Rien de bien nouveau, les hauts fonctionnaires d'état ne peuvent rien contre les véritables décisionnaires de notre avenir. Ce livre appel a la prise de conscience ou de la réflexion sur le capitalisme et pourquoi pas se libérer un peu de la pensée unique qu'on tente tant de nous imposer. Intéressant comme petit livre même si parfois trop répétitif.
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Une très bonne introduction à l'étude des inégalités et à leur acceptation ...
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Bauman a le mérite de dépasser le simple constat pour aborder les sous-bassements intellectuels de notre tolérance grandissante aux inégalités. Des choses plus originales ont sûrement été écrites à ce sujet mais il faudra vraisemblablement les répéter encore longtemps.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Il n’appelle pas aux armes, mais à la réflexion, une réflexion apte à faire comprendre comment consommation frénétique, compétition et rivalité ont anesthésié tout ce qui attache les hommes à la démocratie, à la coopération amicale, la mutualité, le partage, la reconnaissance réciproque, la confiance - et qui ne peut être compensé par la seule croyance que «le chemin du bonheur passe par les magasins».
Lire la critique sur le site : Liberation
La principale leçon des trente dernières années est qu'un modèle économique qui permet aux membres les plus riches de la société d'accumuler une part toujours plus grande du gâteau finira par s'autodétruire. C'est une leçon qui, semble t-il, reste encore à apprendre.
L'inégalité sociale dans les pays riches perdure en raison d'une croyance persistante dans les principes d'injustice, et il pourrait être traumatisant pour certaines personnes de réaliser qu'il y a peut-être quelque chose de faux dans le tissu idéologique de la société dans laquelle nous vivons. Comme ceux dont les familles possédaient jadis des plantations d'esclaves trouvaient cela naturel à l'époque de l'esclavage, et comme il a semblé longtemps naturel de ne pas accorder le droit de vote aux femmes, les grandes injustices de notre temps font seulement partie, pour beaucoup du paysage de la normalité.
Notre planète est soumise au fondamentalisme de la croissance économique. Pourtant, la pauvreté persiste, de manière obstinée. Cela devrait suffire pour que toute personne, un tant soit peu sensée, réfléchisse aux dommages directs et collatéraux engendrés par cette répartition de la richesse.
Les victimes de la compétition sont publiquement jugées fautives de l'inégalité sociale qui en résulte. Plus important encore, elle ont tendance à approuver le jugement public et se jugent elles-mêmes fautives - au prix de leur estime de soi et de leur confiance en soi. A la blessure s'ajoute ainsi l'insulte ; et le sel de la réprobation avive la plaie ouverte de la misère.
La modernité liquide, la vie en miettes, la vie dans le déplacement.