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Red Rising tome 2 sur 8
EAN : 9782012044623
528 pages
Hachette Romans (27/01/2016)
4.49/5   437 notes
Résumé :
« Aujourd’hui, je suis leur glaive.
Mais je ne pardonne pas. Je n’oublie pas. »

Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge
risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars.
Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire. Rien ne lui résiste.
Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. Mais il commet une erreur fatale : il sous-estime son ennemi. En un éclair, il perd t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
4,49

sur 437 notes
Alors, après ma petite relecture tranquille du tome un, me voici en train d'entamer le tome deux pour poursuivre la saga. Sauf que là...

J'ai rien compris. Non mais vraiment, les premiers chapitres j'étais paumée, je me perdais dans les lieux, les gens, les prénoms, la temporalité. Tout en fait. C'était une galère, et j'avais super peur de ne pas rentrer dans le roman à cause de mon incompréhension totale, et de finir par le lire vite fait. Sauf que j'ai persévéré, et je ne saurais pas dire à quel moment exact, mais j'ai fini par enfin rentrer dans l'histoire. Parce qu'il faut bien avouer qu'entre l'équipement futuriste, les vaisseaux, les stratégies de guerre, les dix mille familles Ors qui se font la tronche entre elles, les personnages qui n'arrivent pas à choisir leur camp, c'est pas très clair. Mais c'est aussi ça qui fait la beauté du roman au final.

Il ne faut pas s'attendre à tout comprendre, ni à suivre l'intrigue à fond dès le départ.
C'est lent, il faut rentrer dedans petit à petit, il y a des longueurs et c'est ennuyant parfois. Il faut simplement apprendre à savourer la manière dont Pierce Brown a créé son monde, parce que le world-builing est fou, que ce soit niveau politique, diversité, tradition, culture, lieux... On a littéralement l'impression de se retrouver dans Star Wars, et c'est incroyable à lire, ça faisait longtemps que je n'avais pas dévoré un roman aussi bien construit et immersif, ça m'a mis des étoiles dans les yeux.

Bon, on va pas se cacher qu'une des choses qui font la superbe de ce roman c'est Darrow. Je le dirais cent fois, mais le développement de ce personnage est fou. C'est un Rouge (un esclave), voulant détruire le système des Ors (les ‘'rois''), tout en évitant de tomber dans le massacre et la boucherie parce qu'il finirait par devenir comme ses ennemies. La vengeance était sa motivation première mais il réussit à la transformer peu à peu en espoir et en volonté. Il finit même par se faire des ami.es Ors qui vont le faire douter sur ses choix, car il ne veut pas les éliminer ni les trahir, mais il veut quand même libérer son peuple Rouge.
Cite-moi quelqu'un de plus complexe que ça, je te parie que t'auras du mal. Pierce Brown a vraiment bien fait son boulot, et des personnages comme Darrow, on a du mal à en trouver des pareils.

Parlons trois secondes des personnages secondaires maintenant.
Déjà Sévro, je ne sais pas ce qui s'est passé : dans le premier tome je l'aimais bien mais là, il est littéralement devenu mon personnage préféré. Il s'est tellement développé, il a gagné en profondeur, il est beaucoup plus complexe ! Mais il n'y a pas que ça : son amitié avec Darrow se développe énormément, il prend une place super importante et je sens que ce sera encore mieux dans le dernier tome !

En fait, ce qui m'a le plus touché pendant ma lecture, c'est les liens qui se tissent entre les personnages. Parce que, au début quand je ne comprenais rien à rien et que j'ai vu apparaître Sévro et Mustang, qu'est ce que j'ai été heureuse et soulagée ! Je ne pensais pas que les Hurleurs suivraient jusqu'ici et j'avais tord : voir leurs relations se renforcer est une des plus belles choses du roman. Vraiment, il y a des fois j'avais limite les larmes aux yeux devant une démonstration d'amitié !
Il y a des liens qui se nouent et se dénouent, certains qui trahissent et d'autres qui périssent, mais chacun est superbement complexe et laisse une vrai réflexion derrière lui.

