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Citations de Tiffany McDaniel (1521)


Plus tôt dans la matinée, mes sœurs et moi avions cueilli des myosotis. Les « ne m’oubliez pas » étaient les fleurs préférées de Trustin. On raconte qu’un jour, Dieu était en train de marcher lorsqu’il a entendu une petite voix dire, S’il vous plaît, Dieu, ne m’oubliez pas. Quand Dieu a baissé les yeux pour voir d’où venait cette voix, Il a vu une petite fleur bleue. « Je le souviendrai toujours de toi, a-t-Il dit à la petite fleur. » 
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Betty parle de son père :
Des étrangers regardant ses mains n'auraient vu en lui qu'un homme sans importance étant donné que ses mains étaient sales. Mais dans la vie, ou bien vous vivez dans la maison de quelqu'un d'autre, ou bien vous construisez la vôtre. Mon père avait construit sa demeure avec du ciel et des étoiles.  
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Il y avait chez cette femme quelque chose de particulier. La queue-de-cheval qui se dressait sur sa tête comme un champignon atomique. L’effrayante fixité de son regard. Une méchanceté irradiant de sa personne qui vous amenait à imaginer qu’en la voyant, les loups faisaient demi-tour avant de prendre la fuite, la queue entre les jambes.


(Gallmeister, p.82)
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C’est à force de petits efforts de bravoure que l’on parvient à vaincre la peur. Avec le temps, ces petits efforts mèneront à l’effort final aboutissant à la grande défaite de la peur. C’est en tout cas ce que nous dit le texte vivace de l’espoir, nous incitant à nous échapper de cette prison qu’est le cercle de la peur.
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J’avais passé l’essentiel de mon adolescence à souhaiter voir un autre reflet de moi. Je pouvais abandonner les doutes qui m’assaillaient et être libre, ou bien demeurer sous le regard de ceux qui nourrissent des préjugés et y rester enchaînés. Nous avons trop d’ennemis dans la vie pour en faire nous-mêmes partis.
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Ils sont comme ça, les garçons. Faut toujours qu'ils fassent comme s'ils passaient leur temps à sauver les filles de quelque chose. On dirait qu'ils sont incapables de comprendre qu'on peut se sauver nous -mêmes.
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[...] dans la vie, ou bien vous vivez dans la maison de quelqu'un d'autre, ou bien vous construisez la vôtre. Un homme qui avait les mains de mon père était un homme qui avait construit sa demeure avec du ciel et des étoiles. Il s'était attaché à la palpitation même de la vie et il en avait délaissé les commodités. C'est quelque chose que vous ne pouvez pas espérer faire sans vous salit les mains. Vous savez ainsi que vous faites les choses comme il faut.
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Parfois, le contact le plus bref c'est celui qui dure le plus longtemps.
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Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je dirais qu’un homme qui a dans la tête des cieux remplis d’étoiles de ses enfants est un homme qui mérite leur amour. En particulier l’amour de celle qui avait le plus d’étoiles.
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C’est la liberté de choisir qui fait la différence entre une existence que l’on vit et une existence que l’on subit.
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«  J’ai baissé les yeux sur le reste de la ville autour de nous. Nous avions déjà vécu dans des endroits sauvages auparavant . Avec des arbres d’une taille que les hommes n’atteignaient jamais . Avec des prairies d’une beauté égale à celle des femmes. Mais Breathed avait quelque chose de différent. Elle semblait inspirer et expirer comme si ce n’était pas une ville créée par des êtres humains , mais un endroit auquel ils avaient donné naissance . J’avais envie d’en faire un poème . Au besoin , je ferais rimer les mots , mais je les dirais comme si je lançais des pierres dans une rivière » .
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- Parfois, je pense que l'univers est juste une lueur. La lueur d'une cigarette dans le noir. Toutes les étoiles, les planètes, les galaxies, les marges infinies. Tout cela est contenu dans le petit bout rouge d'une cigarette dans la main d'un homme qui, appuyé contre un mur pour suivre des yeux une fille qui rentre chez elle, sait déjà qu'elle n'arrivera jamais jusque-là.
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Tu sais, il faut que tu aies un peu la foi, il faut que tu croies que les choses vont s'arranger.
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Parfois, je pense que l’univers est juste une lueur. La lueur d’une cigarette dans le noir.
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En tout cas, nous apportons la terre en nous et nous entretenons la conscience que même la plus petite feuille a une âme
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Ma sœur était une de ces filles condamnées par une idéologie et des textes ancestraux selon lesquels le destin d'une femme est d'être bien comme il faut, obéissante et sagement séduisante, mais invisible au besoin. Clouée à la croix du sexe auquel elle appartient, une jeune femme se trouve coincée entre la mère et la côte biblique, dans un espace réduit qui ne lui permet d'être rien d'autre qu'une fille qui vit auprès de ses frères sans pour autant être leur égale. Ces garçons qui, eux, peuvent hurler comme des matous en rut, se vautrer dans la chair sans retenue, sans que jamais on ne les traite de traînée ou de putain comme ma sœur.
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La foudre, c’est le diable qui frappe à la porte du paradis, a-t-il dit. Il projette tout son corps contre la porte avec une telle force qu’il fendille le ciel. Le diable ne frappe à la porte du paradis que pendant un orage.
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A ce moment-là, j'ai compris que les pantalons et les jupes, tout comme les sexes, n'étaient pas considérés comme égaux dans notre société. Porter un pantalon, c'était être habillé pour exercer le pouvoir. Porter une jupe, c'était être habillée pour faire la vaisselle. (p.562)
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Avant le christianisme, les Cherokees étaient fiers de leur société matriarcale et matrilinéaire. Les femmes étaient à la tête de la famille, mais le christianisme a donné aux hommes un rôle prédominant. À la suite de ce bouleversement, les femmes ont été écartées de la terre qu'elles avaient possédée et cultivée. On leur a donné un tablier et on leur a signifié que leur place était à la cuisine. Aux hommes, qui avaient toujours été des chasseurs, on a dit qu'ils devaient maintenant travailler dans les champs. Les Cherokees ont vu leur mode de vie traditionnel éradiqué, de même que la répartition des rôles entre les deux sexes, qui avait permis aux femmes d'occuper une place aussi importante que celle des hommes.
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La dépendance est une voleuse. Elle vous vole les minutes du jour. La couleur du ciel. Elle vole le héros de l'histoire, les feuilles sur les arbres, la réponse à la question Qui suis-je ? La voleuse ne disparaît pas complètement parce que vous avez cessé de vous planter une aiguille dans le bras. L'abstinence est juste une meilleure cachette pour les minutes du jour, la couleur du ciel, la réponse à la question qui suis-je ?
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