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Critiques de Virginie Grimaldi (6967)
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Les Moments doux (BD)

Le livre de Virginie Grimaldi Et que ne durent les moments doux a été mon préféré de l'autrice. Et j'étais curieuse de découvrir la BD qui en a été tirée.



La BD retrace fidèlement le scénario du livre. On suit en parallèle deux histoires, celle de Lili qui a accouché prématurément et celle d'Élise qui se retrouve seule suite aux départs successif de ces enfants et qui devient câlineuse pour les bébés prématurés, pour leur donner de ce contact peau contre peau si précieux, n'est ce pas Hélène ;-)



Même si j'ai suivi cette BD avec beaucoup de plaisir, et apprécié les dessins aux couleurs douces qui s'accordent bien aux thèmes évoqués, j'ai trouvé que l'émotion dégagée par cette forme restait en deçà de celle que j'avais éprouvée en lisant le roman.



Cela reste une BD que beaucoup ont déjà apprécié et apprécieront. Elle aborde beaucoup de thèmes importants, sur la maternité, l'hôpital et le personnel soignant, le choix de devenir ou non mère, ...

Elle a souffert pour moi de la comparaison avec le roman, même si la lecture de celui-ci remonte à quelques années, je me souviens avoir été plus touchée. Hélas je ne l'avais pas critiqué à l'époque.



Merci à NetGalley et aux éditions La boite à bulles pour ce partage #LesMomentsDouxVirginieGrimaldiparentalitéprématuré #NetGalleyFrance



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Tu comprendras quand tu seras plus grande

Voilà qu'une fois de plus je vais utiliser le vocabulaire du goût pour raccourcir le résumé d'un livre... enfin, je ne crois pas être la seule à "déguster" mes lectures !

Donc...celle-ci sera un bonbon... un bonbon qui fond sur la langue en plusieurs couches... de la douceur constituée d'amour, de l'acidulé à base d'humour, et la note persistante c'est la tendresse avec l'attachement aux pensionnaires de la maison de retraite.

Le plus souvent, les jolies phrases sont sur le vieillissement, la perte d'autonomie, l'art de vieillir ... alors si le livre se classe dans le registre chick lit, il a aussi du fond (et même un bon fond).

Bref, il est parfait pour la plage... et ce n'est pas péjoratif !
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Le parfum du bonheur est plus fort sous la ..

Aujourd'hui c'est samedi et samedi, c'est... Les filgoudes à Berni !

La journée avait pourtant bien commencé par ce joli matin froid de janvier. La nuit avait déposé du givre au bord des fenêtres et je contemplais, ému, le paysage d'hiver dans sa lumière tremblotante. Les dernières étoiles apeurées s'éteignaient et déjà les premiers rayons d'un soleil pâle venaient chatouiller les branches engourdies des arbres. Mon coeur battait devant la beauté simple du monde.

Mais voilà, tout s'est gâté bien plus tard dans la journée, c'était presque le soir lorsque j'appris aux infos la nouvelle tragique qui venait de tomber : Rachida Dati était nommée dans le nouveau gouvernement comme ministre de la Culture. Rachida Dati à la Culture, c'est un peu comme si en d'autres temps Jacques Mesrine avait été nommé à l'Intérieur... J'ai pensé à André Malraux qui devait se retourner dans sa tombe, le pauvre !

De manière elliptique, passer d'André Malraux à Rachida Dati à la Culture, c'est un peu comme se lancer en saut à l'élastique dans le vide mais sans élastique. Cela dit, je me souvenais aussi avec gourmandise que Rachida Dati était la reine des lapsus savoureux... On se console comme on peut...

Néanmoins, je reçus la nouvelle comme un choc terrible, effroyable. À la télé ils ont même montré le lendemain le nouveau gouvernement lors d'un conseil des ministres, chacun avait bien ses mains posées sur la table, près des dossiers, prêts à deviser sur l'humanité, - du moins notre humanité, et je me suis alors dit qu'ils n'étaient pas bien barrés, ou plutôt c'est nous qui étions bien mal barrés.

Passée la première sidération, j'étais prêt à noyer ma peine par n'importe quel acte irréfléchi, il me fallait une catharsis. J'avais bien sous la main un vieux Cognac de trente ans d'âge, mais en faire son sort c'était presque commettre un crime de lèse-majesté, comme donner de la confiture aux pourceaux. Et puis, il me fallait quelque chose de plus fort, de bien plus radical.

J'ai alors imaginé l'impensable : lire un filgoude. Un filgoude, oui mais la belle affaire, je n'en possédais pas un seul chez moi. Et me rendre auprès de mes chères libraires préférées, les Julie, je n'y pensais même pas un seul instant. D'ailleurs, il est à peu près sûr qu'elles n'en avaient aucun en magasin. Ma médiathèque préférée, me direz-vous ? Vous n'y pensez pas ? Dans une aussi petite commune, ça se saurait très vite, et sans doute dès le lendemain matin, autant déménager tout de suite.

Une idée géniale m'a alors traversé l'esprit comme si un bon petit génie venait de me la souffler dans l'oreille. « Berni, il y a bien des boîtes à livres dans ta commune, tu y trouveras sans doute ton bonheur. » Bon sang ! Mais c'est bien sûr ! Justement j'en connaissais une dans les parages, spécialisée dans ce genre de livres, je ne saurais dire pourquoi, on l'appelait même la boîte à neuneus.