Maintenant les retournements de situations : c'est incroyable. On peut à peine se reposer dix pages et il se passe un nouveau truc. Et le pire c'est qu'on ne peut jamais s'y attendre, il y a des trahisons, des complots, des meurtres, des plans machiavéliques... Ça nous tient en haleine tout au long de l'histoire et franchement, même si t'accroches pas des masses au roman, il faut absolument rester jusqu'à la bataille finale parce qu'elle est folle, digne de Star Wars (on verrait Chewbacca et Han Solo débarquer avec derrière le mec en noir qui te crache un : "je suis ton père", ça m'étonnerait même pas).

Et la fin. Je le sentais venir en plus, je l'avais prédit (à moitié mais quand même). Oui j'ai pleuré. Je ne sais pas exactement pourquoi, je pense que c'était à cause du mélange d'émotions que m'a procuré ma lecture.
Je suis passée par tous les stades possibles, et il faut dire que malgré toute la guerre et les complots, il y a des passages sacrément beaux parfois.

J'ai fait tout en mon possible pour vous convaincre de tenter cette pépite. Bien sûr, elle ne conviendrait pas à une personne débutante en fantasy/dystopie et il y a pas mal de violence, mais lisez ce livre et découvrez cette série, vous ne le regretterez pas.
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Grand merci aux éditions Hachette et à Aurélie pour cette magnifique réception. J'ai découvert le premier tome de Red Rising l'été dernier, et je me souviens que ce roman avait été LA meilleure lecture de 2015. le genre de livre qui laisse son empreinte, qui vous ébranle avec une telle force que vous en restez hébété, même pas capable d'aligner deux syllabes. du coup, lorsque j'ai réceptionné le deuxième opus – que j'attendais depuis si longtemps ! – j'ai eu un peu peur de le commencer. Un peu contradictoire, sachant que je piétinais et brûlais d'impatience de retrouver Darrow, Sevro, Mustang et tous les autres. J'ai fini par me jeter dans le bain, et… pfffooouuua, quelle merveille ! Ce roman me dépasse. Il véhicule tellement de messages… sans parler de l'intensité et la puissance qu'il dégage. Bref, bref, bref, un pur bijou de science-fiction, et sans aucun doute ma plus belle lecture de 2016 !

Nous avions laissé Darrow à sa sortie de l'Institut, grand vainqueur et Lancier de Néro au Augustus, le meurtrier de sa femme. le jeune homme n'a jamais été aussi près de ce qu'il désirait plus que tout : le soulèvement des Couleurs, la vengeance, le sang. Nous le retrouvons deux ans plus tard et… la roue a tourné. Les positions de force s'inversent, la politique, les stratégies de guerre et les amitiés s'en mêlent, et Darrow va devoir user de toutes ces cartes pour parvenir à ses fins. Mais comment tuer les monstres sans en devenir un soi-même ? Comment préserver son humanité face aux horreurs et aux ruses qui l'entourent de toutes parts ?

Il est 4 heures du matin et je viens de refermer ce fabuleux ouvrage. Je me suis sentie obligée de m'exprimer sur-le-champ, pendant que tout est encore frais dans mon esprit. Golden Son, c'est un Red Rising amplifié, démultiplié. Rien que ça !

Déjà, parlons de ce qui m'a dérangé. Je dois avouer qu'après de longs mois, j'avais oublié beaucoup de choses. Bon, je me souvenais de l'intrigue principale, évidemment, mais il faut savoir qu'il y a une flopée de personnages plus ou moins importants, dans cette saga. Chacun a son histoire, ses conflits, ses alliances… force est d'avouer qu'il est très facile de s'y noyer. Même si l'auteur a eu la bonne idée d'ajouter la pyramide des Couleurs ainsi que la liste des personnages principaux, j'ai été complètement paumée pendant les 100 premières pages. Heureusement, je me suis accrochée et j'ai retrouvé cette sensation familière, celle qui me rappelait pourquoi j'aimais tant cette saga, pourquoi Darrow me touchait autant.

