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La saga des sorcières (Anne Rice) tome 1 sur 4

Annick de Scriba (Traducteur)
EAN : 9782265079649
768 pages
Fleuve Editions (17/08/2004)
4/5   628 notes
Résumé :
Sous le porche dune vieille demeure à l'abandon de La Nouvelle-Orléans, une femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu'on lui a retiré, à la naissance, sa fille Rowan pour l'envoyer vivre à San Francisco. Et derrière la grille du jardin, un homme, Aaron Lighter, surveille inlassablement Deirdre, comme d'autres avant lui, pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils savent que, de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 628 notes
Quand ça ne veut pas , ça ne veut pas.
Je voulais revenir a un genre que j'affectionne, mais que j'ai laissé de côté depuis un bon moment.
Alors , pour un retour réussi dans le genre je me suis dis que prendre une valeur sûre était une bonne idée.

En plus il y a une série tirée de la saga sur paramount+... Donc lire la saga serait pas mal.

Grand bien m'a pris. Une chose est sûre c'est que je vais m'arrêter a ce tome 1.

Alors je ne sais pas sur qui remettre la " faute" l'auteure ou le traducteur.
J'ai trouvé l'écriture poussive et tellement pleine de répétition. Après c'est facile du coup d'écrire un pavé. Mais très sincèrement ce roman aurait gagné a être beaucoup plus court.
Ensuite je n'ai pas accroché aux personnages, ils sont surfaits.
Quand a l'intrigue elle est elle aussi poussive et je dirais même ennuyeuse. Pourtant le sujet de fond avait du potentiel.

Je m'étais déjà essayée a Leslat, mais la j'avais regretté un manque de rythme. Que l'on retrouve ici aussi d'ailleurs.

Bref Anne Rice et moi, nous ne devons pas être faite l une pour l'autre.
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Challenge Pavés 2014-2015

Ce premier tome de la Saga des Sorcières Mayfair est une relecture. Voilà des années que j'avais dévoré ce roman sans jamais conclure la trilogie avec les tomes suivants. Avec le Challenge Pavés, c'est l'occasion pour moi de redécouvrir et achever ces romans de mon auteure fétiche.
Anne Rice explore régulièrement le monde fantastique et réinvente à sa manière diverses créatures ou légendes. Avec cette saga, elle s'intéresse au cas des sorcières.

"Le lien maléfique" (The Witching Hour) est le premier tome de cette trilogie, sorti en 1990. Il délaisse l'univers des vampires pour développer une saga familiale fantastique. L'histoire des Mayfair remonte loin alors que la chasse aux sorcières se pratiquait encore en Europe au 16ème siècle. de génération en générations, la lignée principale des Mayfair a engrangé richesse et pouvoir par le biais d'un pacte avec une entité mystérieuse. Un pacte dont l'héritière actuelle doit s'acquitter.

J'ai adoré me replonger dans le récit de cette famille unique. Si les drames et les moments heureux se succèdent comme dans toutes familles, il n'en reste pas moins que les évènements qui ponctuent leur histoire suscitent un vif intérêt. Anne Rice nous emmène pas à pas dans les méandres de cette histoire maudite. Grâce au légendaire Talamasca, on a accès à l'ensemble de la chronologie sous la forme d'un dossier, résultat de siècles d'observations et d'un travail de synthèse monumental par Aaron Lightner. Une narration particulière qui introduit parfaitement bien ces retours vers le passé.

J'aime beaucoup les sagas familiales, voyager dans le temps au coeur d'une même famille, et je dois dire qu'avec ce récit, Anne Rice me comble. S'ajoute à cela la richesse de sa plume qui décrit tout merveilleusement bien. On vit vraiment les évènements, on parcourt les lieux sans difficulté tant l'imagination n'a que peu de travail à faire. le petit plus est au niveau des descriptions de la maison des Mayfair, l'architecture, la composition, les matières, l'agencement, tout est précis et on n'a qu'une seule envie, y être pour de vrai.

