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Citations de Anne Vantal (59)


Si je m'approche du caniveau, je vais devoir faire un détour. Un détour qui viendra perturber le comptage des pas.

Or, c'est important de compter ses pas, jour après jour. Enfin, c'est important pour moi, parce que que :

1. J'espère faire de moins en moins de pas à mesure que je vais grandir
et.
2. J'aime compter.
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On l’avait souvent menée, enfant, contempler le ballet des chelingues : ainsi nommait-on, ici, ces frêles embarcations de minces planches de bois simplement cousues, sans étoupe ni bitume ; elles seules étaient capables de franchir la barre des brisants.
(page 29)
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Elle avait franchi le canal de Suez en se tenant sur le pont pour ne rien perdre de l’événement, s’émerveillant de l’adresse des équipages anglais, habitués à négocier cette passe réputée pour ses dangers ; elle avait manqué étouffer sous la chaleur d’Aden et avait, de loin, suivi des yeux les hautes falaises de la côte yéménite.
(pages 17-18)
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Ainsi voyait-on les brahmanes s’écarter brusquement au passage d’un intouchable par crainte de l’effleurer ; ou encore une cuisinière refuser de porter un plat à l’un des autres domestiques de la maison sous prétexte qu’il appartenait à une caste inférieure.
(page 167)
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C'était précisément ce qui manquait à Madeleine : la possibilité d'offrir à autrui autre chose que le nécessaire.
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Elle se trouvait à présent, toute chancelante, à quelques encablures du port, face à sa ville natale qu'elle distinguait encore mal à l'horizon, et l'émotion du départ de naguère se mêlait, en dépit de sa volonté, à son vertige d'aujourd'hui. (Oriane 1950)
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Oriane s'étonnait de confronter, pour la première fois, ses souvenirs à la réalité présente. (1950)
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Nos disparus nous accompagnent silencieusement, nous guidant la main et éclairant notre chemin : à nous d'accueillir, avec respect et indulgence, la cohorte de ces ombres qui nous lient au passé et reviennent à nos côtés jouer avec la lumière.
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Les insectes, de plus en plus agressifs au fil des dernières semaines, s’étaient faits soudainement discrets, mais Alice avait appris à se garder des moustiques qui transmettaient les fièvres : ses bras étaient couverts jusqu’aux poignets et partout des soucoupes brûlait l’essence de citronnelle.
(page 227)
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L’air sentait l’iode et le poisson et le port lui-même dégageait une odeur d’huile et de ferraille à laquelle se mêlaient des parfums confus, étrangers à la jeune femme, qui évoquaient de loin le citron ou les épices.
(page 25)
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" Nous allons te rhabiller , Aru ! Et pas au bazar : nous allons te faire couper un pantalon et des chemises chez le tailleur de Monsieur Jules ! Tu auras l'air d'un vrai monsieur ! "
Alice, qui s'attendait à un sourire, et peut-être même à une démonstration de joie plus bruyante, fut toute décontenancée par le regard suppliant de l'enfant.
" Quoi ? Tu ne veux pas ?
- C'est que...Madame Alice ! Je vous en supplie !
- Eh bien .
- Pas de chaussures, s'il vous plaît, Madame Alice, pas de chaussures ! "
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Quelque chose de pas bien gros mais qui a peut-être de la valeur.

C'est noir, c'est plat, c'est [...] et ça gît lamentablement dans le caniveau.

(j'ai volontairement tronqué la citation. Trop d'indices tue l'indice)
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Depuis des millénaires, les pharmacopées chinoise et indienne faisaient grand usage, pour contenir le fléau, d’une huile tirée des graines d’un arbre, l’Hydnocarpus kurzii. Le comptoir de Mahé, sur la côte occidentale de la péninsule indienne, avait été largement planté en Hydnocarpus et fournissait l’huile, couramment appelée chaulmoogra, à l’ensemble des colonies de l’Inde française.
(page 114)
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Céline n'en finit pas de s'interroger. Sage-femme. Elle a choisi ce métier parce qu'elle aime la vie, et sa vie à elle n'en finit plus de se heurter à la mort.
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Elle veut profiter de ces instants de grâce qui, sous les tropiques, ne se prolongent jamais - en quelques minutes le soleil s'élève haut.
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Au fond, se dit-il, la vraie justice ne peut exister. La seule qui vaudrait consisterait à défaire ce qui a été noué au moment du drame, et c'est impossible.
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Thibault ne vit ni n'entendit rien. Un gros animal venait de surgir sur le bas-côté. Un sanglier : ils étaient des dizaines, réfugiés dans le maquis pendant la période d'été. Thibault n'enregistra pas le cri d'Eléonore qui, au dernier moment, avait vu foncer sur eux l'énorme suidé. Il n'eut aucune conscience de la violence de la collision, ni d'avoir lâché le guidon au moment où son scooter basculait dans le précipice. Il n'apprit jamais qu'au terme d'une chute de tris mètres, Eléonore s'en tirerait miraculeusement avec seulement une hanche en miettes.
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Céline observe la déférence avec laquelle le serveur, un petit homme replet, à la silhouette résolument féminine, s'adresse au client ; elle sait que Anton et elle-même ne bénéficieront de telles attentions : les traditions sont solides en Inde, et l'étranger y est souvent considéré comme méprisable.
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- L'éternité ! Parlons-en ! répond Méduse avec colère. Ah, c'est si facile pour vous deux ! Vous n'êtes pas destinées à mourir. Tandis que moi...
Un silence gêné suit les récriminations de Méduse. Comment les dieux ont-ils permis une telle injustice ? Car il est vrai qu'Euryale et Sthéno vivront éternellement, au contraire de leur petite soeur, la seule des trois à être née mortelle.
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C'est vrai, ça, j'aime compter. C'est naturel pour moi. Je compte bien et, surtout, vite. Par exemple : deux cent neuf moins quarante-trois plus sept moins quatre ? Cent soixante-neuf. J'ai à peine le temps d'y penser que je connais déjà le résultat. "C'est un don", me dit Maman. "C'est un don réservé aux enfants spéciaux", précise Papa. Car je suis un enfant spécial. Je le sais depuis longtemps, mes parents m'en ont souvent parlé, mais je ne comprends pas vraiment ce qui me rend tellement "spécial". Tous les enfants ne sont-ils pas spéciaux pour leurs parents ? Je suis certain que si. Pourtant, il semble que je sois spécialement spécial. C'est Papa qui me l'a dit. "Tu es spécial, Valentin, mais je te fais confiance." Papa a généralement raison.
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