Avec ma lampe frontale vissée sur le crâne, je m'engouffrai dans la froidure du soir qui venait. La nuit se posait sur la ville. Je courus jusqu'à la boîte à neuneus qui se trouvait dans un jardin public près d'une aire de jeux pour enfants, une dame à la silhouette imposante se tenait devant la caverne d'Ali Baba, fouillant de ses larges mains l'antre secrète. J'ai senti comme une intuition, un mauvais pressentiment. Je continuais de courir vers elle tout en m'égosillant : « Pas ça ! Non, pas ça ! »

Elle venait d'en extraire un livre lorsque j'arrivai à son niveau. Je parvins à lire le titre Il est grand temps de rallumer les étoiles, de Virginie Grimaldi. C'était justement ce livre qu'il me fallait à tous prix.

« Madame, vous ne pouvez pas prendre ce livre. Je vous en prie, laissez-le moi, c'est vital, je vous le rendrai demain, je serai votre obligé. »

Elle me regarda de haut en bas, d'un air dédaigneux, haussa les épaules et fit demi-tour en pivotant sur ses talons. J'étais comme possédé, je la rattrapai, j'essayai de lui arracher le livre précieux de ses doigts acérés, mais elle m'envoya son sac à main dans le visage tout en criant " bandit ! voyou ! voleur ! chenapan ! ", j'eus l'impression de faire un vol plané pour venir m'écraser dans le bac à sable du jardin d'enfants. Entre temps, l'ogresse avait disparu dans les ténèbres. C'est alors qu'un homme qui passait par là, surgi de la nuit et promenant son chien, vint à mon secours.

« Elle ne vous a pas loupé, dites, Monsieur ! Faut vraiment que ce bouquin soit important pour vous, hein ! » Il m'a aidé à me relever tandis que je passais mes mains sur mon visage, effleurant ma lèvre fendue, j'avais un goût de sang dans la bouche. Pendant que l'homme faisait le gué, - car la bougresse était capable de revenir à la charge, je me dirigeai vers la boîte à livres, c'était le moment de jauger sa réputation légendaire. Je ne fus pas déçu et me réjouis en extirpant d'un magma de livres totalement mélangés un autre de Virginie Grimaldi au titre très évocateur sous le ciel breton : le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie. Ma consolation pouvait enfin commencer et la nuit aussi...

Ce roman c'est l'histoire d'une rupture. « Je ne t'aime plus ». Il aura suffi de cinq mots prononcés par Ben pour que l'univers de Pauline bascule. Après onze ans de bonheur conjugal et d'amour fou, viennent les pourquoi. Pourquoi ? Why ? Warum ? Por qué ? Pochemu ? Alors pour tenter de comprendre et d'y répondre, Pauline se réfugie dans le cocon familial durant les vacances estivales, espérant que Ben revienne.

Le sujet est grave, la rupture c'est souvent l'incompréhension, la chose qu'on ne voit pas venir, comme l'iceberg que rencontra le Titanic... Et comme on ne l'a pas vu venir, longtemps on était comme l'orchestre qui jouait tandis que le bateau coulait. C'est un séisme, c'est le monde qui s'ouvre en deux, c'est une sidération, c'est un manque brutal qui s'abat, un peu comme un samedi soir où l'on s'aperçoit qu'on n'a plus de chocolat à la maison et que les magasins sont fermés jusqu'à lundi.

Le sujet est grave, certains ne s'en remettent jamais, pour d'autres c'est l'événement qui les fera rebondir sur une nouvelle histoire plus belle encore...

Le sujet est grave et sans en minimiser la gravité, l'autrice le traite avec une sorte d'humour, - on va dire les choses comme cela, et une sorte de légèreté qui n'enlève rien à la sensibilité du récit.

Tout ceci est travaillé habilement, un peu comme une comédie américaine ou à l'américaine, par de savants dosages qui sont censés nous faire passer du rire aux larmes.

Je ne sais pas si tous les filgoudes fonctionnent comme cela, je voyais les pages défiler devant moi à une allure folle, mes yeux, mes mains laissaient faire. Un moment j'ai retourné le livre pour voir s'il n'y avait pas un petit mécanisme électrique derrière le dos du livre et qui tournait les pages. Mais non, c'était bien moi le seul responsable de tout cela et peut-être aussi l'écriture de Virginie Grimaldi.

Effectivement, je vous avoue avoir trouvé l'écriture plate comme un trottoir de rue et les personnages lisses comme les plumes d'un cygne, ce qui est bien pratique au plus fort de la pluie.

La lecture de la seconde partie du roman me permet d'infléchir mon propos et même de doubler d'une demi-étoile mon ressenti. C'est un joli contrepoint bien imaginé, bien amené par l'autrice, dommage que l'écriture et le traitement des personnages aient continué d'assurer et même consolider les aspects qui m'avait fait bailler et tourner vite les pages lors de la première partie.

C'est une lecture agréable comme on boit un verre de grenadine entre deux verres de vin, comme on lit un livre léger et reposant entre deux lectures fortes.

On ne me reprochera plus de parler des livres de Virginie Grimaldi sans les avoir lus. On me reprochera seulement d'avoir lu cette autrice une seule fois. Mais je reconnais qu'elle a son public, qui j'espère me pardonnera d'avoir commis ce petit billet sans prétention. Il en faut pour tous les goûts.

Vite, je profite de la nuit pour retourner avec ma lampe frontale et rendre mon dû au lieu fatidique.

Pourvu que je ne croise pas sur mon chemin la fameuse dame ! On ne sait jamais, nous serions capables de tomber amoureux l'un de l'autre !
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Le parfum du bonheur est plus fort sous la ..

20 h 40, Pauline attend son mari Ben dans leur restaurant, pour fêter l'anniversaire du jour où il lui a presque demandé de l'épouser.

