Bertrand Vergely est venu à La Procure présenter son livre "Dieu veut des dieux : la vie divine" paru aux éditions Mame.
Retrouvez le livre : https://www.laprocure.com/dieu-veut-dieux-vie-divine-bertrand-vergely/9782728928903.html
Inspiré par les textes bibliques et la tradition philosophique occidentale, l'auteur invite à penser la plénitude de la vie à la lumière du concept orthodoxe de theosis, la déification. La divinité est comprise comme la substance des aspirations profondes de chacun. ©Electre 2021
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Bertrand Vergely/5
2 notes
Résumé :
Le principe vital personnel et dynamique qu'est l'âme est la grande affaire de la vie. On vit mal quand elle n'est pas là. Tout est terne. Rien ne donne envie. On vit en revanche richement quand on la sent vivre. En épousant sa présence, ce n'est pas simplement le sensible, nos sens et notre sensibilité que l'on fait vivre mais le corps, le monde et la vie toute entière.
Tout étant fait dans notre monde pour que l'on ait des émotions, nous pouvons perdre notr... >Voir plus
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Le cœur qui vient en aide aux faibles et aux déshérités n’est pas douceâtre. Il est ferme. Il faut beaucoup de fermeté pour faire face à la dureté d’un monde excentré, hors de lui, qui rend faible et pauvre. Le cœur n’est pas ce que l’on croit. Ferme, il est secret, mystérieux, intime. Il ne se regarde pas avoir du cœur. Il ne se met pas en scène en train d’avoir du cœur. Pudique, il a d’autant plus de cœur qu’il ne le montre pas quand il en a.
La douceur ne se voit pas. Elle se ressent après coup. Laissant être sans imposer quoi que ce soit, elle s’esquive, si bien qu’on l’aperçoit quand elle est partie en se disant « comme c’était doux ».
Ainsi, quelqu’un veut la grandeur ? Qu’il s’abaisse. S’il est attaché à la grandeur, il sera prisonnier. S’il est son prisonnier, il ne sera jamais grand. Qu’il n’est pas peur de s’abaisser. Qu’il n’est pas peur d’être bas. Il sera toujours libre, donc toujours grand. Quand on n’a rien, puisque l’on n’a rien, on n’a rien à perdre.
Jamais l’homme n’est aussi noble, aussi grand, aussi royal, que quand il sent qu’il est peu de chose par rapport à ce qui est véritablement.
Quand tout est déréalisé, il est possible de tout faire. Les nazis pour tuer sans état d’âme les déportés les appelaient des figures. Quand l’humanité n’est plus qu’un théâtre d’ombres, tuer un homme n’est plus un crime mais l’ombre d’un crime.
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