Le métropolitain il tangue
et je crois voir cet imbroglio de voix
enfler et tourner
à croire que seuls ceux qui lisent
sont muets
si d’autres défrisent
C’est l’ombre d’une ville sur les tempes du Nil
où l’œil racé s’envole
vers d’autres vignes
aux bonnes heures la crue est telle que
je ne sais plus penser
Matin
Donne-nous le café quotidien
les brumes de l'aurore la nuit demeure sous
les cernes bientôt le soir et le week-end
c'est le matin
En calèche en métro
chacun part au bureau
sous son cartable le matelot ne proteste pas
et ma voisine sourit
Non je ne lâcherai pas mon strapontin
Entre les ombres qui naissent
le jardin se sent seul
toutes grilles fermées
le balayeur en tenue jaune prend des allures de totem
la croix pharmaceutique danse une note psychédélique
J'ai vérifié dans ma glace
mon enthousiasme le caractère 100% naturel
de mon rire
je pars vivre dans la foule
I
sais-tu voler papillon
sais-tu voler papillon
de souvenirs en souvenirs
ricochés baisers papillon
et l’hirondelle sais-tu voler
d’amour et de vertige
mon hirondelle sais-tu pleurer
sais-tu sourire
quand l’amour fait trois pas
sais-tu pleurer sais-tu rire
un deux trois
le bonheur fait trois pas
p.34
nous étions deux amants qui préférions l'été
fols enfants dites fous d'aimer
notre amour est si las
ô de trop de fumée
nous étions deux amants qui préférions l'été
et qui la chantera
la dernière joie
le dernier baiser
je veux aimer encore
mon cœur est en forêt
À cent jours des Jeux Olympiques, remontons le temps…
En 1924, Paris accueillait déjà les Jeux. A l'époque, des épreuves artistiques et culturelles intégraient la compétition.
Avec humour et légèreté, mais aussi avec force détails et anecdotes, Louis Chevaillier nous raconte ces Olympiades d'autrefois…
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