Il est toujours en retard, pas de souci, il va venir.

22 h 50, le restaurant va fermer, Ben n'est toujours pas là.

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Le père de Pauline entre alors et lui rappelle qu'il l'a quittée depuis trois mois.

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Onze ans qu'ils étaient ensemble, qu'ils se complétaient, qu'ils s'aimaient follement, alors Pauline ne comprend pas pourquoi Ben a voulu divorcer et fait tout pour lui faire réaliser son erreur et tous les moyens sont bons.

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L'héroïne et narratrice est retournée vivre chez ses parents avec son adorable bambin, Jules, lequel zozote. C'est trop mignon.

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Pauline est l'aînée de la fratrie. Vient ensuite Emma, mariée, trois enfants, un mari qui réussit et lui permet de vivre dans le luxe, puis son frère Romain, homosexuel en couple qui n'a toujours pas osé présenter son compagnon à leurs parents.

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Pour compléter le tableau de famille, leur mère, un peu froide et moralisatrice, selon Pauline, leur père, un chamallow qui a ses problèmes, une grand-mère charmante qui vient de déménager et une autre grand-mère, très distante et sèche.

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J'ai parcouru ces pages avec Pauline et sa famille, un peu Ben aussi et je dois dire que j'ai été transportée.

D'une part très émue parce que tout était vraiment touchant, mais avec le sourire aux lèvres parce que l'humour est très présent dans ce roman, même quand la situation ne s'y prête pas vraiment.

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Comme l'héroïne, j'ai espéré que Ben revienne, et mon coeur a battu à l'unisson avec Pauline.

Tous les autres personnages m'ont été très sympathiques et je les ai quittés avec regret une fois le livre refermé.

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Je me dois de présenter toutes mes excuses à Virginie Grimaldi, m'étant persuadée que je n'aimais pas du tout ce qu'elle écrivait suite à ma lecture de l'un de ses romans précédents. J'ai eu tort.

Celui-ci est très bien écrit, l'histoire est passionnante, pas gnangnan du tout, et crédible.

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Un grand merci, Sylvie, c'est toi qui m'as incitée à lire ce livre plus tôt que prévu par ton récent retour et nos échanges.

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Les possibles

Julianne est une jeune femme, épouse et mère angoissée. Des parents divorcés, une sœur exilée aux États-Unis. Elle aime le fait d’être propriétaire de sa maison, même si la maison en location était plus confortable, les rapports cordiaux avec les voisins. Elle déjeune une fois par semaine avec sa mère qui lui choisit ses plats pour ne pas aggraver ses problèmes de poids. Julianne ne contrarie personne, elle a peur du jugement des autres, l’approbation des gens détermine son comportement. Elle est terrifiée que l’on puisse penser du mal d’elle. Elle parle doucement, ne se fait pas remarquer mais dès qu’elle est seule dans sa voiture et victime d’une attaque d’angoisse, elle s’empiffre, se goinfre à s’en rendre malade et écoute du hard rock à fond, avant de rentrer sagement à la maison ou d’aller travailler, son boulot est ennuyeux et terne mais sans surprise, ce qui la rassure. Charlie, son fils est atteint de dysphasie et Julianne est régulièrement convoquée par l’institutrice qui la culpabilise énormément. Julianne ne sait pas comment réagir, la différence, le handicap lui fait peur.



Voici un beau portrait de femme réunissant toutes les peurs de la vie. Julianne est tout le contraire de son père, d’ailleurs elle ne ressemble à aucun membre de la famille. Elle en est là dans son parcours quand un matin elle reçoit un appel la prévenant de l’incendie de la maison de son père. Quelques mois qu’elle était sans nouvelles, un brin fâchée.



Jean va vivre avec sa famille le temps des réparations, le quotidien de Julianne va s’en trouver chamboulé. Jean est exubérant, toujours de bonne humeur, grande gueule et a beaucoup d’ami(e)s. Il est très proche de Charlie et lui apprend à garder et cultiver sa différence. Il se fâche avec le voisin, l’insultant à l’occasion, prend les CD de son gendre, celui qui apaise, pour les accrocher dans le cerisier et faire peur aux merles. Oui, mais, on est encore en hiver. De carte vitale perdue et toujours recherchée en mémoire défaillante et en colère quand on le contrarie, Jean a un problème et si Julianne préfère ne pas voir, les premiers temps, il va falloir qu’elle réagisse.



Les deux sont opposés et pourtant si semblables. Les fêlures de l’enfance bien présentes. L’un et l’autre vont apprendre à vivre dans deux mondes différents, entourés, aimés, mais quel choc ! Les deux sœurs, après l’acceptation de la maladie de Jean, vont réaliser le rêve de leur père, avant qu’il ne soit trop tard.



J’aime les romans de cette auteure. L’impression de rentrer dans un monde connu, de pouvoir mettre ses chaussons et se laisser vivre avec les personnages. Jusqu’ici, j’avais mon roman préféré, peut-être détrôné par celui-ci. Un beau parcours rempli d’amour, de peurs, de tolérance et de résilience. Et si on allait explorer le monde des autres au lieu de se cantonner à une illusoire normalité ?
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Les possibles

Juliane , 39 ans est surprise par un évènement de taille.

La maison de son père a brûlé et il vient habiter chez elle avec son mari et son fils.

La nature excentrique de son père atteint des niveaux étonnants si bien qu'elle commence à suspecter une maladie.

Jean, le père, 67 ans se laisse emmener à l'hôpital pour des tests.

Sa maladie, difficilement détectée amène à un verdict de dégénérescence mentale progressive.

