Voilà 2 ans que Luc a perdu son père et il a toujours du mal à l'accepter. En plus, sa mère a rencontré un autre homme, Roger. Luc comprend ce qu'elle vit, d'autant que Roger est très gentil, mais il n'arrive pas à accepter cette relation. Résultat, il fait des bêtises et traîne avec Skin et sa bande.
Il n'y a qu'une chose qui réconforte un peu Luc, c'est la musique. Car, comme son père, il est un véritable génie, capable de déchiffrer et d'interpréter n'importe quel morceau au piano. Cela va même plus loin : il entend des mélodies dans sa tête, sans jamais arriver à les terminer.
Jusqu'au jour où, poussé par Skin, Luc va pénétrer par effraction dans la maison de la vieille excentrique du village. Il va y rencontrer ce à quoi il ne s'attendait pas : une petite fille très étrange dont les pleurs vont résonner longtemps dans son esprit...
Au début, je n'ai pas trop aimé ce livre. L'histoire est contée par un narrateur extérieur, et je préfère quand c'est le héros qui la raconte. (C'est un avis totalement personnel)
Mais j'ai adoré la manière dont la musique était décrite ;
Tim Bowler le fait avec beaucoup de talent. Luc ressent la musique : il a l'oreille absolue et entend même la "musique de l'univers". C'est du moins la théorie de l'auteur : chaque chose, chaque être posséderait sa musique et seuls les êtres d'exception pourraient l'entendre. Je trouve cette théorie très poétique et elle rend le livre passionnant.