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Critiques de Samantha Shannon (776)
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Le Prieuré de l'oranger (1/2)

La petite histoire

Au Reinaume d'Inys, Sabran gouverne mais la révolte, les complots s'amplifient pour contester sa légitimité et en raison du réveil des Wyrms et autres créatures draconiques. Dans l'ombre, veille Ead qui va voir son destin bouleversé tout comme à l'Est, Tané en pleines épreuves pour devenir dragonnière. Nous suivons ces vies, ces fils tendus et vibrant sous les coups du destin qui les étirent, les brisent parfois...

Mon ressenti

Nous sommes baladés d'un point de vue à un autre à travers mers et royaumes sentant poindre les instabilités et la guerre. Chacun complote, trahit pour survivre, dénonce ou protège en secret. Le souffle chaud des dragons embrase les esprits, échauffe les épées. J'ai aimé les personnages tout en nuances et bringuebalés par l'intrigue. Un fantasy que j'ai pris plaisir à découvrir en lecture partagée. L'autrice a su m'embarquer, j'attends de voir les personnages prendre leur envol tel des dragons et exprimer plus ouvertement leur convictions, leurs motivations...
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Le Prieuré de l'oranger

Lu en lecture commune avec deux amies, Le Prieuré de l'Oranger trônait dans ma pile à lire depuis un sacré bout de temps.

Le worldbuilding est assez fou. On est sur de la fantasy pure et assez complexe au début avec les nombreux personnages et leurs non moins nombreux lieux.

Il y a deux temps dans mon avis.

Le début : incroyable. Les intrigues politiques, religieuses et les destins de chacuns se croisent et s'entremêlent pour former une immense toile. Samantha Shannon arrive à nous surprendre avec des événements surprenants qui nous touchent même si parfois le personnage impliqué est secondaire. Les personnages sont complexes, attachants.

La romance toute en finesse qui s'instaure au fil des pages ne brise pas l'équilibre de cette fantasy. J'ai adoré les 80% du livre.

Mais, la fin est décevante. Après ces 700 premières pages avec une intrigue de cette qualité la fin semble bâclée. Trop rapide. Elle aurait mérité au moins 300 pages de plus. On nous vend une entité draconnique effrayante qu'on ne verra que 15 pages... la facilité avec laquelle tout se règle en 40 pages est très décevante.

C'est ça qui pêche le plus, le manque de dragons, un méchant qui ne tient pas ses promesses, et certains pov mal exploités (je pense notamment à Tané).



Je retiens un univers dense, magnifique, des personnages qui ont grandi et évolué tout au long du livre mais une fin trop rapide, trop facile qui laisse un goût amer.
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Le Prieuré de l'oranger

Bon je ne vais pas redire tout ce qui a déjà été dit !! Eh oui je suis un peu en retard là pour le coup !!

J'ai été attiré avant tout par la beauté du livre en tant qu'objet. Cette édition est superbe, de belles couleurs, une couverture magnifique réhaussée par une tranche colorée. Bref un beau livre. J'ai été également attirée par la grosseur du livre !! eh oui je suis un peu maso !

J'avais peur de me perdre dans les dédales historiques, géographiques et dans les personnages...mais pas du tout !



Samantha Shannon prend soin de ses lecteurs, avec des cartes, le noms des personnages à la fin, un rappel historique même !!



Et son écriture est légère, agréable.... les 1000 pages se lisent sans problème !



Et quelle histoire ! J'ai adoré ! la part belle eaux femmes, l'histoire soutenue mais qui nous laisse le temps de connaître tous les personnages...et on ne bascule pas dans la boucherie, contrairement à certaine histoire de ce type !



Bref je suis conquise !!



A moi les autres livres de Samantha Shannon !!

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Le Prieuré de l'oranger

Aujourd'hui, vous avez choisi de parler du Prieuré de l'oranger de Samantha Shannon, mon dernier gros coup de coeur (dans tous les sens du terme).



Parce que oui, avant d'être un immense coup de coeur, le prieuré de l'oranger était une immense lecture qui me faisait peur depuis un moment.



J'avais acheté il y a un an ou deux la version poche du bouquin (ne regroupant que la première partie de l'histoire) et j'avais beaucoup trop peur de me lancer pour plusieurs raisons (la taille du livre, le fait que ce soit de la Fantasy adulte et donc la peur de ne rien comprendre).



Et puis, il y a eu la réédition hard back par de saxus pour la sortie du prequel Un jour de nuit tombée et j'avoue, j'ai craqué. Ainsi, le prieuré de l'oranger et son prequel ont rejoint ma PAL (toujours aussi monstrueusement gros). J'avais une peur, celle de ne jamais sauter le pas. Une seule manière de ne pas laisser ma peur me consumer : lire ce livre qui m'angoisse tant.



Et quelle bonne idée, puisque le prieuré de l'oranger est l'un de mes plus gros coups de coeur depuis le début de l'année.