Gaëtan, le mari est plutôt amusé par le beau-père fantaisiste. Son esprit de famille l'aide beaucoup.

Charlie, le petit-fils de Jean est enchanté de cette diversion.

Juliane affronte les faits avec courage et efficacité.

Sa sœur Adèle l'aide de là où elle se trouve, à Chicago, mais se montrera très active par la suite pour réaliser les rêves du père.

La mère assiste à tout cela avec distance car elle est séparée de Jean depuis des années.

J'ai beaucoup apprécié l'humour de Virginie Grimaldi et sa façon d'aborder le thème de la maladie la dédramatise.

Dans le roman, le mal dont souffre Jean n'est pas appelé maladie d'Alzheimer. L'auteure nous décrit cela comme une mauvaise irrigation du cerveau. Peu importe, le résultat semble être le même.

C'est vrai , pour l'avoir vécu avec mon père qui a commencé à nous quitter en présentiel vers l'âge de 83 ans , que certains moments sont très humoristiques au début. Par la suite, on ne peut pas dire la même chose.

Les évènements vécus dans le livre appartiennent plutôt au début de la maladie et Jean, on peut le dire, est un fameux personnage comique à souhait, même avant d'être malade.



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Il est grand temps de rallumer les étoiles

Mémé, c'est Poupette, Denise Gray, la grand-mère malicieuse de La Boum. C'est elle qui lance les filles dans la belle aventure du road-trip en Scandinavie.

Les filles sont ancrées, collées dans leur quotidien de galères :

Anna, la mère, vient d'être licenciée et se débat avec les factures ;

Chloé, la grande, prépare son bac et pense être obligée de coucher pour garder un amoureux ;

Lily, en sixième, se fait harceler par deux jumelles.

Le père d'Anna est tout fier de leur présenter son nouveau camping-car.

C'est alors que Mémé dit à Anna de tout plaquer quelques mois avec le camping-car parce que ... Il est grand temps de rallumer les étoiles. Alors Anna profite de son indemnité de licenciement et part avec ses filles pour rétablir la communication entre elles trois, et surtout cimenter l'amour maternel, filial et fraternel ....

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Ca m'a intrigué quand Laurence Boccolini a annoncé que Virginie Grimaldi était l'auteure la plus lue en France derrière Guillaume Musso. Sans être macho, je suppose que la majorité des lecteurs de Virginie sont des lectrices, déjà que je pense que les femmes lisent plus que les hommes. J'ai beaucoup aimé Ce que veulent les femmes, avec Mel Gibson, et L'âme de la femme de Gina Lombroso, qui a eu un grand impact sur ma vie de couple (voir ma critique ) ; J'ai demandé à une amie qui me e-connaît bien comment je prendrais un Grimaldi, sachant mon style de lectures actuelles. Elle pensait que je n'aimerais pas, c'est trop feel good.

Il y a quand même beaucoup d'humour, les aurores boréales, l'émerveillement que Virginie a dû ressentir en visitant la Scandinavie dont je n'ai vu qu'un tout petit bout ; il y a aussi la violence perverse de Mathias, le père des enfants, qu'on ne découvre qu'au milieu du livre.

Certes, je n'ai pas appris grand chose, car c'est ce que je recherche en ce moment, mais ça m'a fait du bien !

Certes, ce livre est peut-être commercial et proche du quotidien, mais L'assommoir ne l'était-il pas en son temps ? Peut-être que Grimaldi deviendra un classique en 2100 ?

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C'est très bien écrit, avec le cœur, et ça me touche beaucoup.
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Il nous restera ça

Si vous cherchez un roman "doudou" mais pas idiot , vous l'avez peut-être trouvé grâce à Virginie Grimaldi...



Dés le départ en trois temps, trois mouvements, elle sait accrocher sa lectrice (ou son lecteur ), et on se dit qu'elle est vraiment forte dans son genre la Virginie, le genre Feel good. Trois petits chapitres très courts présentent trois personnages ,récemment ou depuis leur naissance cabossés par la vie (ou leurs proches...).

On a Jeanne, septuagénaire, veuve depuis peu, qui peine à survivre avec sa petite pension, à qui il vient l'idée de louer les chambres innoccupées de son appartement parisien.

On a Iris, 33 ans, qui fuit on ne sait quoi (ou qui..) dont le propriétaire peu scrupuleux veut récupérer le logement et qui a très peu de temps pour se retourner.

Et puis , on a Théo, en CAP patisserie, qui lui n'a pas de toit sur la tête.

Une cohabitation assez disparate s'annonce , tant au niveau générationnel qu'au niveau social, mais ces trois-là vont apprendre à se connaître, et se faie beaucoup de bien...





Quelques pages plus loin, je découvre le quotidien de Jeanne qui passe tous ses aprés-midi à parler à son mari..

Quelques lignes plus loin, j'ai envie de tenir la main d'Iris, de lui dire que tout se passera bien, qu'elle est une personne formidable, qu'il lui faut reprendre confiance en elle...

Quelques lignes plus loin, je souris, puis j'ai la larme à l'oeil...

Quelques pages plus loin, j'ai envie d'accueillir Théo chez moi ( même sans caution ). J'ai envie d'adopter Théo parce que la vie dégueulasse à ce point là, ça me fracasse, ce que des gamins sont obligés d'endurer..

Quelques lignes plus loin, je me dis que je mangerais bien une ou deux douceurs faites par Théo parce qu'il a l'air d'avoir du talent, le petiot !



