Ne lisez pas
La Disparition d'Hervé Snout, si vous êtes sensibles à la maltraitance enfantine, la maltraitance animale et les détails très crus de ce qui se passe dans un abattoir.
Je me suis fiée, au résumé sur Babelio, un livre surement marrant qui va me faire du bien. Je peux vous dire que c'est gore, des scènes difficiles. J'avoue, qu'une fois commencé, je voulais savoir ce qu'il advenait d'Hervé Snout, je n'ai pas été déçue….
La famille Raybert, Alain, le père, a son garage, qui a pour nom « La Générale », Nadine, la mère s'occupe de gosses placés par l'aide sociale, ils ont un fils unique Gabin, super gentil, il s'entend avec tout le monde. Un soir de l'été 2004, ils annoncent à leur fils, qu'ils vont accueillir Gustave, un ado qui a subi de multiples maltraitances, humiliations, brutalités et actes de torture, de la part de ses mère et grand-mère. Donc elle lui demande le meilleur accueil, comme il l'avait toujours fait, comme un frère, ni plus ni moins.
Nous passons au 16 avril 2024, chez les Snout, une belle maison cossue avec tout le confort moderne. Odile Snout, trente-huit ans, une belle blonde, aux formes harmonieuses qui attire les regards. Odile est l'épouse d'Hervé Snout, directeur des établissements Snout et la mère de leurs deux enfants, Eddy et Tara, des jumeaux dizygotes âgés de quatorze ans.
Depuis seize ans, elle est la secrétaire de l'adjoint à la culture, dans la mairie de sa commune. Elle a préparé un boeuf bourguignon, pour l'anniversaire de son mari. Les heures passent, toujours personne, Quelque chose ne tourne pas rond et l'angoisse commence à monter. Ses enfants ont faim, ils finissent par manger. le lendemain, elle téléphone de partout et finit par aller déclarer la disparition de son mari à la gendarmerie. le lieutenant ne semble pas inquiet. Hervé finira par rentrer chez lui, et reprendre son travail. On a bien le droit de disparaître.
Les chapitres alternent, entre, avant et après la disparition. Bien écrit, une très forte tension nous étreint jusqu'au final, il faut avoir le coeur bien accroché.
Dans une langue incisive,
Olivier Bordaçarre brosse une analyse glaçante du monde du travail, du couple et de la vie de famille. A lire pour ceux qui osent....