Béton-les-Bruyères

Jérome Turpin, la trentaine pigiste à Libé et Rmiste
vivote en banlieue avec sa femme et sa fille dans une cité HLM .
La perspective de passer demain la journée chez sa belle famille et une enquête sur un trafic de chiens l'empêche de dormir sur ses deux esgourdes...une petite promenade à 1h du matin dans le quartier et une rencontre féminine en face de son palier lui remettent les idées et le reste en place...
mais il ne se doute pas encore du week-end qui s'annonce... fortement bétonné !
Plus moyen de sortir de l'immeuble, toutes les issues sont bloquées,
Les habitants de la tour sont comme dirait-on emmurés vivants.
A l'intérieur les esprits s'échauffent, la parano s'installe
les voisins qui font connaissance ne font pas si bon ménage
et le pire est à prévoir...
J'avais découvert la plume d'Olivier Pelou
avec sa nouvelle Seul contre les Huns
tiré d'un recueil de Douze nouvelles noires et amères
où Pouyx son héros faisait face à une horde de barbares...
Paru en 1997, Béton-les-bruyères est dans la même veine,
flanqué du même humour noir.
Dans un huis clos, les occupants de l'immeuble de tous bords et de tous partis cherchent des boucs émissaires pour sortir à tout prix de l'immeuble
Les voisins effarés ont la répartie qui claque et de belles
têtes à claques comme Fadot le facho avec son chien Mao
ça parle à tout va de complot, de conspiration, d'insécurité, de racisme
de sous-prolétariat musulman, de trafic divers.
Comme de bien entendu, un roman noir sous influences, J. B. Pouy et D. Daeninckx.
Ce polar tient son monde en haleine avec ce mystérieux maçon fou
et la fin tirée par la manchette façon néo-polar
Béton les bruyères, c'est du béton...armé !