Virginie Grimaldi sait remaquablement parler des "petites gens", des jeunes arrivés à Paris qui n'ont pas les moyens de vivre dans la capitale, des pensions de veuve et des salaires qui ne permettent pas de vivre, manger, se loger, ne pas avoir peur. du lendemain, de la nuit... C'est dit en une fois, on a compris, rien de lourd ,aucun gros sabot .

Quelques lignes plus loin, je me rend compte que madame Grimaldi ne laisse rien au hasard, chaque détail de l'histoire s'emboite dans un autre pour créer un complexe mécanisme en apparence très simple. Alors, ça passe ou ça casse , mais si vous êtes un peu guimauve, vous allez trouver que c'est une jolie histoire qui vous a été proposée. Certains trouveront ce roman un peu trop "sucré" , un peu trop dégoulinant de bonnes actions, mais c'est le genre feel good qui veut ça.



Emouvant et très agréable à lire. Une petite parenthése de douceur.
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Et que ne durent que les moments doux

Elise doit affronter le départ de ses grands enfants. Sa fille en Angleterre, son fils à Paris. Très difficile d'autant plus que son mari l'a quittée quinze ans auparavant. Pas le choix, elle va devoir se reconstruire un emploi du temps en dehors du travail. Elle choisira un cours de danse et une activité bénévole une fois par semaine : "les câlineurs". Cela consiste à bercer et cajoler des mini-bébés nés prématurémént pendant les heures où leurs parents sont absents.

Parallèlement, nous faisons connaissance avec Lili ,qui accouche dans la même clinique, d'un bébé prématuré.

Lili et Elise ne se croiseront pourtant pas.

Nous parcourrons les premières semaines stressantes de cette petite nouvelle famille. J'en ai appris pas mal comme le fait que certains bébés doivent réapprendre à manger, à téter. Ils serrent contre eux une pieuvre en crochet fabriquée par des bénévoles. Cela leur rappelle le cordon ombilical. Le dévouement des infirmières est très bien exprimé par Virginie Grimaldi ainsi que le vide laissé par les grands enfants quand ils quittent le foyer et veulent vivre leur vie.

L'auteure parcourt la vie d'une maman à merveille.

Surtout, elle insiste sur le caractère permanent du dévouement d'une maman même quand celle-ci a réussi à amadouer sa vie de maman sans les enfants et qu'ils reviennent dès qu'ils ont un gros souci.

Très vraie cette analyse des deux mamans, l'une jeune, l'une qui croit avoir fini son parcours.

Tout ceci ponctué par l'humour de plus en plus présent et pétillant dans les livres de l'auteure.

Un seul petit défaut : un livre qui se lit trop vite.
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Il est grand temps de rallumer les étoiles

Comme Juju, je passais mon chemin devant les livres de Virginie Grimaldi, et puis celui-ci s'est trouvé par hasard entre mes mains. J'en voulais un peu à l'auteur d'avoir repris à son compte la belle formule d'Apollinaire...mais elle s'applique parfaitement bien à ce roman .



Le ciel s'est éteint pour Anna, qui peine à s'en sortir avec ses deux filles , Chloé, 17 ans, hypersensible, et Lily, 12 ans, dont les pages de journal intime m'ont bien fait rire.Elle vient en plus de perdre son travail. L'huissier est passé ...



Comment rallumer les étoiles? Comment retrouver l'éclat dans les yeux, l'espoir dans le coeur?



Je vous réponds: camping-car et Scandinavie! Oui, oui! Drôle de road-moavie...Emotions garanties...



Peut-être trouvera-t-on les bons sentiments un peu trop bons, les coïncidences un peu forcées, les jeux de mots de Lily agaçants à la longue, mais quel bonheur de lecture, quelle fraîcheur bienfaisante dans la tête, quelle chaleur à partager! Entre deux romans plus sombres, une scintillante constellation!
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Le premier jour du reste de ma vie

Qu'est-ce que tu ferais si tu avais la quarantaine, des jumelles parties du nid pour vivre leur vie, et un mari dont le principal hobby est d'aller voir ailleurs si le gazon est plus tendre à brouter ? Tu as le choix : soit tu ronges ton frein et tu te résignes à passer encore au moins 20 ans à supporter ce mec que tu encadres de moins en moins jusqu'au jour où tu payes un tueur à gages pour t'en débarrasser (à moins que tu ne préfères t'en occuper toi-même ?). Ou alors tu fais comme Camille, qui a prévu une super-surprise pour les 40 ans du sale type en question : elle se barre ! Et elle le lui annonce devant tous les potes invités pour l'occasion.



Mais comme elle a quelques petites économies (elle ne travaille pas, mais le Jules avait quand même un avantage : il lui versait de l'argent de poche tous les mois sur son compte bancaire), elle décide de s'offrir une croisière autour du monde, en trois mois et sur un paquebot de luxe, s'il vous plaît. Le concept est assez particulier puisqu'il s'agit d'une croisière pour célibataires, mais pas pour rencontrer l'âme soeur comme c'est généralement l'idée, non, au contraire il s'agit de ne PAS se mettre en couple, ce serait d'ailleurs puni d'exclusion du voyage. Etrange, mais soit, admettons...



Bien entendu, Marie se fait très rapidement deux copines, d'abord Anne, sexagénaire fraîchement séparée de son compagnon de très longue date et bien déprimée, puis Camille, la vingtaine, devenue très séduisante après avoir été longtemps en surpoids et pas très attirante. L'objectif affiché de Camille : se faire un mec à chaque escale (il y en aura environ 80 !), juste pour le fun. J'ai pas trop bien saisi l'idée, mais ce doit être une sorte de vengeance à mon avis.