Vous aimez la fantaisie, les dragons et les meufs badasses ? Lisez le prieuré de l'oranger. La plume de Samantha Shannon vient faire de ce mélange quelque peu classique dans la fantaisie un pur bijoux.



Mon personnage préféré ? Eadax, même si Sabran, Tané et Loth ont su faire du bien à mon petit coeur.



Je ne sais pas quoi vous dire de plus pour vous convaincre de découvrir cet univers dense où la femme est à l'honneur à chaque instant.



Pour une fois, écoutez booktok sans crainte car le prieuré de l'oranger ne vous décevra jamais.

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Le Prieuré de l'oranger (1/2)

Je ressors très mitigée de cette lecture. J’ai trouvé un manque d’action, pas assez de combat, manque de magie. Il y a des passages intéressant mais ça retombe vite. De plus il y a beaucoup de personnages donc pas facile de se repérer, il faut du temps pour s’y faire. Cependant une histoire qui est en haleine mais pas assez à mon goût. Je vais attendre un peu avant de lire le tome deux car pour le moment l’envie n’est pas là.

Un monde divisé, un reinaume sans héritière, un ancien ennemi s’éveille.

La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis fort longtemps (+ de 1000 ans).

La reine Sabran doit absolument donner naissance à une héritière mais des assassins y mettent un frein.

EAD, une magicienne protège la reine dans le plus grand des secrets.

Tané, futur dragonniére s’entraîne à l’ouest.
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Le Prieuré de l'oranger (1/2)

5 étoiles. 5 étoiles pour :



- le world-building incroyable

- le récit foisonnant, passionnant... vraie fresque historique

- les légendes d’antan qui ont donné lieu à des croyances, des religions, des dogmes

- les intrigues politiques de grande ampleur.



Il y a longtemps, un dragon surpuissant, le Sans-Nom, s'est éveillé de la Matrice de Feu, au centre de la Terre. Il a plongé le monde dans le chaos en essayant d'imposer son propre règne. Ce qu'on appelle le Chagrin des Siècles est resté dans les mémoires comme une apocalypse que tous craignent voir se reproduire. Mais le Sans-Nom et ses fidèles dragons semblent avoir plongé dans un sommeil sans fin. Quoique... ?



Suite à cela, le monde s'est divisé. Il y a d’un côté les Estriens, qui protègent les dragons et les considèrent comme des guerriers au même niveau que les humains, de l’autre, les Ouestriens, qui croient que le règne des Berethnet, un reinaume, les protège du réveil des forces. Entre les deux, il y a ceux qui choisissent de prêter allégeance à ces créatures, une "hérésie". Mais le monde semble sur le point de basculer de nouveau.



Avis :



1) J'ai été fascinée par les dragons et la manière dont ils sont si bien décrits. Ces créatures majestueuses, indépendantes, et divines, douées d'intelligence et d'une parole prophétique, sont capables d'asservir le monde en imposant leur propre régime politique. Leur apparition signifie apocalypse et pourtant, elles semblent détenir les clés du destin.



2) Le Prieuré de l'Oranger, c'est un monde où on tente d’expliquer le réveil des forces qui sommeillent dans le magma, où on utilise l’alchimie, la religion et la légende pour démêler les fils de l'histoire et du destin, et expliquer le pourquoi du monde. Quel en est le vrai secret ? Il semble n'y avoir qu'un seul élément : le feu, qui alimente les dragons mais coule dans les veines des mages, par le biais d’un arbre sacré. Les magiciens et les dragons seraient-ils investis du même pouvoir ?



3) Enfin, il y a une réelle évolution des personnages qu'on apprécie au fil des péripéties.



- La reine Sabran, qui apparaît d’abord acariâtre, sotte et condescendante, se révèle effrayée et accablée par le poids d’une lignée qu’elle doit assurer, par une dynastie millénaire. Si elle n'a pas d'héritière, alors son reinaume s'effondrera avec le retour du Sans-Nom. A l'instar de son peuple, elle croit par fanatisme à la Vertu, une religion fondée par ses ancêtres.

- Ead, l'étrangère chargée de protéger la Reine, qui va lui devenir totalement dévouée et fidèle.

- Et enfin Tané, qui fait preuve de témérité, de courage et de persévérance, et parvient à devenir dragonnière.



C'est un classique de la fantasy à lire !
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Le Prieuré de l'oranger

Une lignée de femmes et de reines pour les protéger tous mais le réveil de leur ancien ennemi est proche. Ce pourrait être la phrase résumant ce pavé d'un peu moins de mille pages.

Bien sûr, il y a beaucoup d'histoires dans cette grande histoire. Des jeux de dupes et de faux-semblants à la cour de la reine Sabran, de jeune dragonnière découvrant son pouvoir, d'une caste de tueuses protégeant un oranger magique, ...