Ce tome-ci est tout simplement parfait. Hormis cette sensation d'égarement au début, je me suis retrouvée happée par la magie de l'histoire. Ici, on oublie l'Institut, et on passe à la guerre grandeur nature. L'intrigue est d'une telle envergure que je ne parviens toujours pas à en faire le tour. Ce roman se révèle non seulement riche en stratégies et en action, mais également plein de bouleversements. Combien de fois ne me suis-je pas retrouvée sur les fesses ?

C'est comme si l'histoire était trop grande pour le lecteur. Il se joue tellement de choses… Entre les non-dits et les pistes échafaudées par Pierce Brown, il est compliqué de se faire une idée d'ensemble. Mais en même temps, c'est ça qui est bon. le lecteur est propulsé dans un monde qui le dépasse, où le héros est constamment en équilibre précaire, prêt à basculer dans le vide au moindre faux pas. Les plans s'affinent, les accords et les discordes se nouent et se dénouent. Les relations sont en constante évolution et les alliances qui se créent ne sont jamais immuables. On ne sait pas qui va brandir le couteau en premier. L'auteur parvient à ébranler nos certitudes et il serait vain d'essayer de comprendre où il veut en venir. Pierce Brown confronte ses personnages et mène la danse. le lecteur ne peut que subir, serrer les dents et prier pour que l'atterrissage se fasse en douceur.

Je m'attendais à quelque chose d'intense, mais très sincèrement... pas à ce point-là. Je ne sais pas trop à quel moment j'ai basculé dans l'addiction pure et dure, mais je dois bien admettre que Pierce Brown a de la magie au bout des doigts. Il a su mettre en place tout un univers. Extrêmement complexe, certes, mais exaltant.

Et puis il y a tous ces personnages. Mon petit Darrow. Mon héros préféré de tous les temps. Celui qui guide, celui qui doute. le subtil mélange de la bravoure, la mégalomanie, la folie et l'empathie. Darrow est pétri d'incertitudes, de craintes et de fantômes. Mais Darrow répand une aura captivante autour de lui. Il inspire les foules, il titille, il intrigue. Plus qu'un Or ou un Rouge, Darrow est une véritable légende, un héros. Et plus que tout, Darrow est terriblement humain.

Golden Son chante aussi l'amitié. Darrow est entièrement dévoué à ses amis. Il cherche par tout les moyens à les sauver – même si ses bonnes intentions les poussent trop souvent à leur perte. Sa vision des choses s'affine également à leur contact. Des amis tout en nuances, avec réflexions subtiles, qui donnent à réfléchir. On multiplie les facettes, et on sent qu'il y a un réel travail abouti derrière. Les personnages sont très (très !) nombreux, dans ce tome ; mais ce qui est fabuleux, c'est qu'ils sont tous consumés par quelque chose, et chacun a ses propres motivations. L'auteur nous montre que les Ors ne sont pas des dieux inaccessibles. Que parmi eux, il y a des gens prêts à remettre en cause leurs certitudes, des prédateurs, des couards, des rusés… Et le pauvre Darrow, jeté dans la marre aux requins, doit composer avec eux.

Parlons de la fin, maintenant. Cette fin m'a laissée complètement vide, sous le choc. Ce n'est qu'en fermant le livre que je me suis aperçue à quel point j'aimais ces personnages, à quel point je m'inquiétais pour eux. Pierce Brown a vraiment fait du cercle de Darrow une famille. Une grande famille dont j'avais un peu l'impression de faire partie. Alors, autant vous dire que cette fin, je l'ai trouvée cruelle à souhait. Je pensais VRAIMENT que tout allait bien se goupiller. Hélas, d'une pichenette, Pierce Brown a fait voler mes espérances en éclats. le tome 3 risque d'être placé sous le signe du chaos le plus complet.