Voilà, donc après on suit les aventures des trois copines sur le paquebot, et lors des escales dont les noms font briller les yeux. Je ne sais pas combien coûte une croisière de ce genre, mais c'est très certainement au-dessus de mes moyens...En plus, je préfèrerais sans doute la voie terrestre, et m'arrêter plus longuement dans les endroits qui me plaisent vraiment, mais chacun son truc, c'est pas le sujet.



C'était mon huitième VG (je crois), mais par contre c'est son premier à elle. Et ça se ressent. En général je suis toute émotionnée (oui je sais, mais si je veux !) quand je la lis, mais cette fois j'ai trouvé que ces trois femmes étaient très cliché, et leur voyage trèèèès prévisible, jusqu'à la fin. Je ne me suis identifiée à aucune, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, déjà le coup de la croisière en célib' jusqu'au bout, je me suis dit que le mec (ou la nana) qui a imaginé ça n'avait vraiment aucun sens du commerce ! Et certains personnages accessoires sont vraiment caricaturaux, pas assez fouillés.



Ceci dit, je venais de lire deux Sandrine Collette à la file, il me fallait un truc vraiment vide-la-tête et bien cool, pas de problème, ce roman a fait le job. Mais honnêtement, sachant de quoi l'auteure est capable, je ne peux pas mettre plus que cette petite moyenne, je suis sûre que même elle serait d'accord avec moi tant elle a progressé depuis. Je ne pars pas fâchée, je lirai certainement avec plaisir ses prochaines parutions, mais hormis pour une première découverte (et encore !), je vous conseille plutôt de lire "Et que ne durent les moments doux", ou "Quand nos souvenirs viendront danser", bien supérieurs.

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Quand nos souvenirs viendront danser

Le roman m'attendait depuis quelques semaines.

Avec mes ans déjà nombreux, je tardais à me plonger dans une histoire impliquant des personnes âgées comme le stipule bien l'auteure avec une citation de Charles Aznavour qui évite de dire " les vieilles personnes". Je retiens la leçon.

L'impasse des Colibris où habitent des personnes de plus de quatre-vingts ans va connaître un coup de théâtre.

Le maire veut les exproprier pour construire une nouvelle école.

La narratrice, Marceline, sous la plume de Virginie Grimaldi, nous fait découvrir son histoire et celle d'Anatole, ainsi que la vie qui se déroulait dans l'impasse depuis avant 1960.

J'ai admiré la construction du roman qui alterne les chapitres du présent où les habitants de l'impasse se mobilisent pour garder leur logement et les chapitres en italique où le passé défile.

On apprend que Didier, le maire était un enfant de l'impasse des Colibris et c'est petit à petit, très habilement qu'on apprend ce qui leur est arrivé à tous.

Les réparties de Marceline sont décapantes, hilarantes, un peu moins par la suite quand on en apprend l'origine.

Un roman que j'ai beaucoup aimé : ce n'est pas le cas de tous les livres de Virginie Grimaldi mais j'en ai quand même apprécié trois très positivement depuis ses débuts.

Le thème du dernier me tente bien d'ailleurs.
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Une belle vie

Deux sœurs se retrouvent après cinq ans pour partager une dernière semaine de vacances dans la maison de leur grand-mère, récemment décédée. Le récit alterne à la fois entre les deux sœurs et entre l'époque actuelle et des évènements du passé de chacune d'entre elles.



Comment elle disait tout à l'heure, Nicola au sujet de certains filgoudes ? Dispensable. Celui-là en est un exemple à mon avis.

Il m'a tenu compagnie pour un après-midi de plage au bord du Lac d'Annecy, mais je l'oublierai très vite. Des personnages que j'ai trouvés plutôt clichés, des situations déjà vues, des thèmes à la mode, et puis un humour qui ne m'a pas fait rire.



J'ai rajouté la 1/2 étoile de la moyenne pour la fin qui même si je l'avais devinée depuis longtemps a su faire naître un brin d'émotion.



Je retourne à L'archiviste (malheureusement un PDF, plus difficile à lire à la plage)

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Quand nos souvenirs viendront danser

J'emprunte l'avant-dernier roman de Virginie Grimaldi, je le commence, [ jusqu'ici tout va bien...], puis trois jours après, j'en entame un autre, j'avais complètement oublié que j'étais dans "Nos souvenirs viendront danser !" ....

Pas grave, je le recommence (!), je m'ennuie un peu, un autre roman plus désirable m'ouvre ses bras, et , hop, poussiéreux le Grimaldi...

A la troisième tentative, c'était la bonne... seulement entre-temps, j' entend à la radio que la Grimaldi , et bien, c'est Comme un ouragan : c'est l'écrivain qui vend le plus de livres en France ... Alors forcément, on s'interroge pendant sa lecture : pourquoi tant de succès ?

Sur les sept de cette auteure, je n'ai lu que cinq livres, et à part Tu comprendras quand tu seras plus grande, et Il est grand temps de rallumer les étoiles, les autres : bof, bof...



Ils sont voisins depuis soixante-trois ans, ils se sont amusés, épaulés, disputés dans cette Impasse des Colibris, comme tous les voisins. Ils ont dépassé les quatre vingt ans, certains sont décédés. Aujourd'hui , ils ne sont plus que six. Mais aujourd'hui, la mairie les menace , les jours de leurs maisons respectives sont comptés, une école sera construite à cet emplacement. Les papis et mamies, vont rentrer en résistance, on efface pas des souvenirs d'un coup de tractopelle...