Du très bon Anne Rice dont j'ai hâte de découvrir la suite. Petit à petit je vais rattraper mon trop grand retard dans la bibliographie de cette auteure dont je ne me lasse pas et admire la plume.
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Rah, je l'ai EU ! J'y suis arrivée. Non sans mal... Mais bon dieu quel chemin de croix, sans rire. (mais si, c'est de l'humour ! Enfin si vous connaissez pas le bouquin vous pouvez pas saisir... Arf !)
A la page 528 je me demandais encore ce que je faisais là, et ça n'aurait pas été une lecture commune de forum, je l'aurais sans doute abandonné en cours de route.
A. Rice s'est lancé dans le projet fastidieux de décrire des sorcières sur plusieurs générations, et c'est plus que fastidieux, c'est ennuyeux. D'autant que le système "archives" et rapports, dans les bouquins, de mon point de vue, ça va bien un peu, mais trop, c'est trop, c'est un des trucs qui blessent avec les nouvelles de Lovecraft parfois, mais là on atteint des sommets, parce qu'on en a en gros 500 PAGES !
Avec des répétitions multiples.
Du coup les moindres petites répétitions de mots ou d'images m'ont prodigieusement agacée, alors que je trouve qu'A. Rice écrit plutôt bien dans l'ensemble. Les répétitions de ce type sont flagrantes dans le très court passage que j'ai mis en citation . La même image de corps tordu pour les deux, deux fois le mot corps, trois fois le mot main en quelques lignes. La maison de First Street est décrite un milliard de fois au bas mot (bon j'exagère, je suis née du côte de Marseille...).
Et ça digresse, ça part (et ça revient souvent sur) dans des considérations familiales sur des personnages secondaires dont on a rien à braire, ça tourne en rond. Et je me suis grandement em.... sur pas mal de passages des fameuses archives, à part sur les deux premières sorcières. La fameuse "évolution" de Lasher que les archives sont censées nous décrire n'est évoquée qu'à demi-mots, on ne le découvre réellement que quand il s'attaque à Rowan.
Les seuls passages intéressants qui ont fait que je me suis accrochée jusqu'au bout sont, bien évidemment, ceux concernant Rowan et Michael.
Mais j'ai été super déçue par la fin.


Bref ce bouquin est pour moi une assez grosse déception (Je m'attendais à donner la même note qu'à "entretien avec un vampire", qui m'avait un peu gonflée aussi, mais très nettement moins, c'est un fait, c'est pour cela que je viens de mettre mon avis sur celui-là aussi, mais avec cette fin que j'ai trouvée naze, ce sera moins.)
J'ai les deux suivants mais aucune envie de les lire. Un jour peut-être, si j'ai rien d'autre à lire (mais ça m'étonnerait que ça arrive...).
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Ou comment Anne Rice a réussi à m'embarquer dans une autre saga

Comme la Chronique des vampires, j'avais dévoré il y'a plus d'une dizaine d'années la saga des sorcières d'Anne Rice. Et vu qu'il y'a de sublimes rééditions, je me suis dit que j'allais vous en faire profiter, bandes de petits veinards ! Alors bien évidemment, la saga des sorcières est l'une des sagas les plus abouties que j'ai pu lire, avec une mythologie qui est franchement hallucinante !

Ici, nous ne fréquentons pas les vampires de la Nouvelle Orléans, mais une très vieille famille de la Nouvelle Orléans. Et une famille de sorcières attention ! Cette saga a surtout permis de mettre en avant l'organisation inventée par Anne Rice : le Talamasca, car nous commençons dans ce tome à découvrir l'ampleur de leur connaissance. Alors, Spin off, pas Spin Off, je ne vous en dirai pas plus mais vous aurez des personnages communs, bien entendu. Je vous laisserai lire tous ces petits pavés pour le découvrir (moi, sadique ? Laissez moi y réfléchir)

