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EAN : 9782213672069
640 pages
Fayard (09/01/2013)
3.95/5   11 notes
Résumé :
Entre ce qu’en disait Odessa Clay: «J’ai jamais compris pourquoi Dieu m’avait choisie pour être sa mère» et ce qu’en dit Khalia Ali: «Il n’est plus rien, juste un objet», soixante-dix ans ont passé, Cassius Marcellus Clay Junior est devenu Muhammad Ali, le plus grand sportif de tous les temps. Entre Richard Nixon qui dansait la gigue dans le bureau ovale à l’idée que ce «trou-du-cul de déserteur» ait perdu pour la première fois et Barack Obama qui travaille sous une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Considérant que tout avait été écrit sur Muhammad Ali, Frédéric Roux propose de faire sa biographie en juxtaposant des milliers de citations et en les remettant dans l'ordre chronologique. Ce montage titanesque donne un style incroyable à ce livre qui se dévore très vite.

Que l'on s'intéresse ou non à la boxe chacun pourra trouver un intérêt à ce livre car le personnage de Muhammad Ali dépasse les frontières du sport. Non content d'avoir été l'un des plus grands sportifs du XXeme siècle, Ali a cristallisé les passions autour de lui. Égérie du combat des noirs pour les droits civiques, opposant à la guerre de Vietnam, sa vie pourrait servir de baromètre à 30 ans d'histoire américaine. Et c'est bien ce que fait Frédéric Roux en nous racontant cette histoire.

Pour ma part je connaissais vaguement le mythe mais j'ai été enthousiasmé par la découverte de ce personnage touchant de générosité et de naïveté.
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Ce livre est une pure merveille et pourtant il est inconnu. Je suis ici pour aider à corriger cette injustice. Ce livre est à lire obligatoirement par tous ceux qui s'intéressent à ce magnifique boxeur, magnifique personnage qui a sa place dans l'histoire américaine.
Ali, c'est bien plus qu'un sportif, c'est un homme qui a toujours suivi sa route, sa propre notion de la justice, même s'il a fallu faire face à l'état et au pouvoir des blancs (c'est un blanc qui écrit). Et le format atypique du livre (construite de citations) rend le livre des plus passionnants. Courrez l'acheter, et même s'il est difficile de le trouver, trouvez le! La lecture de ce livre vous sera inoubliable!
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Le procédé littéraire choisi par l'auteur est celui du collage. Frédéric Roux a glané dans tous les ouvrages de la "geste" d'Ali des extraits qu'il juxtapose. Si la méthode choisi est indéniablement originale, elle empêche le récit de décoller. Après une centaine de page, j'ai espéré que le romancier allait prendre le pas sur le copiste(puisque Roux recopie d'autres ouvrages) et qu'il s'autoriserait quelques embardées dans la fiction pour mieux dire et décrire le monde de la boxe.
C'est ce qu'il fait, avec plus de bonheur selon moi dans son roman sur Sugar Ray .
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critiques presse (3)
Telerama
27 février 2013
On a beau être résolument allergique au sport — à ceux qui en parlent et à ceux qui en font, comme disait Churchill —, on reste scotché par cette biographie d'une audace d'écriture et d'un dynamisme, d'une énergie, rarement vus, rarement lus.
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
14 février 2013
Ancien du collectif d'artistes Présence Panchounette, Roux a ainsi dressé une impressionnante sculpture de mots autour d'Ali, alias "Noureïev en short", alias "Super Musulman".
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
25 janvier 2013
Alias Alinous laisse parfois sur notre faim. [...] Parfois on ne sait pas si c'est un manager, un agent, un journaliste qui donne son point de vue, si ces propos proviennent d'une interview télé, d'un journal ou d'un roman. Mais soyons fair-play, avec ce livre détonnant, Frédéric Roux sort vainqueur par K.-O.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ali avait été les années 60 à lui tout seul. Il était le Black Power à lui tout seul, l'opposition à la guerre du Vietnam à lui tout seul. Il avait plus de style que Dylan et il était plus marrant que les Beatles. La gloire avait tué Joplin, Hendrix et Jim Morrison et lui, il faisait du skate-board avec. Il avait été le progrès, le changement, la libération et maintenant, il n'était plus rien. Il avait battu Liston grâce à sa vitesse, Cleveland Williams grâce à sa puissance, Foreman grâce à son imagination, Frazier grâce à son courage et Spinks grâce à ses souvenirs, et maintenant, il se faisait massacrer sur un parking de casino pour que d'autres types se fassent du fric sur son dos. Il était la défaite de toute une génération. La jeunesse et l'idéalisme étaient bien morts.

Jack Newfield
(P612)
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Les odeurs de ce monde sont aigres et âcres, celles de la sueur et du liniment mêlées et tant et tant de corps qui se sont habillés et déshabillés dans des vestiaires qui sentent le renfermé. Les bruits de ce monde sont nombreux et variés, mais ils finissent par faire comme une musique dans votre tête. Le rythme du punching-ball comme une mitraillette qui s'enraye parfois et celui des autres qui font le contrepoint, le bruit sourd des coups dans le sac, le staccato des cordes à sauter sur le sol, la cloche, le raclement des chaussures de sport sur le tapis du ring, la respiration courte des boxers au travers de leur cloison nasale déviée, les conversations des uns et des autres, les coup de gueule de l'entraîneur, le bruit des gants, celui des coups, le brouhaha.

Seymour Wilson Schulberg Alias Budd Schulberg
(P28)
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Ali a toujours compris que, pour être grand, il vous faut croire à quelque chose de plus grand que soi. Beaucoup de boxeurs n'ont pas cette chance. Si vous vous battez pour vous-même, vous ne trouverez jamais en vous autant de ressources que si vous vous battez pour quelque chose qui vous dépasse. Muhammad avait cette chance, il se battait pour Dieu et à Manille, grâce à cela, il a pu triompher là où d'autres auraient renoncé.

(P544)
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C'était le match parfait, le combat entre la vitesse et la puissance, chacun des deux boxeurs devant résoudre le problème du style de l'autre. Pour étrange que cela semble aux non-initiés, sur le ring, c'est la pensée qui est la clé de la victoire.

Seymour Wilson Schulberg Alias Budd Schulberg
(P412)
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"J'ai ça pour ceux qui respectent les lois divines" et il a brandi la Bible.
"J'ai ça pour ceux qui respectent les lois" et il a montré un exemplaire de la Constitution.
"Et pour ceux qui ne croient ni aux unes ni aux autres, j'ai ça" et il a posé devant lui deux pistolets et un Bowie Knife.
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Videos de Frédéric Roux (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Roux
Frédéric Roux vous présente son ouvrage "Alias Ali" aux éditions Fayard. Rentrée littéraire janvier 2013. http://www.mollat.com/livres/frederic-roux-alias-ali-9782213672069.html Notes de Musique : CAbP Chicago afrobeat project - 5 - fix and release
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