Quelques passages très émouvants, quelques grincement de dents aussi, Grimaldi n'ayant pas choisi la facilité avec le couple Anatole/Marcelline qui vivra quelques turbulences ...certains personnages ne sont pas éminemment sympathiques, ou n'ayant pas les réactions qu'on voudrait qu'ils aient... Comme dans la vie, me direz-vous... Je crois que c'est ça la "magie Grimaldi", elle connaît bien la vie, ses imperfections, ses lâchetés, . Elle sait observer.

Mais du coup, si on n'est pas dans la bonne tranche d'âge, dans le bon timing, on n'adhère moins, on ne s'identifie pas. C'est ce qui expliquerait mon manque d'enthousiasme sur certains titres...

A moins que ce ne soit parce que je n'ai pas ri une seule fois , contrairement à ce que promet la quatrième de couverture ? J'ai même trouvé certains passages, très "moyens", des phrases très "philosophie de comptoir"... parfois cette auteure tombe dans le "franchouillard", dans la facilité.

Un peu déçue par ces "souvenirs..". J'ai passé un bon moment, mais pas un moment digne d'une auteure au succès éclatant. Il faut dire que le sujet est très proche ( temps qui passe/ souvenirs /fin de vie) , d'un autre roman pour lequel j'avais eu un vrai coup de coeur ( Un clafoutis aux tomates cerises ) , et que je n'ai pas pu m'empêcher de les comparer...

Ces souvenirs ne me laisseront pas un souvenir impérissable, vivement le prochain...

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Il est grand temps de rallumer les étoiles

Lily, Chloé et leur maman (Anna) vivent des moments compliqués. Touchées par la pauvreté et la dureté du monde, ces 3 générations n'arrivent plus à trouver leur place. Mais lorsqu' Anna perd son emploi, elle choisit de tout plaquer le temps d'un périple avec ses filles en camping-car.

Ce roman a été une véritable bulle de décompression. V. Grimaldi a vraiment les mots justes pour nous toucher. Plein de bons sentiments y sont distillés. Les difficultés que peuvent rencontrer les mères célibataires, les jeunes adolescents, les enfants autistes, les femmes battues, les enfants harcelés, les personnes âgées en maison de retraite

..j'en oublie forcément tant ce livre dresse de portraits de personnages écorchés. Je ferme ce livre avec beaucoup de nostalgie, ils vont tous me manquer.
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Les Moments doux (BD)

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Les moments doux, adaptation du roman Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi.

Cette bande dessinée nous raconte les destins croisés de Lili qui découvre la maternité, et d’Élise qui voit ses enfants partir loin d’elle..

Ça y est, le frigo de Thomas est rempli, le dernier carton déballé.. C'est officiel : Elise est devenue une « mère à la retraite », son fils étant désormais installé à la capitale, et sa fille en Angleterre depuis quelques années. Elle rentre chez elle, à Bordeaux, les bras légers mais le cœur enserré du poids des souvenirs. Que faire de sa vie quand celle-ci a été exclusivement consacrée à ses enfants ?

Lili n'est enceinte que depuis sept mois lorsque son accouchement est déclenché. À peine son conjoint a-t-il le temps de la rejoindre qu'une petite humaine toute fragile pointe le bout de son nez. Lili doit donc apprendre le magnifique métier de mère sans certitudes sur l'avenir de son enfant..

Ayant adoré Et que ne durent que les moments doux, je sais ce qui relie Lili et Elise.

Je ne pensais pas être surprise, je pensais même être déçue par cette adaptation ; avoir une sensation de déjà lu.

En fait, à ma grande surprise, j'ai totalement plongé dans ma lecture, que j'ai adoré.

Déjà, les illustrations sont superbes et collent parfaitement avec comment j'avais imaginé Lili et Elise.

Les Moments doux évoque tous ces instants forts qui font une existence, l'adaptation est totalement fidèle au roman et j'ai été bluffé.

J'ai réussi à oublier ce qui lie Lili et Elise, je n'avais pas reconnu un personnage et j'ai été surprise lors de la révélation.

Pourtant, ayant le roman bien en tête, je ne pensais pas me laisser porter par ma lecture.

Mais si, à ma grande surprise, j'ai totalement oublié le roman et eu l'impression de lire cet ouvrage pour la première fois.

J'ai adoré, vraiment et je ne peux que vous le recommander :) Après, certains peuvent penser que je manque d'objectivité car j'adore Virginie Grimaldi. Oui, c'est surement vrai, j'avoue :)

Mais cette fois ci j'avais des doutes sur cette BD tellement le roman m'a plu. Du coup, ce fût vraiment une sacré surprise pour moi de rentrer aussi facilement dans ma lecture et de l'aimer autant.

Lili et Elise sont toujours aussi attachantes, touchantes. Je me suis encore plus identifié à Elise que la première fois car mon fiston a lui aussi quitté le nid, avant de revenir au bout de quinze mois. Impossible pour moi de ne pas ressentir les mêmes choses qu'elle ! Cela fait évidemment écho à mes propres sentiments à ce moment là.

Les moments doux est une excellente bande dessinée que je vous invite à découvrir à votre tour et note cinq étoiles :)
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Les Moments doux (BD)

L'une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.

L'autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Le dernier parti, c'est son fils. Il laisse un vide deimmense, mais aussi son chien

farfelu.

L'une doit apprendre à faire face à ce bébé qui est en service néonatologie, l'autre doit apprendre à être mère à la retraite et encore d’autres personnages très attachants font partie de ce magnifique chassé croisé de destins.



Publier un retour lors de la sortie du livre ce n'est pas ce que je préfère mais cette BD mérite que je fasse l'impasse sur mes convictions.

