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EAN : 9782850886010
400 pages
Citadelles et Mazenod (15/10/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
Le 20 janvier 1875, Jean-François Millet s'éteint à Barbizon. Tandis que la presse locale reste silencieuse, se contentant d'accepter de publier, huit jours plus tard, une lettre témoignage d'un ami du peintre, qui déplorait cette "perte pour les arts et pour notre temps", car "des hommes comme cela il n'y en a pas à la douzaine", la presse artistique rend compte, immédiatement, de cette mort.

L'ambition de cet ouvrage est de restituer Jean-François ... >Voir plus
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Jean François MILLET, un peintre subversif

Son oeuvre est trop souvent réduite à une seule toile. L'Angélus, aussi célèbre qu'émouvante, devenue une espèce d'icône de la vie rurale au 19e siècle, révélatrice du monde agricole et pastoral auquel Jean François Millet a consacré l'essentiel de sn travail. Partout reprise et banalisée elle éclipse les autres. Pourtant, il existe à côté de ce tableau « quotidien et universel » beaucoup d'oeuvres aussi fortes, oubliées, mal connues et délaissées sans raison, qui mettent tout autant à l'honneur l'existence des paysans, les difficultés des travaux rustiques, la condition sociale des familles d'alors dont Millet se fait le porte-parole, grâce à une palette aux tons chauds.
Il ne faut pas cantonner sa vaste production au berger méditant, au semeur, au moissonneur, à la mère et aux enfants, tous placés dans un décor de meules, de villages, conduisant des troupeaux paisibles. Aussi à l'aise avec le fusain et le pastel qu'avec le crayon noir et l'eau-forte, Millet sait renouveler sa manière de choisir et traiter ses sujets, comme l'explique l'auteur de cette somme consacrée à celui qui rejoint Barbizon en 1849.
Si Millet peut se voir attribuer des qualificatifs comme médiéval et biblique, il sait aussi être « subversif » et épique, notamment lorsqu'il peint Agar et Ismaël ou Les Etoiles filantes. Ses pages somptueusement illustrées prouvent combien Millet au réalisme mêla le rêve, l'élégie à la nature. Une oeuvre à admirer et qui est matière à beaucoup réfléchir, selon les mots de Redon.

D.V. le Magazine des arts n°12
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