Citadelles et Mazenod [corriger]

Consulté et utilisé en médiathèque (en CDI plus exactement) je dois dire que j'ai été très impressionné par cet ouvrage qui pèse déjà le poids d'un âne mort (12kg nous dit l'éditeur !!). Alors c'est du très grand format, le genre de livre à présenter sur un lutrin (comme autrefois dans les monastères), voire même à placer sur un trône.... Les illustrations sont extrêmement nombreuses, parmi elles de très nombreux tableaux, des photos aériennes, en gros plans etc...Certaines sont sur 4 pages et je dois dire que l'on peut vraiment les apprécier à leur juste valeur.

Et puis pour le texte des spécialistes qui de manière très classique expliquent les prémisses de Versailles, on va jusqu'au remeublement. Tout y passe la sculpture, les jardins au XVIIe siècle, puis au XVIIIe, Versailles durant la Révolution française, puis sous Napoléon, la Restauration etc...Finalement ce qui manque peut-être un peu c'est Versailles ou cinéma ou bien les usages politiques de Versailles.

Bref, une mine sur Versailles, mais d'un format tout de même pas évident, qui coûte un bras, et je trouve que pour ce prix cela pourrait être encore plus esthétique, même si je reconnais que ce classicisme éditorial ( à l'image du château auquel est consacré l'ouvrage) ne se démodera sans doute pas trop vite.

Un livre qui vaut le prix d'un téléphone ( ou d'un beau sac à main me souffle-t-on), mais pourquoi pas après tout.

Des ouvrages somptueux sur des oeuvres extraordinaires, exceptionnelles. La qualité des reproductions est à l'avenant. Quatre autres ouvrages complètes celui-ci couvrant la période du "Trecento" (XIVe siècle) jusqu'au "Cinquecento" (XVIe siècle) ainsi qu'un volume sur la période baroque et un dernier pour la période néo-classique.

Ce qui se fait de mieux, à ma connaissance, en langue française.

Quoi qu'il en soit, on pourrait passer des heures à les feuilleter juste pour le plaisir de se plonger dans ces oeuvres ou au contraire, les étudier en détails.

J’aimerais bien un jour percer le mystère Toulouse Lautrec : à savoir s’il a sublimé sa part de malheur personnel pour arriver à cette hauteur de talent d’artiste-peintre. Autrement dit, est-ce la souffrance de l’homme qui a porté le peintre sur des fonts baptismaux ou est-ce le talent inné ?

Je manque de connaissance sur ce peintre pour apporter quelques éléments probants ! ..