En résumé, Red Rising est une saga démente, intelligente, comme jamais je n'en ai lu auparavant. Elle est tout simplement parfaite dans sa cruauté et son humanité. C'est le genre de livre qui fait jubiler, puis qui nous réduit le coeur en miettes en une poignée de secondes. Ce deuxième opus est une écrasante réussite. Ni plus ni moins.


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Mais quel bon sang de foutu livre nous avons là! Si Red Rising a pour moi été un coup de coeur, Golden Son frise la perfection (car non, rien n'est parfait en ce bas monde). Aucune faute, aucune brèche. Tous les défauts de Red Rising ont été éliminé dans ce tome. Un pur chef d'oeuvre qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page.

L'histoire commence deux ans après que Néro au Augustus, Haut-Gouverneur de Mars, ait acheté a l'issu de son passage à l'Institut Darrow au Andromédus dit le Faucheur, un Rouge transformé en Or qui oeuvre pour le bien d'une révolution.
Darrow est le chouchou. Aussi bien d'Augustus que des autres. On lui prédit un avenir glorieux, radieux, à la tête d'une flotte ou même, un des Douze Chevaliers Olympiques. Sauf que le jour de la bataille finale à l'Académie, Darrow se fait déclasser par un Bellona. Une honte suprême pour son maître qui décide sans préavis de revendre son contrat au plus offrant lors d'un gala sur Luna, la capitale du Système. Dos au mur, Darrow doit vite établir un nouveau plan pour rester dans le gratin - et en vie - afin de faire perdurer l'espoir de voir le rêve d'Eo se réaliser. Notre Faucheur préféré va donc user de ruse pour pouvoir rester dans les faveurs d'Augustus.
J'avoue qu'au début je ne voyais pas trop où allait mener ce tome. Mais dès le moment où cette guerre Bellona-Augustus s'est transformée en une presque guerre civile, j'ai adoré.

Si je devais donner un point faible à Golden Son, je dirai que le personnage de Mustang a perdu son côté un peu "femme fatale" et "rebelle" au fil du livre, et qu'elle se fait un peu invisible et surtout écraser par cette romance. Mais je suis surtout allergique à la romance, donc c'est sans plus.
Gros soupir de déception concernant quelques éléments de l'intrigue qui étaient vraiment prévisibles mais aussi Standing Ovation pour cette fin de tome totalement ahurissante qui fait dresser des poils sur la tête et hurler "bon sang de bordel de merde, je veux la suite !".

En définitif, Red Rising a été le contre-exemple de beaucoup de trilogies : un tome un excellent, et un tome deux encore meilleur. Il ne reste plus qu'à prier pour que le tome trois dépasse nos espérances.
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Ma lecture du tome 1 était mitigée, j'espérais que le tome 2 effacerait ce qui me déplaisait dans ce roman. Malheureusement, l'histoire n'a pas fonctionné avec moi et je ne lirai pas la suite de cette saga.

Si le tome 1 avait su malgré tout me garder dans l'histoire, c'était avant tout grâce à la découverte de l'univers et à ses possibles enjeux. Mais dans ce second volume, je n'ai trouvé aucun attrait à l'intrigue. J'ai du mal à voir où l'histoire nous mène. A vrai dire, en commençant cette saga, je pensais lire une histoire de révolution très stratégique avec de la psychologie et de la profondeur dans les personnages et les relations. Mais il s'agit avant tout d'un roman d'action, de guerre et de violence. Ce n'est pas ma tasse de thé, mais je reconnais sans mal que l'action est bonne et peut emporter facilement les lecteurs.