Il m'aura fallut presque deux semaine pour lire cette brique. Le début fut poussif car il m'a manqué un prologue pour réussir à me plonger et me repèrer dans l'histoire. Après la lecture à couler toute seule sur les trois quart puis arrivent les 200 dernières pages où la lassitude s'est fait sentir. On a envie d'arriver à la conclusion et au combat final mais non on repart sur autre chose avant ce fameux combat final. L'intrigue est riche mais il y a des longueurs ou certaines scènes qui n'apportent pas grand chose à l'histoire. Ce fut une lecture plaisante mais pour le moment je ne prévoit pas de lire le préquel qui vient de paraître. J'ai envie de me plonger dans d'autres intrigues.
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Un jour de nuit tombée

Quand j’ai eu fini ma lecture du Prieuré, je me suis interdit de lire le résumé d’Un jour de nuit tombée. Simplement, car je voulais avoir la surprise de découvrir à quel moment, cela se passerait, mais aussi qui seraient les narrateurs de cette nouvelle histoire. Une part de moi espérer découvrir le combat de Cléolind, bien que son histoire soit déjà en grande partie racontée dans le premier tome. Mais avoir directement son point de vue aurait pu permettre de combler les quelques parties qui sont restées floues. Mais au final ça ne fut pas le cas et plutôt que de retourner mille ans en arrière, avant le tome du Prieuré de l’Oranger, la poire a été coupée en deux. En effet, nous nous retrouvons cinq cents ans après l’histoire de Cléolind et donc cinq cents ans avant l’histoire d’Ead, de Tané, de Loth et de Niclays.



Au contraire de son prédécesseur, il n’y a pas que quatre narrateurs dans ce livre. Cependant, comme certains n’ont lieu que durant un seul chapitre, je ne parlerais que des quatre principaux, ceux que l’on suit durant plus de mille pages.



Comme pour le premier tome, je vais commencer par parler de l’Est, car c’est là que commence, à nouveau, ce tome. Nous y découvrons Dumai, une jeune femme qui a toujours vécu dans la montagne pour y suivre les traces de sa mère. C’est là-bas, alors qu’elle va sauver un étranger venu gravir ladite montagne, que sa vie va commencer à basculer. Une seconde rencontre renforcera ce fait. Dès lors, Dumai va découvrir des choses sur sa vie qu’elle ignorait jusque-là et qui iront jusqu’à modifier le cours de sa vie.



À l’autre bout du monde, à l’Ouest, Glorian est né de l’union d’une reine et d’un roi fort et qui ont rallié plus d’un peuple sous la bannière du Saint. En tant que Berethnet, elle a un devoir à accomplir envers son peuple, mais de par son jeune âge elle ne s’en inquiète pas encore.



Plus au Sud, nous découvrons Tunuva, une sœur du Prieuré. Déterminée à servir la Mère en toutes circonstances, elle se trouve mêlée à plus d’une intrigue qui vont la surpasser. Cependant, au milieu du chaos qui va se produire, il lui faudra être plus forte que jamais pour pouvoir protéger ceux auxquels elle tient.



Pour finir, c’est au Nord que se trouve le dernier des narrateurs. Wulf est un jeune homme qui a grandi en Inys pour ensuite devenir un guerrier au service du roi Bardholt, à Hróth. En tant que main armée au service de Bardholt, il sera amené à voyager à de nombreux endroits et cela lui permettra d’en découvrir plus sur lui et sur la voie qu’il décidera de suivre.



À nouveau, je me rends compte que parler d’un livre aussi complet, qui fait plus de mille cent pages cette fois, est difficile. Car il y a tant à dire, mais trop de détails pourraient vite s’avérer être des spoilers. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de dire à quel point j’ai aimé retourner dans cet univers. Et je suis très heureuse de l’avoir fait aussi vite après avoir lu le Prieuré de l’Oranger. Ainsi, j’ai pu avec plaisir retrouver des noms qui me parlent. Que ce soit à travers certains noms de familles que nous croiserons à nouveau cinq cent ans plus tard, que grâce à d’autres détails que je tairais ici.



Il y a de nombreux personnages qui peuplent ses pages. Plus encore, ou du moins en ai-je eu l’impression, que dans le Prieuré. Mais c’est peut-être aussi, car nous voyageons plus dans ce tome, allant même jusqu’au Nord et plus au Sud encore que le Prieuré. Même dans l’Est, Dumai nous fait voyager dans presque tout le continent, ce qui était un plaisir !



Juste en matière de personnage, je dirais que j’ai beaucoup apprécié les narrateurs. Que ce soit les principaux, ce qu’on suit durant presque tout le tome, que les autres qui font une ou plusieurs très rares apparitions. J’ai notamment adoré Wulf, qui est le narrateur le plus cher à mon cœur dans ce tome. Mais très vite rejoint par Glorian, malgré son jeune âge, cette princesse d’Inys a su me convaincre et me faire vibrer à plus d’un moment. Tunuva est celle que j’ai trouvée la plus touchante, de par son histoire et ce qu’elle vit avec Esbar. Pour finir, Dumai est un personnage que j’ai aimé suivre, même si des quatre elle est celle avec qui j’ai le moins accroché.



