Retrouver
le Murder Club du Jeudi, leurs dialogues décousus et leurs idées fantasques, reste un vrai bonheur d'autant plus pour découvrir une quatrième intrigue signée
Richard Osman, intitulée «
Une mort bien fâcheuse ».
Entre les faussaires d'art, les trafiquants de drogue et les arnaqueurs de sentiments, les quatre complices que sont Elizabeth, Ron, Ibrahim et Joyce, sont incontestablement débordés ! Un événement profondément émouvant écrit avec beaucoup de soin, de manière réfléchie et si compatissante, leur permet de revenir à l'essentiel et apporte un nouveau souffle à la série.
L'abondance de rebondissements et les drôleries irrésistibles restent présentes mais les travers de l'âge le sont également. Loin d'être dissimulés, les pièges de la vieillesse s'intègrent à cette histoire pour plus de crédibilité et rend les compères du « murder club » de Coopers Chase plus vulnérables. Malgré la fraîcheur de personnages hauts en couleurs et l'enquête palpitante, la douceur dont fait preuve l'auteur britannique m'a émue aux larmes à plusieurs reprises et a donné une nouvelle dimension à l'histoire.
Par ailleurs, le mystère m'a semblé plus simple cette fois-ci. Ce n'est plus un secret pour personne, je suis une piètre détective et j'ai moi-même été surprise de découvrir l'identité des malfaiteurs avant le grand final. Cette légèreté ne me contrarie pas néanmoins puisque ce quatrième tome est certainement mon préféré depuis la découverte du « Murder Club du Jeudi ». Parfois, le changement a du bon.
Je remercie infiniment les éditions du Masque de m'avoir accordé un exemplaire afin de partager mes sentiments à propos de ce roman.