Dargaud [corriger]

Coup de cœur

Le dessin et ses mouvements , les personnages, le parler du danois, la joie qui se dégage

C'est loufoque, pas à prendre de façon terre à terre et ne vous attendez pas à une enquête.

D'où sort la sirène on s'en fiche. C'est l'aventure qui compte et le moment joyeux, ravie des couleurs et de l'humour, que j'ai passé à le lire.

Je devais m'arrêter au tome deux mais j'ai décidé de finir la saison une.

Je trouve l'histoire relativement malsaine et je n'apprécie pas les personnages quels qu'ils soient. Je les trouve abjectes.

Et j'ai toujours un peu de mal avec les dessins de certains personnages.

Hypericon est un superbe roman graphique qui raconte en parallèle deux histoires :

-celle de la découverte de la tombe de Touthankamon par Howard Carter en 1922,

-et celle de Teresa, une jeune italienne étudiante en archéologie qui reçoit une bourse pour être assistante de recherche sur une exposition consacrée au trésor de Touthankamon à Berlin en 1998. Confrontée à un problème d’hébergement, elle rencontre Ruben, un jeune punk avec lequel elle va nouer une relation qui va donner lieu à quelques belles planches érotiques.

Et ce qui fait très joliment le lien entre ces deux histoires, c’est la fleur de millepertuis, l’hypericon, qui donne son titre à l’album.



En plus d’un scénario à la fois intéressant et émouvant, ce magnifique roman graphique est sublimé par les dessins au pinceau de Manuele Fior. C’est donc une réussite complète et une très belle découverte, même si j’aurais aimé que certains éléments de l’histoire de Teresa et Ruben soient un peu plus creusés.