En dehors d’eux, je me dois de parler rapidement de mes autres personnages favoris. Bardholt, que nous découvrons autant à travers Glorian que grâce à Wulf, est un personnage que j’ai adoré. J’aurais aimé le voir plus encore, surtout avec sa fille, car ces moments-là étaient des plus précieux. Avec lui, mon cœur à tout de suite succombé à Thrit et à l’histoire qu’il tisse au fur et à mesure des pages. Chacun de ses moments est cher à mon cœur et, là encore, j’aurais aimé le voir plus. Pour finir, c’est Kanifa qui a su me plaire. Son amitié avec Dumai, son évolution, ses paroles souvent justes et la protection qu’il met en place autour de son amie m’ont beaucoup touché.



C’est donc le cœur lourd que je quitte à nouveau cet univers. Je ne pense pas que Samantha Shannon reprenne un jour la plume pour cet univers, mais si elle devait le faire, je suis sûre d’être au rendez-vous !
Lien : https://lecturesmmdoriane.wo..
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Un jour de nuit tombée

Quel immense plaisir de replonger dans l univers si bien imaginé du Prieuré de l'oranger ! Ce prequel est plus que satisfaisant !



Tout comme dans le Prieuré nous suivons différents personnages, ceux de l'Ouest et de l'Est, du Sud et du Nord. Les liens amoureux, familiaux ou amicaux qui les unissent sont très fort et les rendent émouvants de par leur histoire. On s'attache rapidement à chacun d'entre eux et les suivont avec passion dans leur périple.



Le monde crée par Samantha Shannon se complète avec ce tome, on en apprend plus sur la chronologie du Prieuré et explorons un peu plus géographiquement cet univers.

L' histoire se déroulant 500 ans avant le Prieuré j'ai apprécié approfondir certains événements qui y étaient évoqués comme la deuxieme éruption du mont Effroi et l'apparition des 5 grands wyrms avec tout ce qui en découle. Plonger à ce moment de l histoire a été très enrichissant et permet de mieux intégrer l'univers.

J' ai aussi beaucoup aimé partir un peu plus au Nord et au Sud, des régions que nous n'avions pas bien exploré dans le Prieuré et qui ne sont pas dénuées d attraits.



Ce prequel est bourré d actions du début à la fin. Pas de longueur ni de lenteur si ce n'est la douceur pour décrire les émotions de nos personnages favoris.



Je voulais sans cesse connaître la suite mais aussi savourer ce plaisir de lecture et le faire durer.

C est donc avec une nostalgie soudaine que j ai tourné la dernière page.

J'espère que cette Chronique du Chaos engendrera d'autres tomes. Il y aurait encore tellement à faire avec cet univers ! Tellement d'histoires peuvent en découler que je garde espoir !



Vous l'aurez compris, pour ceux qui ont adoré le Prieuré foncez les yeux fermés, pour ceux qui ne l'ont jamais lu vous pouvez commencer par ce tome sans aucun problème et vous serez émerveillés.



Excellente lecture pour moi !
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Le Prieuré de l'oranger

Génial ce roman ! Ce livre était au rayon « littérature jeunesse » et croyez-moi, j’ai largement dépassé la jeunesse ! Ma fille a tellement insisté pour que je le lise, j’ai finalement cédé et j’ai complètement plongé dans cet univers. Tout y est : complots de toutes sortes, magie juste ce qu’il faut, dragons mais pas trop, des combats, des manigances, très peu de sévices et les quelques amourettes ne sont pas envahissantes. Le fait que tous les rôles principaux soient tenus par des femmes peut déranger elles ont clairement le pouvoir. On pourrait dire que ça change un peu, mais je me suis juste laissé porter sans me poser de questions.

On y retrouve la géopolitique de nos jours (de toujours), l’éternel dissension entre l’Est et l’Ouest et l’Asie au milieu (ou presque).

L’écriture est fluide, la multitude de personnages et de lieux est limpide. L’auteure sait rappeler discrètement le rôle de chacun ainsi que les évènements tout au long des pages. En effet, plus de 950 pages avec des lieux et des noms complètement inventés, des intrigues multiples, il faut pouvoir s’y retrouver. Une carte se trouve au début du livre ainsi qu’un historique des personnages en fin de livre, que je n’ai pas utilisé car j’avoue ne pas avoir lâcher ce livre. J’en lis en principe plusieurs en même temps mais celui-là, je l’ai lu exclusivement pour ne pas m’y perdre mais surtout par réel plaisir. Un petit bémol : vu le pavé, la scène finale, le dénouement ne dure que deux petits chapitres, un peu bâclé, un peu facile à mon goût. Mais quand, même, l’auteure a 31 ans, chapeau bas.
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The Bone Season, tome 3.5 : Le choeur de l'..