Pour ma part, c'est vraiment la profondeur dans la trame, les stratégies et les personnages qui m'ont manqué. Il y a trop d'action à mon goût, trop de violence juste pour de la violence et je trouve les personnages peu intelligents. le langage est grossier et les personnages agissent comme des bêtes sauvages qui ne répondent qu'à leur instinct primaire alors même qu'ils sont censés représenter le plus haut statut de leur société.

L'histoire part dans tous les sens et ça n'apporte pas grand chose à la trame, et j'ai fini par perdre de vue les enjeux de base. Je me suis attachée à aucun personnage et leurs sors tragiques me laissent complètement indifférente. de plus, j'ai trouvé les scènes dites à suspenses assez prévisibles. Je n'ai pas réussi à être surprise durant ma lecture. J'ai du mal avec le personnage de Darrow et la manière dont est narrée l'histoire.

En bref, même si je reconnais que l'histoire a des qualités et est bourrée d'actions et de rebondissements, ce n'est clairement pas ce que j'aime lire. J'ai eu du mal à terminer ma lecture. Mais je conçois parfaitement que d'autre puissent aimer.
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Ah Golden Son... Si vous saviez avec quelle impatience j'attendais ce second tome ! Red Rising avait été un énorme coup de coeur pour moi, vous pouvez retrouver la chronique ici. Darrow commençait franchement à me manquer. J'avais une légère appréhension quand j'ai démarré Golden Son. Red Rising m'a tellement percuté que j'avais peur que Golden Son soit moins bon. En fin de compte, ça a été encore une fois un énorme coup de coeur pour moi. Et j'ai peut être même une petite préférence pour celui-ci. Attention, ma chronique bien évidemment, risque de vous spoiler un peu la fin du premier tome, Red Rising.



Golden Son commence quelques années après Red Rising. Darrow est devenu Lancier de Nero Augustus. Dans ce second tome, Darrow va rapidement se retrouver dans une intrigue politique qui le dépasse et va l'amener à devoir toujours utiliser de nouvelles ruses. En plus de ça, les Fils d'Arès ne donne plus de signe de vie.. Pauvre p'tit Darrow.

L'action commence immédiatement, dans l'espace à bord d'un vaisseau. On se retrouve pris dans une bataille avec notre cher Darrow. La première chose qui m'a prise au dépourvu avec cette histoire c'est les personnages. Je sais pas si c'est que j'ai pas de mémoire (mais alors pas du tout haha), ou si les 6-7 mois d'attentes c'était trop pour moi, mais il y a plein de personnages que je n'arrivais pas à re situer- Roque par exemple. Je pense que j'aurais du me refaire une lecture de Red Rising avant.. hahaha. Enfin bref, je suis vite arrivée à me sortir de tout ça pour pouvoir bien profiter de ma lecture.

En avançant dans Golden Son, j'ai réalisé que dans ce tome, les stratégies militaires étaient au rendez-vous. Tout comme la politique du système solaire. Je dois vous avouer que ça m'a fait peur. Si vous vous souvenez de ma chronique de Red Rising, le roman a failli passer loin du coup de coeur à cause de l'énorme partie stratégie que l'auteur nous donne. J'avais trouvé ça lassant. Et là, je me suis dit "Wow et si c'était 500 pages RIEN que de stratégie? Je vais péter un plomb, bye bye saga chouchou d'amour". En réalité, ça ne s'est pas passé comme ça, parce que Pierce Brown est un auteur vraiment talentueux. Un talent qui ne réside pas seulement dans la mise en place d'une intrigue ou de son style d'écriture. Non. Pour moi, son talent à lui c'est de créer des personnages qui reflètent notre humanité à la perfection.

