Des histoires similaires ne manquent pas dans la littérature ou le cinéma. Cette fois , c’est Analole qui meurt d’un cancer pulmonaire ; c’est vrai que trois paquets par jour, ça pardonne rarement. Il se retrouve au Paradis. Il n’y deviendra pas Anatole, ange gardien comme Joséphine. Non, lui va être accueilli par Caroline dont la première tâche sera de lui expliquer qu’il n’est plus sur la Terre mais au Paradis. Ce qui reste sur la vieille planète n’est que sa dépouille humaine. Son âme est en transit.
Caroline, avocat de la défense, Bertrand, avocat de la partie civile et Gabrielle, présidente du tribunal céleste. Va se jouer, pour Anatole, soit une réincarnation pour un retour sur Terre soit un hébergement éternel au Paradis.
La sentence débouche, s’il est « condamné à l vie (peine capitale), c’est-à-dire s’il est condamné à un retour réincarné, à la préparation de la réincarnation dans un fœtus ; choix des parents, de la vie sociale, du métier… etc.
PS :
On peut voir les gens autrement : Si vous passez régulièrement devant ce homme qui, chaque matin, joue de l'accordéon dans le métro, dites-vous que dans une vie précédente, il était peut-être Mozart
Le romancier Werber n’est pus à présenter. L’auteur de bandes dessinées est mon connu. L’auteur de théâtre, sa seconde pièce) reste à découvrir par le grand public.
Cette pièce a été créée en 2011 à Bordeaux et n’est éditée que maintenant
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Quand j'étais petit mon père me disait : "tu vas voir, mon fils, le monde est rempli de cons. Tu ne peux pas leur dire en face qu'ils sot cons parce qu'en plus ils sont susceptibles."
C'est la caractéristique de base du con, il ne supporte pas d'entendre la vérité. A fortiori sur lui-même. Et si tu la lui dis, non seulement il t'en veut mais en plus il n'oublie jamais. Il n'existe qu'une manière de s'adresser aux cons...
Les compliments. Les cons adorent les compliments, c'est leur deuxième caractéristique. Avec un compliment le cn se met instantanément à t'aimer.
1922-1957... Finalement une vie ça se résume à deux nombres côte à côte. L'entrée et la sortie, ensuite on remplit. On naît, om pleure, on rit, on mange, on défèque, on bouge, on dort, on baise, on se dispute, on parle, on écoute, on marche, on s'assoit, on se couche, et ... on crève. Chacun trouve ça extraordinaire et unique mais en fait pour tout le monde c'est exactement pareil.
- Quand j'ai quitté la Terre, on circulait à dos d'âne, on réglait les problèmes en criant d'une fenêtre à l'autre, et on utilisait des pigeons voyageurs pour les messages longue distance.
- Cela avait au moins le mérite de ne pas tomber en panne.
- Il suffisait qu'un aigle chope votre pigeon...
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'il ne faut pas les faire ; c'est parce qu'on ne les fait pas qu'elles sont difficiles !" (p.122)
Les humains essaient de réduire leur malheur plutôt que de construire leur bonheur.
Avec le temps, notre mémoire fait du nettoyage pour évacuer toutes les informations inutiles.
Mais que se passerait-il si ce tri ne se faisait pas, et que tous nos souvenirs devaient demeurer ?
C'est le sujet de la chronique de l'écrivain Bernard Werber.
Visuel de la vignette : timandtim / Getty
#mémoire #cerveau #neurologie
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Chaque mercredi à 8h55, l'écrivain Bernard Werber livre sa vision de l'évolution de nos sociétés. Retrouvez toutes ses chroniques ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrpR-EH-6FXuTaB55LTDz0At
ou sur notre site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-bernard-werber
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