Cette nouvelle nous raconte la convalescence de Paige à Paris avec Arcturus.

Comme elle est également en sevrage, on a surtout des souvenirs de la colonie sur la préparation de la rebellion.

J’ai trouvé que ces souvenirs n’amenaient rien de plus à l’histoire du tome 1.

La relation entre Paige et Arcturus à Paris stagne et n’est pas vraiment exploitée de pon point de vue.
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The bone season, tome 3 : Le chant se lève

Dans ce troisieme tome Paige est la suzerain de l’ombre, elle règne sur la pègre de Londres. Mais Scion à mis au point des scanners capables de détecter les clairvoyants, elle va tout faire pour les détruire.



J'étais contente de retrouver Paige mais l’intrigue m'a laissé un peu mitigée j’ai préféré le deuxième tome et la relation entre Paige et Arcturus dans ce tome stagne et ne sert à rien je trouve.



Par contre Paige est toujours un personnage très attachant, fidèle loyale elle fait de son mieux pour les protéger. Les autres personnages sont aussi intéressants et j’aurais aimé en savoir plus sur les commandants de la pègre. On a les à peut être vu dans le tome précédent mais trop peu pour que je m’en souvienne.
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The bone season, tome 2 : L'ordre des mimes

Ce deuxième tome nous plonge dans les méandres de la pègre londonienne. On en apprend beaucoup plus sur les lois de la pègre, les liens avec les rephaims. Ceux ci sont présents mais moins, juste pour nous en apprendre un peu plus sur leur monde.

J’apprécie toujours le personnage de Paige, elle ose dire ce qu'elle pense et se battre pour ses convictions. Les autres personnages sont secondaires mais la fin me laissent penser qu’un des personnages est plus que ce que l’on croyait et me donne envie de plonger dans le troisième tome.
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Le Prieuré de l'oranger

Comment parler d'un roman de 958 pages en quelques lignes 😊 (je vous fais cadeau des dernières pages concernant les personnages de la légende, le glossaire et la chronologie de l'histoire que je n'ai pas lu, j'avais déjà assez de mal à me repérer 😉).



L'histoire est comme tous les romans fantastiques de ces dernières années (le seigneur des anneaux, Harry Potter, à la croisée des mondes, Narnia …) il y a plusieurs royaumes, le mal se réveille, il faut se préparer et rassembler les peuples. Vraiment, j'ai beaucoup aimé, j'aime ces mondes là où on a l'impression de voyager dans différents univers et je trouve absolument incroyable l'imagination de ces auteurs. Ils nous font rêver.



Mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, d'abord à cause de tous ces royaumes, une carte au début du roman les situe. Et heureusement, car ça m'a permis d'être moins perdu et environ à la moitié du roman j'ai commencé à comprendre qui faisait parti de quel royaume sans retourner consulter la carte.



Ensuite parce que l'action est très longue à venir, il a fallu lire les 200 premières pages pour qu'il se passe quelque chose, et encore ça a été très vite pour de nouveau s'essouffler. Et oui avec autant de royaume et de personnages, il en faut des pages pour nous les présenter. Pourtant la 1ère de couverture est très attirante, un magnifique dragon bleu perché sur une tour sur fond orange flamme.



En résumé, j'ai beaucoup aimé le thème de ce roman, mais il n'y a pas eu assez d'action à mon gout, et les dragons n'étaient pas assez présent dans cette histoire. En revanche la scène de combat finale était réussie.
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The bone season, tome 2 : L'ordre des mimes

Après avoir lu "Saison d'Os", en juillet dernier, j'étais dubitative. J'avais beaucoup apprécié l'univers, l'atmosphère, mais avait été rebutée par le rythme, et Paige à laquelle je n'ai pas réussi à m'attacher. Globalement, le volume 1 m'avait donné l'impression d'une introduction beaucoup trop longue, s'essoufflant une fois la présentation de l'univers terminée.

J'ai donc mis du temps à enchaîner avec ce second opus, et je ne regrette pas d'avoir poursuivi les intrigues de Scion-Londres !



Dans ce deuxième volume, Paige cherche à unifier la pègre afin de faire face à leur ennemi commun, les rephaims. Ces créatures ayant toujours dissimulé leur présence, cela reste un défi... d'autant plus que les clairvoyants de Londres sont sans foi ni loi.



Le fait que les événements se passent cette fois-ci à Londres, et non à Sheol 1 a énormément amélioré et facilité ma lecture. Les rephaims, dans Sheol 1, tenaient le rôle de geôliers et leurs caractéristiques se résumaient à être cruels gratuitement, hautains et mauvais. La pègre est plus subtile (et atroce aussi, en un sens) : les gens n'y sont pas tant cruels qu'opportunistes, corrompus et égoïstes. Peu leur importe que des Saisons d'Os sacrifient régulièrement leurs camarades, si ça peut leur apporter une meilleure place au soleil.