La plume d'Anne Rice vous enfonce dans une histoire horrible absolue

C'est ce que j'aime chez cette auteure, je ne vous le cache pas. C'est que sous couvert d'une plume particulièrement élégante, un style recherché, cette femme peut vous dépeindre des horreurs qui vous tordra les boyaux et vous forcera à passer des nuits blanche à la lire (et à la chroniquer tant qu'à faire)

La famille Mayfair, c'est une grande famille qui s'étend sur des générations. Anne Rice doit beaucoup aimer les grandes familles et on a l'impression qu'elle aime se pencher sur leurs histoires. Ici, dans les légendes familiales, on va parler de fantômes, de sorcières mais aussi de trucs franchement horribles comme les meurtres, les pouvoirs surnaturels, l'inceste… Brrr, rien qu'en y pensant, j'en ai encore des frissons.

Que vous dire de plus, ce premier tome plante la légende de la famille Mayfair afin de vous plonger dans une intrigue plus que corsée, où vous vous demandez jusqu'où l'auteure peut nous mener. Cela nous fait peur, mais nous continuons à lire quand même. Je tiens toutefois à vous dire que certaines scènes sont particulièrement érotiques et gore en même temps. C'est pour un public très averti que c'est réservé. Mais si vous aimez ce genre de lectures, vous y trouverez grandement votre compte, à condition bien sûr que vous aimiez le style si particulier de l'auteure.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Il y a des livres comme ça, qui vous accompagnent toute votre vie. Qui sont des soutiens, des sources d'inspiration, des refuges... C'est le cas du Lien Maléfique d'Anne Rice découvert à l'adolescence et qui fait partie de ces bouquins que j'ai beaucoup relus avec plaisir. En admirant, à chaque fois, la magie de l'histoire, la puissance évocatrice, l'imagination sans fin...

J'avais envie de repartir à la découverte d'une Nouvelle-Orléans poisseuse, ensevelie sous la végétation, les traditions et la chaleur humide. de replonger au coeur de Garden district, au coeur des avenues au parfum de gardénia où débordent les bougainvilliers. Je voulais retourner dans la maison des Mayfair, croiser Lasher dissimulé sous le porche, m'approcher sur la pointe des pieds de la vieille piscine, scruter les fenêtres de l'étage pour y apercevoir des fantômes....

Sacré relecture. J'ai littéralement replongé dans le passé. J'ai redécouvert avec bonheur certains détails oubliés. Notamment les liens entre les personnages secondaires au passé tragique, la psychologie des ancêtres Mayfair, l'importance du Talamasca. Et les motivations de Lasher, évidemment. J'ai adoré. C'est vivant, coloré, cruel et sombre. Totalement unique. Ça parle de famille, de passion amoureuse, de folie, de grandeur et de décadence. Mais aussi de sorcellerie, d'amitié, de littérature, d'immortalité et des foyers dans lesquels on abandonne toujours un morceau de nous-même.

Évidemment, les passages qui évoquent la maison de First Street sont mes préférés. Les descriptions de Garden District font rêver et m'ont de nouveau donné envie d'aller me balader là-bas, de respirer les parfums des gardénias et des bougainvilliers, d'admirer les vieilles demeures envahies par la végétation...

J'adore toujours autant Michael Curry, sa naïveté et sa passion pour sa ville de naissance. Je l'ai davantage apprécié lors de cette relecture. Sa manière de voir les choses, ses préoccupations, sa tendresse, son côté un peu rude et son amour pour l'architecture et la littérature.... Il m'a fait fondre ❤ La recherche médicale, le développement des technologies, les questionnements bio-éthiques autour des cellules et du cerveau qu'on aborde à travers la profession de Rowan, une femme forte et indépendante qui dissimule ses doutes, sont tout aussi savoureux à suivre, assez spectaculaires quand on sait que ça a été écrit dans les années 80. Il y a tellement d'aspects fascinants dans ce bouquin...