Mon coup de Coeur pour Golden Son vient de ce talent là. Je crois n'avoir jamais lu dans une oeuvre ne visant pas forcément un public adulte avec des personnages aussi travaillés et humains. Pour moi, ce second tome met en avant les liens entre Darrow et ses compagnons. J'ai trouvé leurs relations magnifiques et remplies d'humanité. Encore une fois, on ne se retrouve pas avec des protagonistes manichéens comme la littérature pour ado à tendance à vite nous cracher. Ici, il existe des dizaines de nuances.
Les personnages de Golden Son évoluent et se battent pour leurs propres causes. Et Darrow le premier. Il devient sombre et acquiert une certaine maturité dans Golden Son. Son désir de réaliser le rêve d'Eo, sa femme tuée par les Ors, est ce qui amène Darrow à se réaliser, à se soulever, à garder espoir, à se battre et à se comporter avec un humanisme criant de réalisme. Quoi qu'il arrive. Darrow combat ses propres valeurs pour réaliser un rêve presque impossible. C'est un personnage à la construction parfaite avec ses faiblesses et ses limites qui fait parfois des erreurs. Et c'est ce qui me fait admirer énormément le travail de Pierce Brown.

Mais que serait Darrow sans ses compagnons Ors? Là aussi un travail fantastique. L'auteur nous montre que, ce n'est pas parce qu'on né Or que l'on est un être avide de méchanceté, et d'un pouvoir seulement palpable en écrasant les autres. Les choses ne sont pas aussi simple, la vie n'est pas noire ou blanche mais un mélange d'une multitude de couleur. Et c'est aussi le message que Pierce Brown nous livre dans ce roman. Il donne aux autres couleurs de la pyramide une grande place dans Golden Son. On en apprend plus sur les Obsidiens ou les Roses. Darrow s'avise à prouver que ce qui compte, c'est qu'avant d'appartenir à une couleur, ce sont tous des êtres humains. Et c'est un beau message.
Surtout qu'avant de commencer Golden Son, malgré les apports du premier, on a toujours tendance à penser que les Ors sont supérieurs. Mais encore une fois, rien n'est aussi simple. Les Ors peuvent se montrer monstrueux entre eux, et savent où frapper pour faire mal. L'infériorité existe aussi dans ce monde doré. Et les Ors en haut de l'échelle ne se gênent pas pour la faire ressentir à leurs semblables.

Voilà. Encore une fois Pierce Brown m'a conquise. Je n'en ai pas beaucoup parlé, mais, bien évidemment on suit l'intrigue de ce tome avec obsession. Mais moi, ce qui me touche dans cette histoire, c'est l'humanité des personnages. Cette saga est fabuleuse, et ça fait bien longtemps que je ne m'étais pas autant pris d'amour pour une histoire et ses personnages. Un gigantesque coup de coeur.
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- On pourrait la rançonner, propose Sevro. On menace de la tuer pour qu'Agrippina nous rejoigne. Ou, du moins, qu'elle arrête de nous faire chier.
- Tu sais que tu es un petit con cynique ? Siffle Victra.
- Je suis un Or, pouffiasse. Tu t'attendais à quoi ? Un lait chaud et des biscuits, juste parce que je suis petit ?
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Les morts continuent à nous entendre, mon cœur. C'est pour ça que nous chantons. Pour leur dire que, même s'ils sont partis, nous pouvons quand même trouver le bonheur.
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Ce n'est pas notre statut qui nous définit. C'est la somme de nos actions, de nos ambitions, des êtres qui nous entourent.
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Nous avons tous nos marées internes. Des hauts. Des bas. Pas forcément contrôlables. Les gens et les choses qui nous entourent nous influencent bien plus que nous ne voudrions l'admettre.
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Vidéo de Pierce Brown
Extrait du livre audio « Dark Age, livre 2 - Red Rising, tome 5 » de Pierce Brown, traduit par H. Lenoir, lu par Pierre-Henri Prunel, Rémi Gutton, Elsa Hamnane, Emmanuel Lemire et Pascale Chemin. Parution numérique le 13 décembre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/dark-age-livre-2-red-rising-tome-5-9791035412975/
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