Les fonctionnements au sein de cette société plus ou moins organisée se sont révélés très intéressants et même haletants.



La première partie du roman fut la plus lente, à mon sens, à lire ; c'est celle où se passe tous les événements un peu convenus, auxquels je m'attendais une fois les clairvoyants sortis de Sheol 1. Mais les parties 2 et 3 vont crescendo en terme de rebondissements et de rythme, et j'ai dévoré ces quatre cents pages en quelques jours seulement.



Paige reste le mouton noir de cette lecture à mes yeux cependant : à nouveau, elle fait preuve d'impulsivité et commet des actes irréfléchis. Mettre le bazars dans un district et ressortir quelques heures plus tard sans prendre aucune précaution ou modifier son apparence par exemple, alors qu'elle est recherchée...

Elle réalise quelques actes intelligents ; j'ai cependant remarqué que ces bonnes mesures ne sont présentes que quand Paige est entièrement livrée à elle-même. Si elle est dans l'ombre de Jaxon ou du Gouverneur, elle devient une "suiveuse" et a tendance alors à replonger dans des idées peu compréhensibles.



Je dirais donc que ce second volume n'efface pas les défauts que j'ai pu trouver à la saga dans son prédécesseur, mais il les diluent et exploite le potentiel discerné ce qui en a fait une très plaisante lecture. Cela m'a convaincu de poursuivre la série, et j'ai hâte de lire le troisième tome !
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Le Prieuré de l'oranger

Le prieuré de l’oranger



« Tu es ton propre bouclier »



Comme vous vous en doutez certainement, j’ai pu finir LE PRIEURÉ DE L’ORANGER même s’il m’a fallu pas mal de temps.

Est-ce que le livre vaut-il toutes les critiques dithyrambiques que l’on peut lire dessus? Un grand OUI.



Je dois avouer tout d’abord que j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire mais c’est un problème que j’ai souvent avec une histoire qui est contée à travers plus de deux points de vue différents.

L’univers est extrêmement riche et complexe et l’auteure nous explique dans les notes que ca lui a pris pas loin de trois à pour l’écrire.

Elle a même inclut un index avec tous les personnages importants pour celles et ceux qui se sentiraient surpassés par cette masse d’information.



Les personnages sont d’une justesse exceptionnelle et on s’attend à voir un ou deux personnages sortir du lot, mais ce qui fait la force de ce roman c’est que l’auteur à fait en sorte de construire chacun de ses personnages avec une personnalité forte.

On note quand même que les personnages féminins sont à l’honneur ici et ce choix va aussi dans le sens de la trame.

L’histoire se passe dans un monde où l’on raconte que deux femmes, il y a plus de mille ans de cela, se sont unis pour vaincre le Sans-Nom, une créature destructrice née d’un déséquilibre de la magie.



La plume de l’auteure est fluide et agréable à la lecture et la mise en avant des femmes dans un récit fantasy est vraiment intéressant: ici les femme ne portent pas le stigmate de la victime comme c’est souvent le cas dans la fantasy, ici elles sont maitresses de leur propre destin et représentent l’espoir de leur monde.



Ce roman vous promet de belles heures de lecture et des retournements de situations à vous couper le souffle.
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The Bone season, tome 4 : Le masque tombe

L'avis complet et d'autres chroniques sont disponibles sur mon Instagram : @obf_chroniques n'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil !



Si les 3 premiers tomes étaient des coups de coeur à mes yeux, après la lecture de celui-ci, je remets tout en question.



Ce livre entre dans la catégorie de ceux qui me marquent à jamais. Il me sera impossible de vous résumer toutes mes émotions, mais j’espère vous les communiquer au mieux !



Je termine ma lecture lessivée par ce trop plein d’émotions. Mon coeur a été baladé dans tous les sens, piétiné, regonflé d’espoir pour ensuite être vidé. Plus d’une heure après avoir fini le livre, celui-ci bat encore fort.



C’était magistral. Prenant. Déchirant. Bouleversant. Mais surtout, surprenant.



Car je n’ai rien vu venir. Certes j’avais des doutes sur certains événements mais j’étais loin de m’imaginer les explications derrière et croyez-moi, je pense que personne ne pourra tout prévoir.



Au cours de ce tome, Paige devra avancer à Paris et porter de nombreuses casquettes : tantôt espionne, tantôt suzeraine… ou tout simplement faire face à elle-même.



J’ai tout aimé : les moments d’accalmie entre nos 2 protagonistes, les difficultés rencontrées par Paige pour se reconstruire, sa lutte face à ses traumatismes, les obstacles dans la guerre contre Scion, les nouveaux personnages tous plus marquants les uns que les autres, les scènes dignes des grands films d’espionnage autant que celles remplies d’action !



Je me suis retenue de respirer à tant de moments. J’étais parfois tellement investie dans ma lecture, que j’en oubliais que je lisais. Il n’y avait plus que la scène que je visualisais et l’histoire qui se déroulait sous mes yeux.