Même si je n'ai pas envie de plonger dans le tome 2 tout de suite (dont je me rappelle assez mal pourtant), je sais par contre que je relirai Taltos (le tome 3) avec bonheur parce que, comme pour le lien Maléfique, c'est un tome merveilleux, débordant d'originalité, avec son folklore bien à lui qui m'a marquée. Chaque fois que je repense à cette saga, à ses ramifications, au soin apporté à l'environnement, à la magie, à la galerie de personnages, aux détails, au Talamasca... je me dis qu'elle est née dans un esprit prodigieux. Anne Rice était vraiment une magicienne.

Bref : j'ai passé un super moment et vive les relectures des livres qu'on chouchoute. Ça fait tellement de bien. Franchement, faites-le de temps en temps, vous ne le regretterez pas.... ❤ Et si vous aimez les grandes sagas familiales, la sorcellerie, l'ésotérisme, les maisons qui craquent et abritent les pires secrets : lisez les sorcières Mayfair !
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
J'ai assisté à deux bûchers collectifs à Trèves. Là-bas, les ecclésiastiques protestants se montrent tout aussi implacables que les catholiques. Ils sont persuadés que Satan a pris pied dans le pays, où il remporte des victoires, et s'acharnent contre de pauvres gens, des niais bien souvent, femmes, boulangers, charpentiers, mendiants et autres, le plus souvent honnêtes, en réalité.
Comme il est étrange que ces fanatiques religieux soient convaincus que le diable est assez stupide pour ne chercher à corrompre que les pauvres et les impuissants. Et pourquoi pas le roi de France, pour une fois ?
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Langtry demanda à Dandrich s'il irait à la réception.
- Moi, je ne manquerais cela pour rien au monde, répondit celui-ci. Il va y avoir un sacré feu d'artifice : Stella a interdit à Carlotta d'emmener Antha hors de la maison. Carlotta ne décolère pas. Elle menace d'appeler la police si tous ces voyous se tiennent mal.
- A quoi ressemble-t-elle ? interrogea Langtry.
- C'est Mary Beth avec du vinaigre dans les veines à la place d'un bon vin millésimé. Elle est brillante mais n'a aucune imagination. Elle est riche mais n'a aucun désir. Elle est horriblement pragmatique, méticuleuse, travailleuse et... d'un ennui insupportable.
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Rowan émit un grognement et serra les lèvres pour stopper le flot de ses paroles, sa rage et sa douleur.
- Allez au diable, espèce de sorcière ! cria-t-elle encore, avalant à moitié ses mots, le corps tordu par la colère qu'elle n'arrivait pas à contenir.
La vieille femme fronça les sourcils. Elle tendit la main et sa canne tomba au sol. Elle réussit à faire un pas en avant, puis agrippa de sa main droite le dossier du fauteuil à bascule juste devant elle. Son corps frêle fit une sorte de contorsion et s'effondra sur le siège. Sa tête heurta les barreaux du dossier et elle cessa de bouger. Sa main glissa de l'accoudoir et se retrouva ballant dans le vide.
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Le médecin se réveilla glacé d'effroi. Il avait à nouveau rêvé de la vieille maison de la Nouvelle-Orléans ; il avait revu la femme dans le fauteuil à bascule ; il avait revu l'homme aux yeux marron.
Malgré la quiétude de sa chambre du Parker Meridien, près de New York, une fois encore il se sentait mal à l'aise. L'homme aux yeux marron lui avait répété d'aider la femme.
Ce n'est qu'un rêve. Il faut que j'en sorte.
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- Il faut croire que l'on peut agir sur l'hérédité, que l'ont peut manipuler les ingrédients, avait-il affirmé (Michael). Si on n'y croit pas, il n'y a aucun espoir.
- Bien sûr que l'on peut, tu l'as bien fait, toi. Et j'aimerais croire que je l'ai fait aussi. Au risque de paraître stupide, je crois que nous devrions... (Rowan)
- Dis-moi...
- Que nous devrions tendre à être parfaits... Et pourquoi pas ?
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