AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Le Masque [corriger]

Fondé en 1927 par Albert Pigasse, Le Masque est une maison d’édition française qui se consacre exclusivement à la littérature noire, et est notamment l`éditeur historique d’Agatha Christie. Les éditions du Masque proposent également plusieurs collections : les Grands Formats, pour les auteurs de demain, la collection Labyrinthes, en format poche, et MsK, pour les jeunes lecteurs.

Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Collections de Le Masque



Dernières critiques
Ils étaient quatre à table

Après avoir passé des années et des années à consacrer mes lectures uniquement à des récits policiers issus de plumes d’auteurs francophones, je me remets, lentement mais sûrement, à goûter à des traductions (pas toujours très respectueuses du texte original) de récits en langues étrangères.



Bien évidemment, mon goût pour la littérature d’antan n’ayant pas diminué, c’est encore et toujours à travers des textes d’autrefois que cette redécouverte se fait chez moi.



Après avoir dévoré les aventures de Lord Peter de Dorothy L. Sayers, d’avoir goûté à Agatha Christie, d’avoir rechigné sur Rex Stout, je me frotte maintenant à un autre monument de la littérature anglo-saxonne policière : John Dickson Carr.



Et comme j’aime toujours autant découvrir les auteurs à travers leurs personnages récurrents, j’ai choisi d’aller à la rencontre de Sir Henri Merrivale, un enquêteur amateur, ancien avocat et médecin à l’embonpoint respectable.



J’aurai volontiers découvert Henri Merrivale via sa première enquête (sur 22), « La maison de la peste », mais c’est finalement le titre « Ils étaient quatre à table » qui m’a fait de l’œil, car j’aime ce genre de titres.



« Ils étaient quatre à table/Death in five boxes » fut publié en 1938 (45 en France) et signé par un pseudonyme de l’auteur : Carter Dickson. Il s’agit de la 8e enquête de Sir Henri Merrivale.

Le Docteur Sanders est arrêté, un soir, en pleine rue, par une jeune femme qui lui demande de l’accompagner dans un appartement où se trouver son père pour lequel elle s’inquiète. Sanders finit par accepter et, dans le salon de l’appartement, il découvre quatre personnes empoisonnées autour d’une table. L’une d’entre elles est morte, mais d’un coup de poignard, les autres devraient s’en sortir… Les enquêteurs devront déterminer qui a tué, qui a empoisonné, et comment, étant donné que personne ne semble être entré dans l’appartement à part les 4 convives…



Si « Ils étaient quatre à table » est une enquête de Sir Henri Merrivale, celui-ci n’apparaît qu’assez tardivement, laissant la vedette, dans la première partie de l’histoire, au docteur Sanders, qui l’accompagnera d’ailleurs jusqu’au bout de l’affaire.



J. D. Carr nous propose une intrigue à tiroir, quelque peu tarabiscotée puisque chaque convive est retrouvé avec des objets étranges dans les poches et tous semblent mentir sur certains points de leurs déclarations. Qui a assassiné l’hôte ? Pourquoi ? Comment les verres ont-ils été empoisonnés alors que tous les protagonistes assurent que personne n’a pu le faire ? C’est ce que parviendra, bien sûr, à déterminer Henri Merrivale.



L’apparition de Henri Merrivale dans le récit est assez cocasse et vaut à elle seule (ou presque) la lecture de ce roman policier dans lequel l’auteur n’hésite pas à rajouter quelques touches d’humour, notamment par l’intermédiaire de l’excentricité de son personnage principal.



Mais J. D. Carr mélange également les sous-genres du roman policier avec un semblant de crime en huis clos, des victimes pas toutes si innocentes que cela, et une vengeance venue du passé, et une sorte de whodunit à 3 suspects…



Au final, un roman policier plaisant à lire, mettant en scène un personnage à la fois amusant et irritant, mais toujours atypique.
Commenter  J’apprécie          30
Comment j'ai tué ma famille



J’ai commencé ce livre en étant très inspiré par la quatrième de couverture. Une sombre histoire de vengeance avec une couv rose bonbon ? Ça ne pouvait être que complètement WTF.



Si les premiers chapitres sont passés relativement vite, je me suis tout de suite demandé où tout cela allait nous mener et surtout de quoi allait être composé toutes ces pages.



J’ai fini par m’ennuyer cruellement.

Il y a beaucoup de longueur, pour un final pas plus fou que ça.

Quelques chapitres valent le coup. Mais ce roman aurait gagné à faire 200 pages de moins 🫣



En bref c’est une déception.

Donc je ne vais pas m’appesantir sur ce livre et rapidement passer à autre chose.
Commenter  J’apprécie          00
Peines perdues

Fan de LEBEL depuis LE GIBIER et les suivants puis toute la série des MEHRLICHT, ce n'est pas avec PEINES PERDUES que je vais lâcher cet auteur.

Roman déconcertant, écrit comme une pièce de théâtre en 5 actes, avec la présentation des personnages, on voit ceux-ci évoluer dans le monde carcéral avec sa violence, ces non-dits, ces clans...

L'intrigue nous emmène dans une histoire avec des personnages attachants ou détestables, des événements que l'on auraient autrement, assurément. Le titre convient très bien à ce roman.

J'ai, une fois de plus adoré.

Merci LEBEL !
Commenter  J’apprécie          20

{* *}