Je vivais à travers Paige : sa haine, son impuissance, son désir d’avancer, mais surtout ses angoisses.



J’ai adoré redécouvrir des lieux qui me sont connus sous la plume de l’autrice, et voir avancer notre marcherêve dans ce nouveau décor.



Si certaines décisions de Paige ne m’ont pas plu, je les comprends parfaitement. Et je ne suis absolument pas déçue. Quant à son partenaire… il m’aura faite passer par toutes les émotions. Et c’est bien l’une des rares fois où un livre m’aura faite crier.



Samantha Shannon écrit merveilleusement bien. Elle a le don pour nous créer des phrases percutantes, de magnifiques déclarations, des mots lourds de sens… mais surtout de nous créer une histoire qui me dépasse littéralement.



Dans chaque tome, on pense avancer. On pense comprendre davantage ce système qu’elle a créé. Et pourtant, on ne cesse d’être surpris. D’être embarqué dans une intrigue imprévue. De découvrir un contexte politique bien plus complexe que celui imaginé.



En terminant ce tome, je ne sais plus. Je ne sais plus en qui faire confiance, qui nous a encore dupé. Je suis juste scotchée par l’ampleur de l’imagination de l’autrice, par le fait qu’elle ait tout prévu.



Et je n’attends qu’une chose, me faire avoir à nouveau, dans le tome 5.



Vous êtes obligés de le lire. Pas de débat possible !
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Le Prieuré de l'oranger (1/2)

J'étais partie très emballée et avertie sur une amorce un peu nébuleuse.



Je n'en suis jamais sortie. Je n'ai pas du tout été séduite par l'écriture que je n'ai pas trouvée fluide ni particulièrement agréable à suivre. Pour la version française en tout cas.

Beaucoup trop de personnages, beaucoup de royaumes, d'enjeux, d'intérêts... Quasiment un nouvel élément à chaque phrase. Et malgré un index à la fin du livre, il faut effectivement s'accrocher.

A 40% du livre, la partie 1, bien que les enjeux étaient ENFIN installés, je ne m'étais toujours pas attachée aux personnages, et n'étais toujours pas prise par l'intrigue.

Le titre a été bien vendu mais le fonds est du vu et revu selon moi, et ça n'est, à mon goût, pas un page-turner.

C'est dommage, pour une fois qu'on nous proposait un reinaume plutôt qu'une société patriarcale... mais finalement tous les codes sont les mêmes.



Grosse déception qui se conclut par un abandon.
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The Bone Season, tome 1 : Saison d'os

Saison d'os est le premier tome d'une saga dystopique d'urban fantasy, écrite par la Britannique Samantha Shannon.



2059. Londres est sous la coupe violente et totalitaire du gouvernement de Scion. Tous les humains doués de Clairvoyance – des pouvoirs psychiques diversement variés et puissants – sont pourchassés sans répit et éradiqués de la société. Paige a un don rare et précieux, c'est une marcherêve dont la conscience peut pénétrer dans l'esprit des autres. Elle réussit à survivre dans la clandestinité en travaillant pour la pègre, mais un jour Scion la rattrape et Paige est internée avec d'autres Clairvoyants dans la cité interdite d'Oxford. Elle va devoir apprendre à rester en vie dans cette sorte de colonie pénitentiaire dirigée par les cruels Réphaïms, des individus aux origines et aux pouvoirs mystérieux – et qui semblent lorgner sur son don avec convoitise. Mais dans quel but ? Qu'en est-il vraiment de cette société ? Qui tire les ficelles ?



Le gros point fort de cette histoire est l'univers créé par Samantha Shannon, très riche, travaillé et original. Par moment trop peut-être, on s'y perd un peu, mais j'aime bien ça, me perdre dans des histoires, lorsque je m'amuse et qu'elles m'intéressent. Je ne suis pas passée loin du coup de coeur, mais les nombreux atermoiements du tiers central du roman cassent le rythme et m'ont un peu déçue.



Ce fut en tous cas une lecture agréable - et qui a guéri ma panne de lecture d'avril.
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Le Prieuré de l'oranger

Bon, après m’être attaquée à la lecture de cet énorme pavé, je dois donner mon avis, ce qui risque d’être compliqué. Expliquer ce qu’on a aimé ou pas sur un roman de 1000 pages, c’est pas chose facile !







Déjà, il faut savoir que je me suis motivée à lire ce roman grâce aux avis élogieux sur les réseaux, sinon sa taille m’aurait clairement jamais donné envie de le lire, ou alors en poche où il est divisé en deux. Et je suis heureuse d’avoir finalement découvert “Le prieuré de l’oranger” même si ce ne fut pas une lecture de tout repos.



Résumer le roman serait trop difficile, il y a plusieurs intrigues qui sont liées mais très différentes. On suit quatre personnages principaux qui vivent des choses différentes, mais qui se croisent à des moments et qui vont se retrouver mêlés à la même histoire.



