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Mille femmes blanches

Série de 4 livres (Terminée). Écrite par Jim Fergus (4), Jean-Luc Piningre - traducteur (1),

Mille femmes blanches par Fergus
tome : 1
La vengeance des mères par Fergus
tome : 2
Les Amazones par Fergus
Jim Fergus
3.94★ (1997)
tome : 3
May et Chance par Fergus
tome : 4

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Dernières critiques
Mille femmes blanches

Lylian, Anaïs Bernabé et Hugo Poupelin signent une adaptation remarquable du best-seller mondial de Jim Fergus, Mille femmes blanches. Cet album nous plonge aux Etats Unis à la fin du XIXe siècle, dans une histoire poignante de femmes en proie aux injustices de la société.
Lien : https://zoolemag.com/album-b..
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La vengeance des mères

Vu la manière dont s’était terminé le roman mille femmes blanches, je ne m’attendais pas à une vraie suite. Pourtant, c’est le cas. Alors d’accord, ce n’est plus May Dodd qui rédige son journal, mais ce sont les sœurs Kelly, ces deux jumelles irlandaises qui faisaient partie du premier contingent du programme FBI (Femmes Blanches pour Indiens) dans le premier tome.



L’histoire se partage entre les journaux de deux personnes :

– Margaret (Meggie pour les intimes) Kelly rapporte son histoire en son nom et en celui de sa sœur Susie. Dans ses parties, le récit est très oralisé : elle écrit comme elle parle. J’ai eu un peu de mal à m’y faire.

– Molly McGill fait partie du dernier contingent envoyé pas le FBI avant la fermeture du programme, un voyage qui ne s’est pas bien passé pour ce groupe où seules sept femmes sont arrivées dans l’Ouest. J’ai moins aimé ce personnage que les jumelles ou d’autres moins importants, cependant, j’ai préféré sa plume que j’ai trouvée plus classique.



Le récit a quelques longueurs surtout au début et j’ai eu du mal à entrer dedans. Il était beaucoup moins immersif que le premier qui était génial.

Les personnages sont également moins attachantes malgré la cruauté de leur passé. En fait, je pense que ce qui m’a freinée est le lien entre les femmes blanches : il m’a semblé ténu, ça manquait de profondeur.



En conclusion, j’ai bien aimé cette lecture. J’ai le troisième dans ma Pile à Lire, j’essaierai de le lire l’été prochain.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Mille femmes blanches

Un journal de femme.... écrit par un homme....

Certes ce livre est relativement prenant. Pour moi qui suis une novice, on y découvre le mode de vie des indiens dans les grandes lignes et on est vite embarqué dans cette aventure hors du commun et d'une autre époque. Bien sûr, l'héroïne est une.... héroïne (la plus belle, la plus forte, la plus intelligente et j'en passe). J'ai bien été embarquée dans l'histoire (après tout c'est une fiction), un seul grand regret, on sent bien que ces carnets sont écrit par un homme. Les sentiments manquent de profondeur à mon goût, par exemple, l'héroïne est enceinte durant les 2/3 du livre et c'est à peine si on y pense en lisant ses aventures. L'auteur aurait pu aller plus loin dans le détail sur cette nouvelle vie qui germe en elle tant au niveau de ses sentiments de mère que du symbole que l'enfant représente pour l'avenir des deux peuples. Bref, ce sont tout un tas de petits détails qui quand on est femme et mère soi-même nous laissent un peu frustrée.

Quand à la véracité de l'échange de 1000 femmes contre 1000 chevaux, étant donné l'intégrité et le respect que les indiens semblent avoir pour leurs femmes, je suis sceptique...
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Mille femmes blanches

Le récit d’une aventure forte vécu par une femme courageuse entre 1875 et 1876.

J’ai aimé découvrir la culture Cheyenne et des native Americans à cette époque, j’ai appris beaucoup de choses sur leur façons de vivre et les faits historiques et politiques de l’expansion des États Unis à cette époque.

Je regrette cependant, malgré une grande facilité de lecture et un bon rythme pendant tout le roman, un manque d’émotion dans la façon dont le récit est raconté.

Certains éléments très choquants sont décrits très rapidement et légèrement, je ne sais pas si c’est du au caractère de May ou au style de l’auteur.

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Mille femmes blanches

Inutile de rappeler la trame (fictive) de ce roman ici, elle l'est amplement dans les autres critiques.



Je n'ai pas vraiment été convaincu par la lecture de Mille femmes blanches, sorte de Little Big Man au féminin. La galerie de personnages m'est apparue très stéréotypée, et je n'ai ressenti aucune affinité avec l'héroïne : belle, incomprise, courageuse, indépendante, n'ayant pas peur d'exprimer sa sensualité... j'ai eu l'impression que l'auteur fantasmait sa femme idéale. Quand aux personnages masculins, ce sont tous des brutes ou des lâches, du côté blanc comme du côté indien : les femmes ne peuvent compter que sur elles-mêmes au final. C'est tout de même un peu grossier.



Reste quelques belles descriptions de l'Ouest et de la société Cheyenne et un final attendu, mais néanmoins poignant.



Trois suites à ce jour, dont la dernière dans laquelle Ce synopsis me semble abracadabrant au vu de la fin du premier roman, était-ce nécessaire de la gâcher ainsi ?



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May et Chance

J'avais vraiment aimé les 2 premiers tomes de la trilogie des "Mille femmes blanches". Je n'ai pas lu " Les Amazones".

C'est avec plaisir que je retrouve May Dodd pour ce nouveau chapitre de ses aventures.



Les différents flash-back que May fait tout le long de ses écrits permettent de resituer les évènements et de ne pas être perdu lors de son voyage vers Chicago pour revoir ses enfants.

