert, l'odeur de l'adrénaline, le même son que le froid.
Zofi réprima un sourire. Il n'y avait que Vidal pour nommer le rapace le plus redoutable d'entre tous… "Poussin".
Les morts méritaient de mourir. Si on adhérait à cet adage, on pouvait vite se croire invincible.
A venger une mort par une mort, on n'obtient qu'un champ de bataille plus sanglant.
- Les Arts ne sont pas de la magie. C'est un don des dieux, une pratique que nous étudions et perfectionnons depuis des siècles.
- Allez dire ça à vos ennemis....
Tu ne peux pas contrôler ta destinée, lui répétait souvent sa mère. Seulement la façon dont tu l'affrontes.