Le monde est divisé en pays qui ne suivent pas la même religion : il y a ceux qui croient en la Vertu, provenant d’une histoire d’un courageux homme qui a tué le wyrm Sans-Nom pour sauver le monde de son influence. Les adeptes de cette religion sont absolument contre les dragons, même s’ils sont très différents des wyrms méchants. Et puis de l’autre côté, on a ceux qui vénèrent les dragons, considérés comme des dieux et les réels sauveurs.



Le personnage qu’on suit principalement est Ead, une femme infiltrée à la cour de la reine d’Inys, Sabran, pour protéger cette dernière. Derrière sa facette de femme de chambre, Ead cache des pouvoirs qui lui permettent de surveiller qu’aucune attaque n’est lieu contre la Reine. Malgré le fait qu’elle n’adhère pas à la Vertu, Ead a le devoir de protéger Sabran jusqu’à ce que cette dernière enfante pour donner une héritière à la lignée.



On suit également Loth, un ami d’Ead, et surtout un proche ami de Sabran, qui a été exilé par le maître-espion de la Reine qui le considérait comme un obstacle à un possible mariage de la Reine avec un prince d’un autre pays pour créer une alliance.

Il y a ensuite Tané, une jeune fille qui est en passe de devenir Dragonnière.

Et enfin, Niclays Roos, un vieil alchimiste exilé loin d’Inys pour avoir menti à la Reine.



Avec ses quatre personnages, on va suivre toute l’intrigue autour du retour du Sans-Nom. Mais malgré qu’on suive quatre personnages différents, ils ont tous du lien par rapport à un autre, et c’est super intéressant en tant que lecteur de pouvoir faire le rapprochement entre les découvertes et les rencontres de chaque narrateur.



Le plus gros problème de ce roman, c’est sa longueur. C’est vite démotivant de ne pas avoir l’impression d’avancer. Surtout que personnellement j’ai eu la mauvaise idée de le commencer à une période où j’étais à fond dans une série, donc j’ai mis énormément de temps avant de pouvoir rentrer dans l’histoire.



Et puis, le début est compliqué. On rentre dans un univers très riche. On nous parle de mille lieux différents, de mille personnages. Heureusement qu’il y avait une carte et un glossaire de tous les personnages évoqués car sinon je ne m’y serais jamais retrouvée.



Après, cela témoigne bien de l’ingéniosité et de l’imagination de l’autrice. Elle a créé un univers complet, avec un passé, une cartographie énorme… Le tout tient parfaitement la route. Et c’est assez extraordinaire pour un “one-shot”, bien qu’à presque 1000 pages il est différent des one-shots habituels.



Mais voilà, c’est compliqué de rentrer dedans, surtout si on ne se met pas à fond. Cela fait que j’avançais petit à petit. Heureusement j’ai fini par me prendre pour certains personnages, notamment Ead et Loth que j’ai adorés.



Niclays par contre m’a beaucoup moins plu, il est complètement égoïste, lâche et prend de mauvaises décisions.



Pour Tané, on ne la voit pas trop, mais je l’ai bien aimée sur la fin car elle prend confiance en elle.



On a énormément de personnages “secondaires” qui ont un rôle très important et qui enrichissent l’histoire. Notamment la reine Sabran, que j’ai fini par beaucoup aimer car elle accepte de voir les choses autrement et montre une certaine fragilité derrière le bouclier de métal qu’elle s’est construit pour régner sur son royaume.



L’histoire a évidemment un objectif final : empêcher le retour du Sans-Nom. Mais pour ça, les personnages doivent d’abord comprendre comment il a été battu la première fois, accepter que des pans entiers de la Vertu sont fondés sur des mensonges, accepter de se lier aux ennemis pour combattre le vrai Ennemi commun… Et finalement, la scène badasse de fin est très mince par rapport au reste du roman, à peine quarante pages.



Je pense aussi que le fait que ce soit de la Fantasy adulte a participé à ma difficulté à rentrer dans l’histoire, car je n’ai pas l’habitude moi qui tourne plutôt autour du young adult. C’est très différent, c’est beaucoup plus riche et construit, mais j’ai plus de mal à m’attacher aux personnages et il y a cet effet de longueur.



Après, il faut dire ce qu’il faut : le roman en lui-même fait le détour. C’est un travail énorme de l’autrice.





En conclusion, un énorme pavé qui vaut le détour bien que j’aurais eu un peu de mal avec lui. Un univers extrêmement riche, avec énormément de personnages, bien qu’on suive surtout quatre personnages, beaucoup de détails et de liens entre chaque point de vue. Je n’ai pas complètement réussi à entrer dans l’univers, je n’ai pas forcément accroché avec les personnages et j’ai trouvé parfois démotivant d’impression de ne pas avancer, mais je ne peux que saluer le travail impressionnant de l’autrice pour son histoire.
Lien : http://emelivres.blogspot.co..
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