Après une grosse mise au point avec sa famille, elle part avec son mari, Chance, vers d'autres aventures. Ils traversent l'Atlantique pour rejoindre l'Europe en participant au spectacle de Buffalo Bill. La fin du livre laisse imaginer une vie familiale plus apaisée et stable.



J'ai trouvé ce tome moins captivant et instructif que les deux premiers livres. Il permet de boucler le chapitre pénible de la vie de May.

Content de l'avoir lu mais je m'attendais à mieux de l'épilogue de "Mille femmes blanches".
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Mille femmes blanches

Avec Mille Femmes Blanches, Jim Fergus nous offre une œuvre qui, à mon sens, est magistrale ; un roman qui allie avec brio histoire, fiction et émotion.



Le point de départ de cette aventure littéraire est une proposition historique audacieuse - pour ne pas dire autre chose : en 1875, le chef cheyenne Little Wolf demande au président des États-Unis de lui envoyer mille femmes blanches pour faciliter l'assimilation de son peuple.



De cette base factuelle, l'auteur tisse une narration riche et captivante.



Le roman nous plonge dans le journal de May Dodd, une femme audacieuse et libre d'esprit, qui accepte de participer à ce programme en échange de sa liberté. À travers ses yeux, nous allons découvrir la vie des femmes engagées dans cette aventure improbable, leur adaptation aux coutumes des Cheyennes, et leurs combats personnels et collectifs.



Jim Fergus dépeint avec une grande sensibilité la force et la résilience de ces femmes, tout en exposant les tensions et les injustices de l'époque.



Sa plume est d'une beauté rare, mêlant descriptions poétiques des vastes paysages de l'Ouest américain à des dialogues poignants et authentiques. Les personnages sont d'une profondeur remarquable, chacun apportant une perspective unique à cette histoire complexe et émouvante. May, en particulier, incarne à merveille le courage et la détermination féminine face à l'adversité.



Mille Femmes Blanches est plus qu'un simple roman historique ; c'est une réflexion profonde sur la rencontre des cultures (est-ce que ça ne tombe pas à pic en cette période ?), le rôle des femmes dans l'histoire, et la quête incessante de liberté et de dignité. Jim Fergus nous livre une fresque époustouflante, vibrante de vie et d'émotion, qui reste gravée dans la mémoire longtemps après la dernière page tournée.



En résumé, Mille Femmes Blanches est, pour mooi, un chef-d'œuvre incontournable pour tout amateur de littérature.



Par son écriture élégante et son récit poignant, Jim Fergus nous rappelle la puissance de la fiction pour éclairer les recoins oubliés de notre histoire collective. Un livre à lire, à relire et à recommander sans hésitation.
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Mille femmes blanches

(chronique tenue sur les ondes de la radio RCF le 28-03-24 ; lien ci-dessous)



— Vous vous rappelez Danse avec les loups, Thierry ?

— Ah oui, les grandes plaines, Kévin Costner, les Sioux, la scène du café…

— Eh bien le roman dont je vais vous parler est une sorte de remake de Danse avec les loups. Dans Mille femmes blanches, l’auteur, Jim Fergus nous emmène en effet chez les Cherokee…

En 1874, la guerre de Sécession vient de s’achever, les guerres indiennes semblent révolues. Et voilà qu’un chef cherokee, Little Wolf, propose un marché au président Grant : 1000 femmes blanches contre 1000 chevaux. Le chef indien, voyant que sa nation finira par être anéantie, a eu cette idée pragmatique : se métisser, engendrer une génération biculturelle, pour préserver la paix et l’essentiel de la culture cherokee.

Le président se scandalise… puis accepte. Il décide d’envoyer un premier « lot » de 40 femmes en territoire cherokee, près des Black Hills.

Officiellement, elles sont toutes volontaires, et se rendent là-bas en tant que civilisatrices et évangélisatrices. Officieusement, le gouvernement recrute dans les asiles d’aliénées, dans les bas-fonds des villes… Des prostituées, des détrousseuses, des bigotes, une ornithologue britannique, une fermière suisse… : ces 40 femmes qui prennent le train vers la limite des terres civilisées ne partagent rien, n’ont rien en commun.

Le périple est raconté à travers le journal de May Dodd, une jeune femme de bonne origine, dont le tort a été d’aimer un ouvrier, et que sa famille, pour cela, a enfermée à l’asile. Et tandis que May, séparée de ses enfants, cherche à se reconstruire, elle découvre que les sauvages ne sont pas si sauvages ; et même qu’ils sont bien plus complexes que ses concitoyens américains.

C’est la force absolue de ce livre de nous plonger dans la société cherokee sans jamais se vautrer dans une vision à la John Wayne, ni dans le mythe du bon sauvage. Les indiens sont autres, profondément autres, parfois lamentables, socialement navrants ; parfois étonnants de raffinement ou de modernité. Et tout cela est vu par le regard d’une femme, qui a échappé à un système patriarcal que l’on connaît, celui de l’Occident, à une forme plus obscure de domination masculine. May Dodd ne reste pas les bras croisés : acculturer les sauvages, très peu pour elle ; instaurer un peu d’égalité dans sa société d’adoption, oui, ça, c’est dans ses cordes…

Mais tout cela ne pouvait pas durer… On connaît la suite de l’histoire : un autre chef cherokee, Crazy Horse, est beaucoup moins conciliant. Il veut faire respecter les traités, par le sang si nécessaire ; et pas de chance, on vient de trouver de l’or dans les Black Hills…

Telle est l’histoire de May Dodd parmi les Cherokee.

— En somme, un Danse avec les loups au féminin ?

— Exactement !

Je rappelle le titre : Mille femmes blanches, de Jim Fergus, au Cherche-Midi, et aussi disponible en poche.


Lien : https://www.rcf.fr/actualite..
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