J'avais lu le livre à sa sortie (juin 2020) et ce fut un coup de cœur, le redécouvrir en bande dessinée ne déroge pas au premier c’est un coup de cœur également.



Découvrir ce format purée mais je suis sous le charme.

Admirative des illustrations qui sont vraiment top ! Elles arrivent à me dégager autant de ferveur et d'émotions que cela l'était déjà pour le format livre et je dirais même que cela rend encore la perception plus réaliste.



Ne pas lire lorsque vous n'avez pas eût beaucoup de sommeil 🙂

sensibilité accrue et émotion encore plus exacerbée et je vous jure c'est ce qu'il m'est arrivé ce matin. J'ai eût ma petite larme 💧

Un combo gagnant pour mon p'tit cœur.



Il n'y a pas à tergiverser, il faut là découvrir 🥰 et j’espère qu’il y aura encore d’autres adaptations, je suis preneuse tout de suite.



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Tu comprendras quand tu seras plus grande

C'est un coup de cœur !

Formidable roman intergénérationnel qui plaira autant aux jeunes adultes qu'aux lecteurs aux cheveux blancs.

Ce livre est très facile à lire grâce à des chapitres très courts et une succession d’événements qui s'enchaînent simplement.

L'histoire est prenante, les protagonistes très attachants, le tout est traité avec humour et sensibilité... vraiment un excellent moment à passer. C'est assurément un livre pour les vacances, un livre qui fait du bien.

Si vous aimez l'humour de "Bridget Jones" ce roman devrait vous plaire.

On éclate de rire, on a les yeux de piquent, et quand enfin on referme le livre on se dit qu'ils vont tous nous manquer...

Merci à Babelio et aux éditions Fayard pour ces rires et ces larmes !
Lien : http://uneautrelecture.blogs..
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Il nous restera ça

C'est le troisième roman de Virginie Grimaldi que je lis et c'est également la troisième fois qu'elle m'offre un excellent moment de lecture.



"Il nous restera ça", qui tient son titre de Grand Corps Malade, est un roman à trois voix dans lequel nous suivons Jeanne, Théo et Iris. Les événements se déroulent à Paris. Jeanne, veuve depuis peu, ne peut plus assumer financièrement son logement. Elle met une de ses chambres en location. Théo et Iris postulent. Le premier, apprenti pâtissier, dort dans sa voiture qu'on vient d'emmener à la fourrière. La seconde, auxiliaire de vie, loue un studio à la semaine qu'elle doit rendre dans deux jours. Jeanne, qui ne peut choisir, décide de les prendre tous les deux.



Relations humaines, travail de deuil et reconstruction de soi sont les principaux thèmes de ce roman regorgeant d'émotions, d'humour, et de belles leçons de vie. Virginie Grimaldi nous dépeint ici, grâce à sa plume simple et légère, une histoire criant de sensibilité, de tendresse, et de dérision un peu également. J'ai été très touchée par ses trois personnages que la vie a cabossés et que l'on voit reprendre goût à la vie, se reconstruire, affronter et gagner contre leurs démons. De colocataires distants au début, on les voit créer des liens qui nous attendrissent de plus en plus au fil de notre lecture. L'autrice aborde des sujets délicats, souvent tristes, d'actualité (précarité, alcoolisme, maltraitance, harcèlement, deuil), elle ne tombe pourtant jamais dans le mélo, tellement son histoire fait preuve d'humour autant que de compassion et d'empathie. J'ai d'ailleurs retrouvé un peu la même ambiance que dans "Ensemble c'est tout" d'Anna Gavalda, que j'avais adoré également.



L'intrigue, qui rassemble trois générations de personnages, se découpe évidemment en trois, puisqu'elle nous permet de suivre trois personnages simultanément. Le travail de deuil de Jeanne, la réconciliation avec son passé pour Théo et avec soi-même pour Iris n'ont au final rien d'original mais sont abordés avec tant de délicatesse et de douceur qu'on se prend au jeu et qu'on tourne les pages les unes après les autres sans qu'on ne se rende vraiment compte qu'on approche rapidement de la toute dernière.



Je n'ai qu'une seule petite chose à reprocher à cette histoire. Dans ses remerciements, Virginie Grimaldi énumèrent les quatorze personnes qui ont relu son roman avant publication. Avec elle, ça fait quinze. Personne ne s'est rendu compte que Nathalie s'appelait Valérie dans les premiers chapitres ?



Cela ne m'a pas empêchée de passer un très très bon moment fait de belles rencontres. Pas de larmes aux yeux, mais très attendrissant. Piqué d'humour et de cocasserie. Sensible et doux autant que pétillant.



De nouveau, une jolie pépite.

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Le premier jour du reste de ma vie

Marie, la quarantaine, femme au foyer mariée a un goujat de mari appelé Rodolphe, organise la fête des 40 ans de son mari.

Elle a tout prévu, les amis, les boissons, la nourriture et...grosse surprise, son départ.

Jusque là, l'idée est originale, surtout à ce moment.

Avec ses économies, elle s'offre une croisière qui va durer trois mois, une croisière pour solitaires...encore une idée originale.

Elle fait la connaissance de deux dames d'âges différents et d'autres personnes.

Le livre m'a gentiment diverti jusqu'à la 120ème page à peu près et puis je me suis ennuyée assez fort. J'ai continué à le lire en espérant que le roman soit parsemé d'autres choses que des escales à travers le monde et des anecdotes qui ne me faisaient plus rire.

Le livre manque totalement de fond mais c'est le premier roman de Virginie Grimaldi que j'ai personnellement fort apprécié dans "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie".

Il faut un début à tout.
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