David est un guitariste chevronné, hypocondriaque et un peu dépressif suite à une rupture.
Par relations, il rencontre la famille Thomsthay afin de donner des cours de guitare à la fille Viviane, 15 ans.
Il fait aussi deux nouvelles rencontres et toutes ces personnes récemment introduites dans sa vie vont carrément la bouleverser.
J'ai trouvé le début un peu long, je m'attendais à un policier à la Belletto, mais ça ne démarrait pas.
Et puis les intrigues arrivent et comme l'humour est fort présent, ça devient carrément passionnant.
Pauvre David, embringué dans une histoire qui le dépasse ; il ne sait plus que penser des uns et des autres. Et le lecteur non plus d'ailleurs !
Très bon moment de lecture, dérivatif à souhait.
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Le nom de cet auteur ne me disait rien, puis, en cours de lecture, je me suis aperçu que j'avais déjà critiqué un de ses livres et je finissais en précisant que je ne reviendrai plus vers lui. Je ne l'ai malheureusement pas fait et je reste sur la même impression, Belletto n'est pas pour moi.
Au delà de l'histoire totalement incohérente et inintéressante, c'est surtout le style qui m'a gêné.
Écriture bizarre peuplée de détails qui semblent inutiles tel ce passage :
"À six heures et demie, j'avais à peu près terminé. Je bus un bol de café noir dans lequel je trempai treize petits Lu. Huit auraient suffi, mais je voulais jeter le paquet."
Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, de plus, ça m'a semblé terriblement daté.
Ce livre pourrait, à la rigueur, trouvé grâce auprès de lyonnais, l'intrigue se déroulant dans cette ville.
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Après ma séparation d'avec Cécile, je croyais que tout serait bien et que j'allais mener une vie de légende, mais non, depuis deux mois (deux mois déjà !), les vents de la fortune me soufflait en pleine figure et j'étais à prendre avec des pincettes, voire avec un filet et un trident. En voiture, il fallait que je me méfie, je conduisais en dépit des lois de la civilisation, passant ma hargne maussade sur le volant, l'accélérateur et le levier de vitesses, j'avais dû commettre mille imprudences graves pour me retrouver si vite boulevard des Belges.
J'arrivais devant le 27 bis avec un quart d'heure d'avance. La maison ne se voyait pas, ou à peine. Les Tombsthay faisaient partie de ces Lyonnais privilégiés qui ont une façade sur le parc de la Tête d'Or et son zoo. D'un côté c'est la ville, et de l'autre la jungle, ou peu s'en faut, les grandes étendues verdoyantes, un lac, les cris des bêtes les plus diverses, lions, biches, éléphants et tant d'autres.
Je ne me retournai pas, mais je savais que la mort était debout à ma porte et regardait jusqu'au fond de ma maison.
René Belletto Jean-Sébastien Bach éditions P.O.L - où René Belletto tente de dire de quoi et comment est composé son livre "Jean-Sébastien Bach" et où il est notamment question de flamenco et de guitare, de Bach et de la "Chacone", de Platon et de Sabine Bérard, de Gérard Reyne, de Georges Didi-Huberman et d'Alexandre Boyadjian, d'élan et de détresse, à l'occasion de la parution de "Jean-Sébastien Bach" de René Belletto aux éditions P.O.L à Paris le 30 novembre 2023
"On s'étonne parfois de ce que Bach n'ait pratiquement pas eu de disciples, qu'il n'ait pas fait école. Rien d'étonnant, celui qui a inventé la musique et le monde est forcément seul. Il peut tout transmettre, sauf cette invention qui est totale et qui est lui-même. C'est tout ou rien, solitude, misère, oubli."
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